Saint-Pierre-des-Fleurs est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Saint-Pierre-des-Fleurs | |
![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Roumois Seine |
Maire Mandat |
Bruno Germain 2020-2026 |
Code postal | 27370 |
Code commune | 27593 |
Démographie | |
Gentilé | Saint Pierrais |
Population municipale |
1 614 hab. (2019 ![]() |
Densité | 578 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 05″ nord, 0° 58′ 00″ est |
Altitude | Min. 87 m Max. 163 m |
Superficie | 2,79 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | La Saussaye (banlieue) |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Grand Bourgtheroulde |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Entourée par les communes de La Saussaye, Le Bec-Thomas et Le Thuit-Signol, Saint-Pierre-des-Fleurs est situé à 5 km au sud-ouest d'Elbeuf, la plus grande ville à proximité. La commune est distante de 12 km du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
Le Thuit de l'Oison (comm. dél. du Thuit-Signol) | Le Thuit de l'Oison (comm. dél. du Thuit-Signol) | Le Thuit de l'Oison (comm. dél. du Thuit-Anger) |
Le Thuit de l'Oison (comm. dél. du Thuit-Signol) | ![]() |
La Saussaye |
Saint-Ouen-de-Pontcheuil | Le Bec-Thomas |
La commune s'étend sur 2,8 km2 et se situe à 150 mètres d'altitude.
La rivière l'Oison est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Saint-Pierre-des-Fleurs[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Canappeville », sur la commune de Canappeville, mise en service en 1960[10] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 744 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 23 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 11 °C pour 1991-2020[16].
Saint-Pierre-des-Fleurs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Saussaye, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[20] et 3 434 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,1 %), terres arables (27,5 %), forêts (16,6 %), prairies (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (6 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Petrus de Sarqueiis en 1257, Sanctus Petrus de Sarquieux en 1274[27], Saint Pierre de Sarquiez en 1390[28], Saint Pierre des Cerqueils en 1317 (lettres de fondat. de la Saussaye), Saint Pierre d’Escherqueulx au XVe siècle (dén. de la vic. de Conches), Sainct Pierre de Cercleux en 1562 (arrière-ban), Saint Pierre des Cerqueux en 1615, Saint Pierre des Serqueils, en 1756 (aveu), Saint Pierre des Cerquieux en 1777 (notariat de Tourville-la-Campagne)[28], Saint-Pierre-des-Cercueils[29], appellation en usage jusqu'en 1924 date à laquelle lui fut substitué le nom actuel[27], moins macabre sans doute , mais aussi moins riche de passé[30].
Saint-Pierre est un hagiotoponyme faisant référence à l'église Saint Pierre dédiée à Pierre (apôtre).
La forme médiévale sarquieux « cercueils » a été évincée par la forme moderne vers la Renaissance. Le mot sarqueu / serqueu était le seul d'emploi courant au Moyen Âge. On trouve des formations analogues en Seine-Maritime : Saint-Aubin-des-Cercueils (Sanctus Albinus de Sarkieous en 1248), ancienne paroisse réunie à Saint-Aubin-Routot et Serqueux[31].
A la fin du XXe siècle les gens du voisinage l'appelaient encore « Saint-Pierre-des-Cercueils »[32].
C'est une allusion probable à une nécropole antique ou à un cimetière médiéval.
« Les rois de Neustrie aimaient à séjourner au cœur de leur royaume pourvu de forêts giboyeuses, près desquelles ils avaient aménagé des résidences royales .» écrit Marcel Baudot dans ses recherches sur les origines de l'Eure.
Le palais du Vaudreuil était l'une de ces résidences qui virent se succéder : Chilpéric, Clotaire II, Dagobert, Carloman. Les forêts où ils chassaient étaient les forêts de Bord, de Louviers et d'Elbeuf-sur-Seine et celle qui bordait l'Oison sur toute sa longueur.
Trente-huit nécropoles mérovingiennes ont été repérées dans l'Eure au cœur de ces forêts, vingt-deux dans le Vexin, les autres à Bueil, Saint-Pierre-des-Fleurs, Tournedos-sur-Seine, Martot, Saint-Pierre-du-Vauvray...
C'est vers les VIIIe, IXe et Xe siècles, que le catholicisme pénétra dans nos campagnes, quoique faisant peu d'efforts pour se mettre à la portée des ruraux abandonnés à eux-mêmes et vivant de superstitions.
La constitution d'une paroisse était difficile. Il fallait un groupement important d'individus, une église ou un oratoire entretenu par un propriétaire aisé. Le curé, nommé était souvent illettré.
Dans le cadre de fouilles archéologiques effectuées en 2007, le premier trésor de monnaies vikings trouvé en France, a été exhumé sur le territoire de la commune. Il est constitué de 2 monnaies carolingiennes (dont un denier d'Eudes 888 - 889, frappé à Beauvais), neuf pièces anglaises de facture scandinave (Danelaw, imitation du numéraire d'Alfred le Grand), une monnaie arabe et neuf fragments de lingots. Les monnaies avaient été pliées et testées à coups de couteaux, pratique commune chez les Vikings en vue de vérifier leur qualité. Il a dû être enfoui vers 890 - 895[33],[34].
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Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : d'azur aux deux clefs d'or passées en sautoir, au chef d'argent chargé de trois roses de gueules.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Jean Marie | ||||
mars 2001 | 2014 | Christian Gréboval | ||
mars 2014 | juin 2018 (démission) |
Gaby Lefebvre | SE-DVG puis LREM | Conseillère départementale (2015-2021) |
juin 2018 | En cours | Bruno Germain | DVG | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 1 614 habitants[Note 8], en augmentation de 11,16 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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342 | 390 | 410 | 435 | 434 | 469 | 420 | 386 | 376 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
406 | 411 | 406 | 396 | 379 | 328 | 299 | 310 | 334 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
302 | 237 | 199 | 203 | 234 | 254 | 241 | 266 | 289 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
269 | 467 | 668 | 1 110 | 1 132 | 1 249 | 1 314 | 1 269 | 1 289 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 520 | 1 614 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Pierre
Peu après l'an mil, lorsque le territoire de Saint-Pierre devint une paroisse, il fallait bien qu'il y eût une chapelle. Elle était peut-être bâtie à l'emplacement de l'église actuelle, sur un des points hauts du territoire et à la croisée de plusieurs voies antiques gauloises puis romaines. L'église paroissiale qui lui a succédé est un édifice cruciforme orienté ouest-est comme les églises primitives. Cet édifice est terminé par une abside en hémicycle qui est la partie la plus ancienne de la construction et date du XIVe siècle ; elle est épaulée par trois contreforts romans.
La nef du XVe siècle est limitée par une façade en pierres taillées provenant de la vallée de la Seine ; cette nef a été remaniée plusieurs fois. Le clocher carré en charpente et sa flèche octogonale dateraient du XIIe siècle et étaient, à l'origine couverts par des « essentes » de châtaignier, bois qui chasse les araignées et résiste à la pluie, mais pas à l'incendie. En 1743, on remplace le toit de châtaignier par un toit d'ardoises. Dans le chevet se trouvent deux très beaux vitraux, l'un dédié à la « Pêche Miraculeuse », l'autre au « Martyre de saint Pierre ».
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