Autrefois rattachée à la province royale du Dauphiné, la commune est adhérente à la communauté de communes Le Grésivaudan depuis 2009, après la fusion de l'ancienne communauté de communes du Haut Grésivaudan avec trois autres communautés de communes de cette partie du département.
Géographie
Situation et description
Saint-Maximin est un regroupement de hameaux positionnés sur la rive sud-est du Bréda, au-dessus de ses gorges, et à l'est de Pontcharra, sur le versant exposé ouest de Brame-Farine, crête séparant la commune de Saint-Maximin de celle d'Allevard.
De nombreux secteurs du territoire de la commune offrent des vues panoramiques sur le massif de la Chartreuse et le massif de Belledonne.
Géologie
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L'été présente des périodes chaudes, mais qui peut être modérée en fonction de l'altitude. En hiver, au niveau de la vallée, si les chutes de pluie peuvent être importante, la neige est la plupart du temps peu abondante et ne se maintient pas dans la durée. Les chutes de neige sont cependant plus marquées en altitude.
Hydrographie
Le torrent du Bréda, d'une longueur de 32,1 kilomètres[1] borde la partie septentrionale du territoire de la commune avant de rejoindre l'Isère à Pontcharra.
Voies de communication et transport
La commune est située à l'écart des grands axes de communications mais elle est bordée dans sa partie septentrionale par la RD925b puis la RD525b, route qui relie Pontcharra à Détrier puis Chamousset (Savoie).
La gare SNCF la plus proche de la commune est la gare de Pontcharra, celle-ci, située à environ 5 km de la commune et présente un rôle majeur à l'échelle de la vallée du Grésivaudan et de la communauté de communes du Pays du Grésivaudan.
Urbanisme
La région de Saint-Maximin (en haut de la photo) et Pontcharra (en bas)
Typologie
Saint-Maximin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pontcharra, une agglomération inter-départementale regroupant 5 communes[5] et 9 433 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (68,6%), prairies (21,6%), zones agricoles hétérogènes (7,4%), zones urbanisées (2,4%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits et écarts
La commune comprend de nombreux hameaux, dont notamment:
Avalon (ou Avallon), emplacement où était situé le château, dont des restes du rempart forment les murs de maisons du hameau. La tour de guet tour des Chartreux a été reconstruite sur son ancienne base.
les Bretonnières
les Ripellets
les Bruns
le Crêt
les Rojons
la Dobo
Repidon, où se trouve la mairie et l'église
Varanger
le Mouret
Saint-Maximin le Vieux
la Combe
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Isère.
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Maximin est situé en zone de sismicité no4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].
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Toponymie
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Histoire
Article connexe: Histoire de l'Isère.
1135: naissance du futur saint Hugues de Lincoln au château d'Avalon.
1150: Hugues d'Avalon entre à la Grande Chartreuse. Il fut curé de Saint-Maximin avant de rentrer chez les chartreux[13].
1186: - Hugues d'Avalon sacré évêque.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1989
2008
Marie-Louise Spezini
DVG
2008
2014
René Pois-Pompée
SE
2014
2019
Jacques Viret
SE
2019
2020
Michel Poinson
SE
2020
En cours
Olivier Roziau
Jumelages
Coopération décentralisée avec les communes maliennes de Dembella, Tella, Benkadi et Blendio.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 656 habitants[Note 3], en augmentation de 2,82% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
681
708
742
714
971
956
960
920
880
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
835
829
757
769
721
740
659
676
658
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
585
564
508
518
506
504
493
423
391
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
384
400
432
476
539
600
620
638
659
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
656
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipements culturels et sportifs
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Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
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Économie
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du «Bois de Chartreuse», la première AOC de la filière Bois en France[18].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Maxime de Saint-Maximin
Patrimoine civil
La tour d'Avalon.
Tour d'Avalon des XIVeetXIXesiècles[19], appelée aussi tour d'Avallon ou tour des Chartreux; reconstruite en 1896 par les chartreux sur les ruines d'une tour de guet du château natal d'Hugues d'Avalon[20]. Le château appartenait aux Romestang d'Avalon, nobles du haut-Grésivaudan et date d'avant 1049[21].
La tour fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [22].
Maison forte de la Tour Brune d'Avalon: cette tour est attesté dès 1250 avec ses courtines. Elle se trouvait en contrebas du château, édifié sur la motte, et s'est trouvée englobée dans la nouvelle enceinte urbaine qui fut construite au début du XIVesiècle pour fermer le bourg neuf[23].
Maison forte de la Coubassière ou Combassière[19].
Maquette du bourg médieval de Saint-Maximin, à la mairie[19].
Une maison forte dite d'Avalon du XIIIesiècle, disparue, se trouvait probablement près de la porte orientale du bourg vieux. Cité en 1339, elle était propriété des héritiers de Aymon de Saint-Pierre[19].
Une autre maison forte disparue est celle des sires de Beaumont qui se trouvait entre la Maison forte de Saint-Pierre et la Tour d'Avalon, dont on voit une tour circulaire au vieux bourg, près de l'angle Sud-Est, sur des anciennes cartes postales. Il subsiste une empreinte au sol de cette tour, le reste ayant complètement disparu[19].
Autre maison forte disparue, la maison forte au lieu-dit du Ratier[19].
Personnalités liées à la commune
le docteur François Billerey (1775-1839), thermaliste et professeur de médecine, condisciple et ami du docteur Laennec.
Héraldique
Saint-Maximin (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
La Seigneurie des archevêques-comtes de Tarentaise de Jacqueline Roubert paru dans le N° 6, V, 1961 des mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie
Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère: Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 487-495.
Élisabeth Sirot, Noble et forte maison: L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIesiècle au début du XVIesiècle, Paris, Editions Picard, , 207p. (ISBN978-2-7084-0770-1).
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