Saint-Martin-le-Gréard est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 567 habitants[Note 1].
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Saint-Martin-le-Gréard | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Maire Mandat |
Nicolas Dubost 2020-2026 |
Code postal | 50690 |
Code commune | 50519 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Martinais |
Population municipale |
567 hab. (2019 ![]() |
Densité | 198 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 33′ 27″ nord, 1° 39′ 03″ ouest |
Altitude | Min. 62 m Max. 126 m |
Superficie | 2,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Cherbourg-en-Cotentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cherbourg-en-Cotentin-3 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintmartinlegreard.fr |
modifier ![]() |
Peuplée de 567 habitants pour une superficie de 288 hectares, la commune est un peu excentrée au nord-ouest de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 12 km au sud de Cherbourg, à 14 km à l'est des Pieux, à 14 km au nord de Bricquebec et à 15 km au nord-ouest de Valognes[1].
Le point culminant (126 m) se situe au nord-ouest, près du lieu-dit la Haute Lande. Le point le plus bas (59/62 m) correspond à la sortie de la Douve du territoire, au sud-est. La commune est bocagère.
Traversée par la départementale no 56, Saint-Martin-le-Gréard est bordée par cinq communes : Hardinvast, Tollevast, Brix, Breuville et Couville. Saint-Martin-le-Gréard est composée de cinq villages principaux, le Bourg, le Bauché, les Calais, les Roumy et l'Écluse. On lui attribue huit hameaux, le hameau Lecarpentier, les Liais, l'Oraille, le Palais, les Martins, la Mare Vernier, la Haute Lande, et les Patous.
Hardinvast, Couville |
Hardinvast | Hardinvast, Tollevast |
Couville | ![]() |
Brix |
Breuville | Breuville | Breuville |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et qui se trouve à 9 km[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Martin-le-Gréard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78,4 %), zones urbanisées (13,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), forêts (2,6 %), terres arables (1,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sannctus Martinus vers 1000[21], vers 1150 Sanctus Martinus le Girart[22], puis en 1280 Sancti Martini le Guérart, en 1321 Saint Martin de Guérart, 1398 Saint Martin de Gréard, 1410 Saint Martin de Gréart, pour devenir Saint Martin le Gréard.
La paroisse est dédiée à Martin de Tours.
Gréard est un patronyme typique du Cotentin, forme contractée de Guérard (forme normanno-picarde de Gérard), tout comme Grard (cf. Gratot, Graville).
Le hameau de l'Écluse n'est pas situé sur la Douve comme on pourrait s'y attendre. En effet, d'après Jean Adigard des Gautries, il s'agit d'une altération de *Coléglise / *Coliglise (Coleclesia vers 1000), c'est-à-dire une chapelle bâtie ou sur la propriété d'un certain Koli, anthroponyme scandinave tout comme Arnketill dans Arthéglise ou Búi dans Buglise (Seine-Maritime, Buiglise XIe siècle).
Le gentilé est Saint-Martinais.
Saint-Martin-le-Gréard dépendait de la baronnie de Brix et fut donnée aux abbés de Saint-Sauveur-le-Vicomte en 1114 par Adam de Bueys, baron de Brix.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 1953 | Auguste Hamel | ||
1953 | 1959 | Charles Poisson | ||
1959 | 1977 | Henri Pesnel | ||
1977 | mars 2001 | Pierre Brad | SE | |
mars 2001[24] | mai 2020 | Philippe Lamort[25] | SE | Technicien EDF |
mai 2020[26] | En cours | Nicolas Dubost | SE | Responsable technico-commercial |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2019, la commune comptait 567 habitants[Note 8], en augmentation de 17,88 % par rapport à 2013 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Saint-Martin-le-Gréard est la commune la moins peuplée du canton de Cherbourg-Octeville-Sud-Ouest.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
212 | 210 | 264 | 319 | 314 | 282 | 301 | 269 | 251 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
235 | 227 | 237 | 235 | 218 | 260 | 219 | 204 | 205 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
179 | 197 | 202 | 186 | 182 | 168 | 167 | 180 | 167 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
166 | 153 | 153 | 208 | 216 | 264 | 316 | 350 | 418 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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490 | 567 | - | - | - | - | - | - | - |
Les habitants décidèrent de faire bâtir une petite chapelle, et de prendre pour saint patron saint Martin. L’église fut construite en trois étapes, les premières fondations remontent au XIIe siècle. L'abbé Adam, prêtre de Sottevast fut chargé d’agrandir cette chapelle. Quelques années plus tard, l'abbé Lepigeon, prêtre de Colomby, avec ses habitants, élargirent le chœur et bâtirent une nouvelle sacristie. Cette petite église possède des biens importants, un presbytère avec dix hectares de terre, et un titre de succursale. Pendant la Révolution, en 1791, le bâtiment et les champs furent vendus à l’enchère, à un des habitants, M. Voisin. Actuellement, on peut voir la statue de saint Martin, à gauche du maître-autel provenant de Bricquebec, et daté entre le XVIIe siècle et Premier Empire. La tour construite en pierre de Couville date de 1875. Une statue en pierre calcaire polychrome du XIXe, en l'honneur de saint Fiacre. À droite, un autel orné de la Donation du Rosaire, bois peint et doré en partie du XIVe et XVIIe siècles. Les vitraux actuels ont remplacé ceux détruits lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans le cimetière qui entoure l’église, on peut voir un calvaire du XVIIe, ainsi que des pierres tombales des XVIe et XVIIe siècles, à gauche de l'allée centrale. L'église est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Sainte-Bernadette du doyenné de Cherbourg-Hague[31].
Au hameau de l'Écluse, une ferme garde encore les restes d'une demeure du XVIe. Cette ancienne sergenterie dépendant de la baronnie de la Lutumière à Brix, berceau des rois d'Écosse. Actuellement, il reste un puits, des fenêtres à meneaux, une porte à accolade, une vaste cheminée, un écu lisse.
Vers le hameau Roumy, sur la pente de la vallée de l'Ouve (la Douve), une source modeste porte le nom original et poétique de source des secrets. Mais nul dit l'origine de ce nom romanesque. C'est une autre source appelée la Delle, nom probablement d'origine germanique pré-scandinave, signifiant « pièce de terre » que l'on peut voir au hameau Palais. Il est probable qu'il y ait en cet endroit, quelques vestiges de présence ancienne, du moins médiévale.
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