Saint-Maurice-la-Clouère est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Maurice-la-Clouère | |
![]() L'église Saint-Maurice. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou |
Maire Mandat |
Laurent Doret 2020-2026 |
Code postal | 86160 |
Code commune | 86235 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Mauriciens |
Population municipale |
1 299 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 22′ 47″ nord, 0° 24′ 46″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 139 m |
Superficie | 39,60 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Gençay (banlieue) |
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lussac-les-Châteaux |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Gizay | Vernon | |
Marnay | ![]() |
Saint-Laurent-de-Jourdes |
Gençay | Brion |
La région de Saint-Maurice-la-Clouère présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1] :
En 2006, 85 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 13 % par des forêts et des milieux semi-naturels, et 2 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides … constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.
La commune est traversée par la Clouère sur 8,1 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Ferrière Airoux_sapc », sur la commune de La Ferrière-Airoux, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 771,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 24 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Saint-Maurice-la-Clouère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gençay, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 3 049 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,5 %), zones agricoles hétérogènes (37,4 %), forêts (13,7 %), prairies (6,6 %), zones urbanisées (1,9 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Maurice-la-Clouère est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Clouère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1985, 1993, 1995, 1999 et 2010[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[29]. 92,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[25].
La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Civaux, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 9]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 10],[31],[32].
Saint-Maurice-la-Clouère accueille favorablement les idées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme le brûlement des titres féodaux le [33], la levée en masse[34] ou encore la célébration de la prise de Lyon ou de la victoire après le siège de Toulon[35].
En 1848, avec la Révolution française de 1848 et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté, et survit jusqu’en 1950[36]. Enfin, un arbre est planté en 1919, pour fêter la victoire de la République et du droit des peuples : cet ormeau meurt dans les années 1960[37].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1977 | mars 2008 | Yves Girard | PS | |
mars 2008 | mars 2020 | Michel Pain[38] | ||
mars 2020 | Laurent Doret | Sans Etiquette |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assise de la Vienne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2019, la commune comptait 1 299 habitants[Note 11], en augmentation de 1,88 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 086 | 936 | 935 | 760 | 1 079 | 1 238 | 1 213 | 1 276 | 1 319 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 310 | 1 226 | 1 225 | 1 158 | 1 173 | 1 168 | 1 233 | 1 225 | 1 165 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 220 | 1 233 | 1 192 | 1 153 | 1 108 | 1 075 | 1 083 | 1 014 | 1 028 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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907 | 910 | 852 | 825 | 952 | 1 058 | 1 076 | 1 110 | 1 188 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 303 | 1 299 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 29 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
L'évolution des naissances et décès de 1968 à 2007 est la suivante (INSEE) :
L'évolution des naissances et décès de 1999 à 2008 est la suivante (INSEE) :
La répartition de la population de la commune par âge en 2007 est la suivante selon l'INSEE :
Selon la Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[43], il n'y a plus que 37 exploitations agricoles en 2010 contre 39 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont un peu diminué et sont passées de 2 953 hectares en 2000 à 2 946 hectares en 2010[43]. 42 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 18 % pour les oléagineux (colza et tournesol), moins de 1 % pour les protéagineux (pois essentiellement), 24 % pour le fourrage et 11 % reste en herbes. En 2000,4 hectares (2 hectares en 2010) étaient consacrés à la vigne[43].
8 exploitations en 2010 (contre 10 en 2000) abritent un élevage de bovins (750 têtes en 2010 contre 616 têtes en 2000). Les élevages de volailles ont disparu au cours de cette décennie (790 têtes réparties sur 13 fermes en 2000)[43].
21 exploitations en 2010 (contre 19 en 2000) abritent un élevage d'ovins (5 270 têtes en 2010 contre 4 341 têtes en 2000)[43]. C'est un des élevages importants du département de la Vienne qui, en 2011, comptait 214 300 têtes[44].
L'élevage de caprins a connu une baisse : 1 672 têtes en 2000 répartis sur 7 fermes contre 723 têtes en 2010 répartis sur 6 fermes[43]. C’est encore un des troupeaux non négligeables du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[45]. Cette forte baisse est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou- Charente, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite et encouragé l’adaptation structurelle des élevages restants[46]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[44]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « Chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[46].
À cet endroit se trouvait déjà au XVe siècle un château féodal appartenant à une « Dame de L'Audonnière », il fut remplacé au XVIIIe siècle par ce château de plaisance Louis XV situé dans un parc et surplombant un canal alimenté par la Clouère. Le parc remodelé en partie dans le goût anglais au début du XIXe siècle, comporte quelques beaux arbres tels que cèdres, séquoias, tulipiers, pins d'Italie, platanes, cyprès chauve... La grille qui défend l'accès depuis la rue Principale, est installée à la Restauration.
Un bois de chênes, un rebord de vallée et une courbe de la Clouère dessinent le cadre de ce domaine, construit au XVIIe siècle pour des notables poitevins. Une grille en fer forgé donne accès à une cour d'honneur.
Il est possible de visiter les extérieurs du château : la terrasse, les écuries, la sellerie, la buanderie, le four à pain, la chapelle et le pigeonnier. De même, les intérieurs sont accessibles : salon, salle à manger, salon oriental, billard et chambre d'apparat.
Le château est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1989 pour ses communs, le parc, la cour, la clôture, les piliers, élévation et logis, la toiture et la grille.
La commune possède des paysages variés qui sont liés à l’histoire géologique et agricole régionale. Le long des vallées, les anciennes prairies de fauche ou de pacage des bœufs sont devenues ou redevenues des zones et des écosystèmes bio divers. Des peupliers certes, mais aussi des roseaux, des aulnes, des saules et des frênes ont reconstruit une richesse naturelle devenue rare et même protégée pour certaines parcelles.
Des animaux en voix de régression, oiseaux, amphibiens, insectes et même moules d’eau douce, y trouvent un refuge indispensable. Des « voyageurs » africains et européens viennent y migrer (développement éventuels). La particularité est aussi, sur la commune, celle des « zones humides perchées » comme le Bois de l’eau à Chantemerle. Avant les drainages importants de ces dernières décennies, une bonne partie du Poitou était caractérisé par ces landes forestières qu’on dénomme brandes. Ces parcours à bétail des vacheries (sorte de ranchs médièvaux). Cette réserve de fourrage et surtout de fagots pour la cuisson du pain et des tuiles, ces landes sont restées prisées, pendant au moins deux millénaires. Réserves de gibier, indispensables pour la sauvegarde de certaines espèces comme l’Outarde canepetière, quelques bois et bruyères deviennent des refuges de biodiversité.
Depuis 2003, le Conservatoire d’espaces naturels (CEN) de Poitou-Charentes et l’ensemble de ses partenaires s’impliquent dans la préservation des derniers espaces de « rouches », saussaies, roselières et forêt alluviale du Val de Clouère. En partenariat avec des propriétaires privés, 12 hectares sont gérés au profit de paysages originaux, uniques mais également pour la faune et de la flore spécifique à ces milieux. En effet, la Rousserolle effarvatte et le Bruant des roseaux trouvent, dans ces lieux, la quiétude et les habitats nécessaires à leur nidification ou à leur hivernage.
Un sentier d’interprétation très original présente à partir de médias interactifs, l’histoire, les spécificités, le paysage, la faune et la flore de ce patrimoine naturel exceptionnel en Vienne. Le balisage dit de « l’Effarvatte » flèche sur près de 12 km (3 h) une randonnée pédestre où le Conservatoire invite le randonneur à découvrir les paysages des plateaux agricoles, les hameaux ruraux et à traverser à plusieurs reprises le Val de Clouère et ses zones humides sauvages.
Les ambiances alternent et chaque zone humide (Les Cosses, la Liardière, Brion) possède des équipements pédagogiques spécifiques mettant en lumière l’une des caractéristiques propres aux zones humides.
Le plateau de Fontcoudreau est situé à une dizaine de kilomètres à l’Est de Gençay. Le site est à cheval sur plusieurs communes : Brion, Dienné, Saint-Laurent-de-Jourdes, Saint-Maurice-la-Clouère et de Vernon. C'est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[48].
Le relief du plateau est très homogène. Son altitude moyenne est de l’ordre de 130 mètres. Il est constitué de calcaires et d’argiles lacustres. Sur ces sols de « terres fortes » très argileux, tantôt saturés ou calcaires, tantôt acides et riches en cailloux et blocs de meulières, plusieurs dizaines de mares ont été créées autrefois par l’homme pour l’extraction de marne. Ces mares sont dispersées au sein d’un paysage semi-naturel où les prairies pâturées et les haies bocagères dominent, interrompues par quelques bosquets.
Elles constituent de nos jours un habitat de choix pour une faune d’amphibiens d’une diversité exceptionnelle (12 espèces différentes recensées) qui a justifié son classement et sa protection. Y ont été recensés:
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