Saint-Michel-de-la-Roë est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 260 habitants[Note 1].
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Saint-Michel-de-la-Roë | |
L'entrée du bourg. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Château-Gontier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon |
Maire Mandat |
Pierrick Gilles 2020-2026 |
Code postal | 53350 |
Code commune | 53242 |
Démographie | |
Population municipale |
260 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 52′ 48″ nord, 1° 07′ 39″ ouest |
Altitude | Min. 57 m Max. 107 m |
Superficie | 13,22 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Cossé-le-Vivien |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.stmicheldelaroe.mairie53.fr |
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La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].
La commune est située dans la Mayenne angevine.
Les villes les plus proches sont situées dans différents départements[2] :
La commune est aussi à 18,3 km de la Loire-Atlantique.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Craon », sur la commune de Craon, mise en service en 1945[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 730,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 49 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Saint-Michel-de-la-Roë est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), prairies (19,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), forêts (7,2 %), cultures permanentes (5,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Au Moyen Âge puis sous l'Ancien Régime, le fief de la baronnie angevine de Craon dépend de la sénéchaussée principale d'Angers et du pays d'élection de Château-Gontier.
Le chartrier de La Roë rédige une charte au XVe siècle afin de faire valoir les intérêts du seigneur de Brécharnon (situé en Saint-Michel), attribuant à son ancêtre Albéric, vivant en 1119, la fondation de la paroisse de Saint-Michel[23].
En 1150, Saint-Michel-de-la-Roë entre dans l'histoire sous le nom de Sacerdos sancti Michaelis (prêtre de Saint-Michel), à une époque où le prêtre de la paroisse naissante, Herlonius, concédait la « dime des laines » de Saint-Michel aux religieux de la Roë[23].
La seigneurie de Saint-Michel prête ensuite son nom à une famille de chevalerie dont les membres Mathieu et Bernard sont bienfaiteurs de l'abbaye de la Roë[2].
En 1203, la terre appartient à la famille de La Jaille, seigneurs de la Rouaudière[23], qui la transmit à la maison de Scépeaux[2].
Le fief est réuni dès le XVIe siècle à la terre de Balisson (en Saint Michel) qui possède alors un prieuré dépendant de l'abbaye de la Roë et une chapelle qui abrite une statue de saint Aventin que l'on venait invoquer contre les maux de tête[2].
En 1615, des bandes de huguenots majoritairement normands, se disant être au prince de Condé, brisent le calice dans l'église paroissiale[23].
La commune doit lutter contre des épidémies en 1769 ainsi qu'au cours de l'hiver 1768-1769[2].
Le , les chouans viennent tuer monsieur Lorier, le maire de Saint-Michel, ainsi qu'un certain monsieur Doisneau[2]. Le , des insurgés viennent couper l'arbre de la liberté[23].
Au début du XXe siècle, l'église actuelle, dédiée à l'archange saint Michel, vient remplacer un édifice qui présentait originellement une nef étroite et un chœur avec chevet en abside[2].
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Blason | De gueules, à un bouclier ailé d’argent, chargé d’une croisette du champ ; au chef d’azur, à trois têtes de lion arrachées d’or, lampassées de gueules. |
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Détails | Le bouclier et les ailes symbolisent l’archange Michel, base du nom de la commune. Le bouclier permet également de rappeler l’abbaye de la Roë qui avait la forme d’une roue.
Le chef est aux armes du seigneur de la Lande Belisson qui avait le village pour fief. La reprise intégrale du blason d’un seigneur étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments. Les ornements sont deux branches de chêne d’or, mises en sautoir par la pointe et liées de gueules afin de représenter les anciens bois de la commune qui portait autrefois le nom de Saint-Michel-des-Bois. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | mars 2001 | Hubert Chesnel | ||
mars 2001 | avril 2014 | Clotilde Faguer | SE | Animatrice en maison de retraite |
avril 2014[24] | En cours | Pierrick Gilles | SE | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 260 habitants[Note 7], en augmentation de 5,69 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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709 | 672 | 408 | 784 | 610 | 694 | 694 | 742 | 750 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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714 | 706 | 741 | 708 | 698 | 655 | 642 | 660 | 636 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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621 | 598 | 587 | 503 | 513 | 487 | 482 | 492 | 471 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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457 | 438 | 317 | 281 | 230 | 210 | 228 | 231 | 249 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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261 | 260 | - | - | - | - | - | - | - |
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