Saint-Martin-de-Bernegoue est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Martin-de-Bernegoue
L'église Sainte-Marie-Madeleine.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Deux-Sèvres
Arrondissement
Niort
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Niortais
Maire Mandat
Frédéric Nourrigeon 2020-2026
Code postal
79230
Code commune
79273
Démographie
Population municipale
795 hab. (2019 )
Densité
45 hab./km2
Géographie
Coordonnées
46° 14′ 13″ nord, 0° 20′ 53″ ouest
Altitude
Min. 28 m Max. 88 m
Superficie
17,75 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Niort (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de la Plaine niortaise
Législatives
Première circonscription
Localisation
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Saint-Martin-de-Bernegoue
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Saint-Martin-de-Bernegoue
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Saint-Martin-de-Bernegoue
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Saint-Martin-de-Bernegoue
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Géographie
Le village de Bernegoue est constitué d’un espace de bâti ancien composé essentiellement de fermes et actuellement parsemé de construction récentes. Le bourg est constitué essentiellement de constructions anciennes. La commune de Saint-Martin-de-Bernegoue se particularise par son urbanisation linéaire le long de la route départementale 104.
La commune fait partie de la plaine Niort-Brioux qui s'étend du Marais poitevin au plateau mellois. La plaine est, à cet endroit, essentiellement composée de calcaires jurassiques (calcaires séquaniens).
Le territoire communal est principalement caractérisé au sud par un paysage d’openfield. Au nord, les coteaux qui descendent sur la "plaine" de Prahecq, sont en fait la seule ligne de force marquant le paysage. À cet endroit, se rencontre une trame bocagère d'une certaine ampleur en contraste avec l'openfield localement dominant.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Chize», sur la commune de Villiers-en-Bois, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4°C et la hauteur de précipitations de 788,4 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Niort», sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 13 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5°C pour la période 1971-2000[11] à 12,5°C pour 1981-2010[12], puis à 12,8°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-de-Bernegoue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (86,8%), zones agricoles hétérogènes (8,1%), zones urbanisées (4,1%), prairies (1%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Martin-de-Bernegoue est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martin-de-Bernegoue.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 99,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Histoire
Les premières mentions de Bernegoue datent de 1244 dans les livres de comptes d’Alphonse de Poitiers sous la dénomination de Bernagoies ou Bernegoe. On la retrouve en 1280 orthographiée Bernagoy puis vers 1475 seigneurie de Bernagouhé. En 1555, elle se nomme Bernagoue, en 1648, Saint Martin de Bernegoue, en 1782 Sainte Marie Madeleine et enfin c'est en 1800 qu'elle prend le nom définitif de Saint-Martin-de-Bernegoue.
Le patronyme de Bernegoue est peut-être l'acronyme de "berge", d'origine gauloise, qui désigne le bord d'un chemin et "groie", une terre argileuse de médiocre qualité parsemée de fragments calcaires.
Quant au patronyme de saint Martin, il vient du légionnaire Martin qui naquit en Pannonie (Hongrie) vers 316. Il entra dans la légion à l'âge de15 ans et fut nommé officier à Amiens. C'est là, durant l'hiver 354, que Martin coupa son manteau avec son glaive pour en donner la moitié à un pauvre. La nuit suivante, il vit le Christ apparaître en songe. Il demanda alors le baptême. En 356 il se rend auprès de l’évêque Hilaire de Poitiers, et c'est en 371 qu'il devint évêque de la ville de Tours où il meurt en 397.
Saint-Martin-de-Bernegoue fut pendant tout le Moyen Âge rattachée au marquisat de Fors. C'est vers 1611 que Saint-Martin-de-Bernegoue devint une seigneurie à part entière. En 1791, la paroisse de Saint-Martin-de-Bernegoue fut rattaché au canton de Prahecq. D'abord fidèle au régime napoléonien, la commune de Saint-Martin-de-Bernegoue devint petit à petit hostile au régime, refusant d'y envoyer ses conscrits en 1812. Par la suite, la commune fut indifférente à la succession de régimes politiques en France avant de se rallier définitivement à la République.
Une première église paroissiale, placée sous le vocable de sainte Marie-Madeleine, fut construite au XIIesiècle à Bernegoue à côté du "chastel seigneurial" et du cimetière aux environs de l'actuel Logis d'en Bas. Elle fut entièrement détruite en 1568 lors des guerres de religion. Il ne reste plus aujourd'hui que le puits de l'ancien presbytère.
L'église actuelle est une ancienne chapelle datant du XIIesiècle. Elle devint l'église paroissiale au XVIesiècle, à nouveau placée sous le patronage de sainte Marie Madeleine. Elle possédait 3 cloches qui furent jetées dans la Sèvre à Niort en 1793[réf.nécessaire][précisionnécessaire]. La cloche actuelle fut installée en 1844.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mai 2020
En cours
Frédéric Nourrigeon
SE
mars 1994
mai 2020
Jean-Martial Fredon
SE
La mairie de Saint-Martin-de-Bernegoue.
La commune est membre de la communauté d'agglomération du Niortais.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 795 habitants[Note 9], en diminution de 0,25% par rapport à 2013 (Deux-Sèvres: +0,87%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
522
390
451
488
493
498
484
514
482
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
474
471
462
469
501
513
509
428
411
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
388
400
426
412
414
412
428
396
393
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
384
378
380
564
676
697
731
738
793
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
779
795
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Sainte-Marie-Madeleine.Le lavoir du Clan Saint-Martin.
La petite église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine et son clocher extérieur.
La mairie, de type «Jules Ferry», avec ses deux salles de classe de part et d'autre du corps de bâtiment principal.
Le monument à l'An 2000, réalisé par les enfants de la commune.
Le chemin vert.
Le Clan Saint-Martin, petite marre issue d'un lavoir alimenté par un puits.
Le petit stade, avec une pelouse synthétique, situé à côté de la Figère.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
Abbé Demellier et Claude-André Fougeyrollas, fascicule sur Saint-Martin-de-Bernegoue.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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