Saint-Mitre-les-Remparts est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Saint-Mitréens.
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Saint-Mitre-les-Remparts | |
L’oppidum de Saint-Blaise. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Bouches-du-Rhône |
Arrondissement | Istres |
Intercommunalité | Métropole d'Aix-Marseille-Provence |
Maire Mandat |
Vincent Goyet 2020-2026 |
Code postal | 13920 |
Code commune | 13098 |
Démographie | |
Population municipale |
5 820 hab. (2019 ![]() |
Densité | 277 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 27′ 21″ nord, 5° 00′ 54″ est |
Altitude | 85 m Min. −10 m Max. 141 m |
Superficie | 21,02 km2 |
Unité urbaine | Marseille-Aix-en-Provence (banlieue) |
Aire d'attraction | Marseille - Aix-en-Provence (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Istres |
Législatives | Treizième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la Mairie |
modifier ![]() |
Istres | Étang de Berre Istres |
Étang de Berre |
Fos-sur-Mer | ![]() |
Étang de Berre |
Martigues | Port-de-Bouc | Port-de-Bouc |
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | année |
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Températures maximales (°C) | 11,0 | 12,4 | 15,2 | 17,4 | 21,8 | 26,0 | 29,6 | 29,3 | 25,2 | 20,0 | 14,4 | 11,8 | 19,5 |
Températures moyennes (°C) | 6,8 | 7,9 | 10,3 | 12,6 | 16,7 | 20,6 | 23,9 | 23,7 | 20,1 | 15,5 | 10,3 | 7,8 | 14,7 |
Températures minimales (°C) | 2,6 | 3,4 | 5,3 | 7,7 | 11,6 | 15,2 | 18,1 | 18,1 | 14,9 | 11,0 | 6,2 | 3,8 | 9,9 |
Précipitations (hauteur en mm) | 62 | 48 | 47 | 56 | 40 | 37 | 15 | 31 | 64 | 99 | 54 | 56 | 606,2 |
Source : Météo France / Station d'Istres[1]. |
Saint-Mitre-les-Remparts est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[5] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26 %), zones urbanisées (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), eaux continentales[Note 3] (6,5 %), prairies (4,7 %), zones humides intérieures (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), eaux maritimes (0,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
La commune est nommée en occitan provençal: Sant Mitre dei Barris selon la norme classique ou Sant Mitre di Barri selon la norme mistralienne.
Mitre est un saint catholique, né à Thessalonique, en Grèce, en 433. Il est mort à Aix-en-Provence en 466 où il était vigneron après avoir été martyrisé. La légende raconte qu’il eut la tête coupée et que «ce martyr n’eut pas sitôt la tête coupée qu’il se leva, prenant sa tête entre ses mains, et marcha vers l’église cathédrale» où il déposa sa tête sur le marchepied du maître autel. Saint Mitre est honoré le .
En Provence, plusieurs communes sont placées sous son patronage. Il nous rappelle qu’il y a quelques siècles cet homme jouissait d’une grande popularité dans le milieu viticole et que se mettre sous sa protection ne pouvait qu’assurer l’intervention rapide de la grâce divine.
La fondation de Saint-Mitre ou du moins celle du Castrum Sancti Mitrii (château fort de Saint-Mitre) remonte à l’époque où la ville voisine d’Ugium (aujourd’hui Saint-Blaise) fut saccagée par les troupes sarrasines, sans doute vers le IXe siècle. C’était alors sans doute une simple tour en bois : il n’en subsiste aucun vestige. Il faut attendre le XIIe siècle pour que soit mentionné le Castrum de Saint-Mitre et le XIIIe siècle pour que soit construit un château plus solide en pierres, qui est alors la propriété de l’archevêque d’Arles.
Vers 1395, la région est pillée par des brigands menés par le seigneur des Baux, Raymond de Turenne. Le bourg de Castelveyre, construit sur les ruines d’Ugium, est détruit : les habitants se réfugient au château de Saint-Mitre. La place forte se développe alors, l’archevêque autorise la population à agrandir le château et à étendre les fortifications. Au château du XIIIe siècle sont ajoutés de nouveaux remparts de 12 m de haut et 1,5 m d’épaisseur, construits en 1407. Malgré les modifications subies au fil des ans, ils existent encore dans leur quasi-totalité aujourd’hui, seuls vestiges de ce XVe siècle.
Les richesses de la ville provenaient de la culture du blé, de la vigne et principalement de l’olivier et de la commercialisation de l’huile d’olive, le sel et le vermillon (ou kermès) assurant la prospérité des familles saint mitrenques. Cette prospérité culmina au XVIIe siècle comme l’attestent les détails architecturaux qui subsistent sur les maisons à l’intérieur des remparts. Le bourg éclate et, bien que l’on conserve les fortifications, on assiste à l’apparition de nouveaux quartiers qui constitueront les faubourgs. Cette évolution extra muros sera due à la prospérité du village ainsi qu’à l’augmentation de sa population (1 080 personnes en 1621, 1 325 en 1787). Mais le XVIIIe siècle annonça le début de la phase de déclin de Saint-Mitre : destruction par le gel de la quasi-totalité des oliviers pendant le terrible hiver de 1709 et épidémies de peste (1620, 1720).
Le XIXe siècle voit le déclin économique du village. La population quitte peu à peu Saint-Mitre et rejoint les villes voisines soumises à l’essor lié au début de l’industrialisation. Les habitants ne sont plus que 630 dans les années 1950. Il faudra attendre les années 1960-70 pour assister au redéploiement du village favorisé par les implantations industrielles de Fos-sur-Mer et le développement de la pétrochimie.
Un nouvel essor pour Saint-Mitre qui voit, depuis 1965, sa population s’accroître régulièrement et harmonieusement pour atteindre 5 467 habitants en 2008.
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'azur, à une crosse d'or en pal, accostée de deux fleurs de lis, du même. |
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Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
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« Saint-Mitre-En vie ! » | DVD | Vincent Goyet | 23 | Majorité | |
« Les Saint-Mitréens avant tout » | DVD | Béatrice Aliphat | 6 | Opposition |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1957 | mars 1989 | Marius Fournier | PCF | |
mars 1989 | avril 2012 | Christian Beuillard | DVD puis UMP | |
avril 2012 | 2020 | Béatrice Aliphat | DVD | Ingénieure Conseillère régionale depuis mars 2015 |
juin 2020 | En cours | Vincent Goyet | DVD |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 5 820 habitants[Note 4], en diminution de 0,85 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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988 | 883 | 922 | 1 101 | 1 145 | 1 206 | 1 224 | 1 051 | 1 089 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 044 | 1 112 | 1 055 | 984 | 940 | 898 | 712 | 514 | 489 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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499 | 435 | 457 | 412 | 423 | 405 | 430 | 405 | 667 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 029 | 1 411 | 3 327 | 4 297 | 5 139 | 5 458 | 5 362 | 5 372 | 5 870 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 800 | 5 820 | - | - | - | - | - | - | - |
En , la commune accueille le 108e congrès de la Fédération photographique de France.
En 2016 est organisé pour la première fois le Festival International du Cinéma Indépendant à l'initiative du réalisateur Emmanuel Saez, Saint-Mitréen qui a déjà créé plusieurs courts, moyens et longs métrages dans les environs.
.http://www.smr13filmfestival.com/
La commune possède deux groupes scolaires. La plupart des collégiens vont au collège Alphonse-Daudet à Istres. Pour le lycée, les plus proches sont à Istres ou Miramas. Pour l'enseignement supérieur, les facultés les plus proches sont celles d'Aix-Marseille Université.
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