Saint-Pierre-la-Garenne est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre et la Garenne (homonymie).
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Saint-Pierre-la-Garenne
Dans ce hameau se situe une importante écluse de la Seine.
Le ruisseau de Saint-Ouen[2] marque la délimitation, au Goulet, de Saint-Pierre-la-Garenne et de La Chapelle-Longueville. Il se jette dans la Seine dont la commune est riveraine.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est desservie par la D6015 sur l'axe Vernon - Gaillon.
Transport urbain et interurbain
Une liaison piétonnière et cyclable au niveau de l'écluse Notre-Dame-de-la-Garenne a vocation à rouvrir dans le courant de l'année 2017.
La commune est traversée par la ligne ferroviaire de Paris à Rouen.
Le bâtiment voyageurs de l'ancienne gare du Goulet est implanté sur son territoire.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Évreux-Huest», sur la commune de Huest, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[11] à 10,8°C pour 1981-2010[12], puis à 11,2°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-la-Garenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (37,9%), prairies (23,6%), zones urbanisées (10,8%), forêts (10,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,8%), eaux continentales[Note 7] (5,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancti Petri vers 1024[21], Sanctus Petrus de Garenna en 1255[22], Sanctus Petrus de Garanna en 1265 (titres de Saint-Ouen).
Saint-Pierre est un hagiotoponyme faisant référence à l'église Saint Pierre dédiée à Pierre (apôtre).
Une garenne est un espace boisé ou herbeux où vivent des lapins sauvages.
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
courant 1984
Pierre Grosjean
G. Ruck successeur
mars 2001
mars 2014
André Renault
mars 2014
En cours
Liliane Bourgeois
SE-DVD
Agricultrice puis responsable de magasin, conseillère départementale depuis 2021
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 911 habitants[Note 8], en diminution de 4,61% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
390
430
462
449
460
501
469
503
495
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
487
455
455
429
410
439
409
360
365
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
330
347
400
419
421
461
420
501
565
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
664
734
851
814
948
875
874
874
949
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
912
911
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Édifice fortifié[28] dans le bois du Val-Asselin: fouilles de deux buttes circulaires jumelles en 1919 menées par Alphonse-Georges Poulain et Henri Gadeau de Kerville
Jean-Louis Langlois (1805 à Saint-Pierre-la-Garenne-1855), avocat et homme politique, député de l'Eure en 1848.
Damien Frères, facteur d'orgues
Albert Raphaël ( - à Saint-Pierre-la-Garenne où il est enterré)[33] alias professeur Cincinnatus Maladolli, dresseur de chevaux, créateur du cirque caucasien installé aux Farguettes[34]. François de Closets parle de lui[35].
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de l'Eure.
Blason
D'argent à trois chevrons de gueules accompagnés de trois coquilles du même.
Détails
Adopté en 1998.
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35000 noms de lieux, 4 volumes, Genève, Droz, 1990-1998, p. 1571.
Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p.206.
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