Saint-Pierre-de-Varengeville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Les ponts les plus proches permettant de traverser la Seine sont le pont de Brotonne à Rives-en-Seine et le pont Gustave-Flaubert à Rouen. Les bacs les plus proches sont ceux de Duclair et de Sahurs.
La commune est desservie par la ligne d'autocar 26 (Salle des Fêtes (Saint-Pierre-de-Varengeville) — Mont-Riboudet Kindarena (Rouen)) du réseau Astuce.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Jumièges», sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6°C et la hauteur de précipitations de 844,1 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 23 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[11] à 10,5°C pour 1981-2010[12], puis à 11°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-de-Varengeville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (36,8%), terres arables (36,4%), zones urbanisées (10,6%), prairies (9,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6%), eaux continentales[Note 8] (1,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Warengiervillam au XIIesiècle[21], Ecclesiam sancte Marie de Warengervilla et in ecclesia sancti Petri en 1156, Sancta Maria de Warengervilla et Sanctus Petrus de Varengervilla en 1337, Saint Pierre de Varengeville en 1405 (Archives de Seine-Maritime G. 20-21)[22].
L’hagionyme, Saint-Pierre, fait référence à Pierre (apôtre).
Il s'agit d'une formation toponymque médiévale en -ville au sens ancien de «domaine rural», puis «village» (mot issu du gallo-roman VILLA) et précédé comme c'est le plus souvent le cas, d'un anthroponyme d'origine germanique (ou anglo-scandinave en Normandie). Il s'agit ici manifestement du nom de personne francique Warengarius[21] (comprendre Warengar), encore attesté comme patronyme en Seine-Maritime sous la forme Varanger[23] et dans la Sarthe, notamment sous les formes Guéranger et Garanger.
On a trouvé un marteau de Thor sur le territoire de la commune[24]. Il n'est probablement pas à mettre en rapport avec les raids vikings du IXesiècle, mais bien plutôt à l'établissement de colons anglo-scandinaves dans la région à partir du Xesiècle. En effet, Jens Christian Moesgaard, conservateur au musée national du Danemark estime que les marteaux de Thor sont plus nombreux à partir de la seconde moitié du Xesiècle, dans les derniers temps du paganisme, sans doute en réaction au développement du christianisme[25]. Le lieu Hectot sur la même commune est un indice de cette implantation nordique (cf. les nombreux Ectot, ex.: Ectot-l'Auber, la Haye-d'Ectot,etc.), car il remonte au vieux norrois Eski-topt «ferme du frêne». Yggdrasil, l'arbre-monde de la mythologie scandinave, est généralement un frêne.
Ancien tourneur-outilleur Conseiller général de Duclair (1992 → 2011) Président de la CC Seine-Austreberthe (1998 →? ) Président du syndicat mixte de la base de loisirs de Jumièges[Quand?] Président du SDIS de la Seine-Maritime[Quand?]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 2 306 habitants[Note 10], en augmentation de 2,76% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
700
750
655
665
1 158
1 149
1 285
1 475
1 362
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 386
1 425
1 386
1 253
1 316
1 198
1 240
1 375
1 374
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 437
1 444
1 409
1 332
1 312
1 337
1 315
1 314
1 330
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 372
1 450
1 613
1 853
2 143
2 277
2 267
2 245
2 233
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 343
2 306
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Jusqu'en 1820, les chiffres utilisés pour le graphique ne comprennent pas la population de Notre-Dame-de-Varengeville.
Économie
Assurances Matmut.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Camp du Catelier[34], site archéologique de l'Antiquité.
Église Saint-Pierre[35],[36] œuvre de 1861 due à Jacques-Eugène Barthélémy.
Château[37] , dû à l'architecte Lucien Lefort, pour le compte du peintre Gaston Le Breton, achevé en 1898. Aujourd'hui propriété de la Matmut, c'est le centre d'art contemporain Matmut pour les arts.
Gilbert Fromager (préf.Charles Carré), Le Canton de Duclair à l'aube du XXesiècle, Duclair, G. Fromager, , 163p. (ISBN2-9501653-0-3)
Gilbert Fromager, Le canton de Duclair: 1925-1950, Duclair, G. Fromager, , 204p. (ISBN2-9501653-1-1)
Jean-Claude Marquis, Valérie Herson et Jean-Louis Jourdainne, Les Camps cigarette: les Américains en Haute-Normandie à la Libération, Rouen, Médianes, , 64p. (ISBN2-908345-25-0, OCLC463853133)
Sur le camp Twenty Grand.
Simonne Toulotte et Anne Osselin, Relevé des mariages des paroisses de St-Pierre & Notre-Dame de Varengeville: 1546 à 1812 (St-Pierre), 1550 à 1806 (Notre-Dame): table filiative, Rouen, Cercle généalogique Rouen Seine-Maritime, (OCLC49991664, LCCN2002387653)
«Saint-Pierre-de-Varengeville», dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll.«Le Patrimoine des communes de France», , 1389p. (ISBN2-84234-017-5) vol.1, p.445-446
Daniel Delattre, La Seine-Maritime, les 745 communes, Grandvilliers, , 344p. (OCLC53292170), p.274
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
La place de la mairie a été renommée en 2020 du nom de ce maire
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN2-7084-0040-1, OCLC6403150), p.159.
Charles de Robillard de Beaurepaire et Dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, p. 928 et 1036.
Élisabeth Ridel, « Deux marteaux de Thor découverts en Normandie » in Patrice Lajoye, Mythes et légendes scandinaves en Normandie, OREP éditions, Cully, 2011, p.17.
Elisabeth Ridel, Ibidem.
«Disparition de Bernard Léger, ancien maire de Saint-Pierre-de-Varengeville: Décédé à l’âge de 75 ans, il avait été maire de 1983 à 2007 et conseiller général de 1992 à 2012», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
«Saint-Pierre-de-Varengeville: les derniers vœux de Pierrette Canu: L’élue tire sa révérence après de nombreuses années passées au conseil municipal», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«Il y avait énormément de monde, vendredi 31 janvier, dans la salle polyvalente du village, pour assister aux derniers vœux de la maire, Pierrette Canu, qui met ainsi fin à une longue carrière d’élue municipale. D’abord conseillère, durant un mandat, puis troisième adjointe, et enfin première adjointe, elle occupera durant deux mandats (2008-2014 et 2014-2020) le fauteuil de maire».
«Municipales: Jean-Michel Mauger candidat à Saint-Pierre-de-Varengeville: Tête de la liste «Ensemble pour l’avenir de notre village», Jean-Michel Mauger s’engage dans la course aux municipales, soutenu par la maire Pierrette Canu», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«Élu conseiller municipal depuis deux mandats, il participe aux commissions urbanisme, travaux et marchés publics. Le candidat est également vice-président du CCAS (centre communal d’action sociale), délégué à la défense (catastrophes naturelles) et délégué au syndicat des bassins versants».
«Municipales 2020. Jean-Michel Mauger élu à l’unanimité: Pierrette Canu, maire sortant de Saint-Pierre-de-Varengeville, a remis les clés de la mairie à Jean-Michel Mauger», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«Ayant obtenu avec sa liste, 53,92% des suffrages le 15 mars, Jean Michel Mauger a été élu maire au premier tour et à l’unanimité».
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