Saint-Nazaire-des-Gardies est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-Nazaire-des-Gardies | |
![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Pierre Mazauric 2020-2026 |
Code postal | 30610 |
Code commune | 30289 |
Démographie | |
Population municipale |
86 hab. (2019 ![]() |
Densité | 7,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 58′ 50″ nord, 4° 01′ 06″ est |
Altitude | Min. 83 m Max. 194 m |
Superficie | 11,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Riviély, le ruisseau de Vergalous et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Nazaire-des-Gardies est une commune rurale qui compte 86 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Saint-Nazarans ou Saint-Nazaranes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cardet », sur la commune de Cardet, mise en service en 1969[6] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 951,3 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mandagout », sur la commune de Mandagout, mise en service en 1983 et à 32 km[9], la température moyenne annuelle évolue de pour 1981-2010[10] à pour 1991-2020[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[12] : la « mare de Vibrac » (20 ha), couvrant 3 communes du département[13].
Saint-Nazaire-des-Gardies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[I 1],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,6 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), forêts (16,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Nazaire-des-Gardies est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1995, 2001 et 2002[19],[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 40 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 40 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
La commune a connu une occupation néolithique et antique[22]. À l'époque historique, la première mention de Saint-Nazaire-des-Gardies remonte à 1384[23]. En 1307, le prieur de l'église de Saint-Nazaire-des-Gardies est le seigneur des Gardies. La première mention du château des Gardies date de cette période. Le château, situé au mas des Gardies, sera habité jusqu'au XVIIe siècle par les seigneurs de Saint-Nazaire, puis occupé par les fermiers du domaine. Ces grands domaines se consacrent à l’élevage des bêtes à laine. Les conflits sur le prélèvement de droits de péage témoignent de la situation de la commune sur le passage des drailles à moutons, entre Anduze et Sommières et entre Quissac et Anduze.
À la Révolution, Saint-Nazaire-des-Gardies est amputée de Canaules. La propriété de l’église et des biens attenants est transférée à la commune : les bâtiments ecclésiastiques sont vendus, et l’église affectée au culte protestant. Au XIXe siècle, la commune est marquée par la culture du mûrier, apparu à Canaules dès le XVIIe siècle. L’activité des mas passe de l'élevage du mouton à la culture du mûrier et à l’élevage des vers à soie, ce dont témoignent les nombreuses traces d’aménagement de magnaneries dans les édifices du territoire. La vigne succède à l’élevage des vers à soie, en coexistant avec une polyculture qui persiste. Une petite cave est bâtie à Sillargues, une gare au mas des Gardies en 1881. La mairie-école est bâtie en 1884. La modernisation de la commune se poursuit avec son électrification en 1929, et avec l’adduction d'eau conduite en 1936 par le Syndicat Intercommunal de Saint-Nazaire, Logrian et Saint-Jean-de-Crieulon[24],[25].
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Blason | D'azur, à quatre navettes aboutées en croix d'or, bordées de douze glands du même, 3 dans chaque canton, et une grappe de raisin de gueules, tigée et feuillée de sinople, brochant sur la croix. |
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Détails | L'azur et les glands proviennent des armes de la famille Grégoire des Gardies, seigneur du château de Gardies pendant plusieurs siècles. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d'en emprunter un ou plusieurs éléments.
Les navettes symbolisent les anciennes magnaneries, l'élevage du ver à soie ayant remplacé l'élevage des brebis. En les plaçant en croix, cela permet de rappeler la physionomie des armes des Grégoire des Gardies. Les glands sont ordonnés différemment. En les plaçant le long des navettes en croix ils symbolisent la cohésion des douze lieux habités qui forment la commune: Le Masjon, Cabrière, Puech-Long, Bétargues, La Pénarié, Gardies, La Fauguière, Caunelle, Sillargues, Barel, L’église et la Plaine. La grappe de raisin indique la culture de la vigne qui produit un vin de qualité. Les ornements représentent deux brebis rampantes et affrontées d'argent qui rappellent les origines du village de Saint-Nazaire, carrefour des drailles de transhumance où un péage était installé. Elles sont posées sur un listel d'argent qui porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2014 | Geneviève Cazaly | DVG | |
mars 2014 | En cours | Pierre Mazauric | PS | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
Les résultats électoraux établis à Saint-Nazaire-des-Gardies sont relativement en conformité avec ceux relevés dans le reste du pays. Les Saint-Nazarans ont plutôt tendance à voter à gauche comme le témoignent les élections législatives de 2002 et les élections législatives de 2012 où Damien Alary (PS) obtint 55,77 % et William Dumas (PS), 69,70 %.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 86 habitants[Note 6], en augmentation de 8,86 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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105 | 125 | 138 | 79 | 109 | 81 | 108 | 107 | 119 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
133 | 114 | 112 | 101 | 96 | 112 | 120 | 118 | 125 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
118 | 112 | 109 | 102 | 109 | 109 | 108 | 103 | 88 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
90 | 100 | 71 | 77 | 64 | 80 | 81 | 80 | 81 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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86 | - | - | - | - | - | - | - | - |
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 8,9 % | 4,2 % | 3,8 % |
Département[I 5] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 56 personnes, parmi lesquelles on compte 67,9 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 3,8 % de chômeurs) et 32,1 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 22 emplois en 2018, contre 44 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 37, soit un indicateur de concentration d'emploi de 59,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,9 %[I 8].
Sur ces 37 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 54,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 40 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
7 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Nazaire-des-Gardies au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 7 entreprises implantées à Saint-Nazaire-des-Gardies), contre 30 % au niveau départemental[I 12].
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 14 | 16 | 12 | 15 |
SAU[Note 10] (ha) | 491 | 706 | 943 | 1 004 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 14 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 16 en 2000 puis à 12 en 2010[32] et enfin à 15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 1 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 491 ha en 1988 à 1 004 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à 67 ha[32].
L'église et le mas de l'église : l'église, qui fait également office de temple, est un ancien prieuré de l'abbaye de Tornac. Elle est abandonnée à partir du milieu du XVIe siècle, la paroisse étant majoritairement protestante. Le mas actuel est construit en partie dans les arcs boutants de l'église[34].
Le mas des Gardies (privé, ne se visite pas) : la tour médiévale est intégrée dans un grand bâtiment postérieur.
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