Saint-Maurice-Colombier est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Maurice et Colombier.
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Saint-Maurice-Colombier | |
Mairie de Saint-Maurice-Colombier | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Montbéliard |
Intercommunalité | Pays de Montbéliard Agglomération |
Maire Mandat |
Jacques Demangeon 2020-2026 |
Code postal | 25260 |
Code commune | 25524 |
Démographie | |
Population municipale |
903 hab. (2019 ![]() |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 26′ 34″ nord, 6° 38′ 43″ est |
Altitude | Min. 292 m Max. 491 m |
Superficie | 13,29 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bavans |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-maurice-colombier.fr/ |
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Les habitants de Saint-Maurice-Colombier sont appelés les Saint-Maurice et les Colombier-Châtelot.
Saint-Maurice-Echelotte (Sancto Mauricio en 1040, 1143 ; Saint Moris, Saint Moris sur Doux en 1298 ; Sainct Moris en 1520, 1593 ; Saint Mauris en 1633, Saint Maurice en 1670 ; Echelotte en 1598, 1690). Associée depuis le à Colombier-Châtelot (Colombier en 1187 ; Colombier devant le Chestellat en 1350 ; Colombier devant le Châstelot en 1389, 1434 ; Colombier le Chastelot en 1544 ; Collombié le Chastellot en 1621 ; en patois : Coulombie-Tchaitelot)[1].
![]() |
La Prétière | Colombier-Fontaine | ![]() | |
N | ||||
O Saint-Maurice-Colombier E | ||||
S | ||||
Blussangeaux | Sourans | Villars-sous-Écot |
Saint-Maurice-Colombier est située dans située dans le nord du Doubs, à 7 km de L'Isle-sur-le-Doubs par la route, ainsi qu'à 20 km de Montbéliard. Le village se situe donc sur un axe de communication entre L'Isle-sur-le-Doubs et Montbéliard, et plus généralement, dans un axe Rhin - Rhône. Cela se traduit par un axe routier (D663, autoroutier (A36), ferroviaire et anciennement fluvial (canal) important qui profite au village. Ce réseau de transport voué à une desserte régionale ou nationale est situé au nord du village. Voué à une desserte locale et départementale, les D 297 et D 421 irriguent des communes plus à l'intérieur du département.
Saint-Maurice-Colombier est baignée par le Doubs, et s'installe donc dans son bassin versant. En parallèle, le ruisseau du Bié draine les reliefs au sud et s'écoule dans le village.
Saint-Maurice-Colombier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,1 %), prairies (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), zones urbanisées (6,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Échelotte est un hameau proche de Saint-Maurice-Colombier, ancien chef-lieu de la seigneurie du Châtelot. Le territoire du hameau, fondé en 1690, faisait partie du fief de Beutal et de Bretigney que tenait Jean-Marie de Seubert, agent diplomatique du prince de Montbéliard. Jean-Marie Seubert avait fait venir des cultivateurs de la région de Neuchâtel (Suisse) afin de défricher les terres d'Échelotte et d'y construire des habitations. Parmi ces colons se distinguait Jacques Jacquot, (? - 1724), originaire de Combes-du-Locle, qui devint propriétaire de plus de seize hectares. Après le décès sans héritiers de Jean-Marie Seubert, le comte de Montbéliard, Léopold-Eberhard de Wurtemberg, réunit le fief à son domaine et l'intégra à la seigneurie du Châtelot le [9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Alain Galliot[10] | ||
mars 2014 | En cours (au 31 mai 2020) |
Jacques Demangeon [11] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
SE | Retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 903 habitants[Note 4], en augmentation de 1,23 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
350 | 414 | 424 | 481 | 494 | 596 | 593 | 623 | 622 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
606 | 599 | 575 | 550 | 558 | 526 | 476 | 470 | 404 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
374 | 363 | 378 | 360 | 320 | 322 | 291 | 286 | 299 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
314 | 344 | 598 | 742 | 729 | 719 | 849 | 886 | 892 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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907 | 903 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D’azur au pont d’une arche alésé et abaissé d’argent, accompagné en chef à dextre d’une tout d’or et à senestre d’une église aussi d’argent et en pointe d’une tierce en pal alésée et ondée aussi d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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