Saint-Pierre est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Pierre | |
La Dordogne au site de Saint-Nazaire. Toute la partie à gauche de la retenue se trouve sur la commune de Saint-Pierre. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Mauriac |
Intercommunalité | Communauté de communes Sumène Artense |
Maire Mandat |
Daniel Salvary 2020-2026 |
Code postal | 15350 |
Code commune | 15206 |
Démographie | |
Population municipale |
142 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 23′ 21″ nord, 2° 23′ 20″ est |
Altitude | Min. 352 m Max. 692 m |
Superficie | 14,27 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ydes |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-saint-pierre.fr |
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Située dans le Massif central, la commune est entourée aux trois-quarts par le lit de la Dordogne qui marque là la limite entre le Cantal et la Corrèze. La commune de Champagnac est la seule avec laquelle elle partage une limite terrestre.
Saint-Pierre est limitrophe de six autres communes, dont cinq dans le département de la Corrèze.
Sainte-Marie-Lapanouze (Corrèze) |
Roche-le-Peyroux (Corrèze) |
Sarroux - Saint Julien (Corrèze) |
Liginiac (Corrèze) |
![]() |
|
Sérandon (Corrèze) |
Champagnac |
La superficie de la commune est de 1 427 hectares ; son altitude varie entre 352 et 692 mètres[1].
Outre la Dordogne qui enserre le territoire communal du nord-est au sud-ouest en passant par le nord, Saint-Pierre est traversée par deux de ses affluents : le ruisseau de Combret[2] et le ruisseau de Gioux[3].
Saint-Pierre est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41 %), forêts (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), eaux continentales[Note 2] (4,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 110, alors qu'il était de 102 en 1999[I 3].
Parmi ces logements, 60,9 % étaient des résidences principales, 32,7 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,0 % des appartements[I 4].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 64,2 %, en légère hausse par rapport à 1999 (61,0 %)[I 5].
La commune est née d'une création par démembrement de la commune de Champagnac en 1871[8].
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[9],[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Gustave Boboul | ||
mars 2001[11] | En cours (au 9 avril 2014[12]) |
Daniel Salvary | UMP-LR | Agriculteur |
Saint-Pierre relève du conseil de prud'hommes d'Aurillac, de la Cour administrative d'appel de Lyon, de la Cour d'appel de Riom, de la Cour d'assises du Cantal, du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, du tribunal d'instance d'Aurillac, du tribunal de commerce d'Aurillac, du tribunal de grande instance d'Aurillac et du tribunal pour enfants d'Aurillac[13].
Sur la commune se trouvait une mine d’uranium qui est à l'origine d'une contamination radioactive par des déchets radifères de faible activité[Note 3]. En 2007, les recherches effectuées par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) confirment les risques et la présence de déchets radioactifs dans le domaine public[15]. En , le magazine Le Point indique la réutilisation des déchets radioactifs comme remblai dans la commune[16]. La commune est citée parmi les communes contenant des déchets radioactifs, dans le reportage Uranium, le scandale de la France contaminée de l'émission Pièces à conviction sur France 3 le 11 février 2009[17]. Une instruction est ouverte contre la Société des mines de Jouac, filiale de la Cogema qui exploitait le site, devant le tribunal de grande instance d'Aurillac en [18]. Celle-ci est relaxée en [19].
Le , la CRIIRAD dénonce, dans une lettre au ministre de l’Environnement, des travaux d'aménagement (plantation d'arbres, érection d'une stèle) sur des parcelles contenant certains des résidus d'exploitation, en violation de l'arrêté préfectoral interdisant toute atteinte aux couches de recouvrement des déchets.
Au , Saint-Pierre n'est jumelée avec aucune commune[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 142 habitants[Note 4], en diminution de 2,74 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
538 | 568 | 570 | 573 | 509 | 452 | 542 | 512 | 543 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
374 | 334 | 311 | 363 | 238 | 224 | 231 | 208 | 148 |
1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
148 | 148 | 150 | 160 | 161 | 168 | 139 | 142 | - |
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 342 €, ce qui plaçait Saint-Pierre au 30 706e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[24].
En 2009, 70,6 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 6].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 102 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 63,7 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs[I 7].
On comptait 373 emplois dans la zone d'emploi, contre 31 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 65, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 49,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un emploi pour deux habitants actifs[I 8].
Au , Saint-Pierre comptait 21 établissements : 14 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 1 dans l'industrie, 2 dans la construction, 3 dans le commerce-transports-services divers et 1 relatif au secteur administratif[I 9].
En 2011, aucune entreprise n'a été créée à Saint-Pierre[I 10].
La commune ne compte ni monument, ni objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[25],[26] mais elle contient 13 lieux et monuments ainsi que le mobilier de l'église paroissiale répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[27],[28]. Parmi ces lieux et monuments, on peut citer la centrale hydroélectrique dite « barrage de Marèges » qui se trouve en partie sur la commune, sur la Dordogne à la limite avec Liginiac et dont l'accès routier au barrage n'existe pas du côté Cantal ; cette centrale a été construite en 1935[29].
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Blason | Parti d'argent et d'azur ; à une croix pattée droite alésée de gueules brochant en cœur et à deux clés renversées d'or passées en sautoir et sur-brochant[30]. |
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Détails | Les clés sont attributs de saint Pierre. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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