Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois (Saint-Martinoises).
Géographie
Situation et description
La commune est située au sud-est de l'agglomération grenobloise et elle est rattachée à la communauté de communes Le Grésivaudan, au pied du massif de Belledonne.
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Climat
Article connexe: Climat de l'Isère.
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Hydrographie
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Voies de communication
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Villages et hameaux
Saint-Martin d'Uriage possède un vaste territoire communal qui comprend les entités suivantes:
Saint-Martin, le centre bourg principal, qui a donné son nom à la commune
Saint-Nizier
Le Pinet d'Uriage
Villeneuve d'Uriage
Uriage-les-Bains, établi en fond de vallée du Sonnant[1], le long de la D 524, station thermale dont les eaux étaient déjà appréciées à l'époque romaine et qui a pris son essor au XIXesiècle.
Lieux-dits et écarts
le Sonnant d'Uriage
le Bouloud
les Rossins (de Corps et de Saint Nizier)
Corps d'Uriage
le Penet
la Ronzière
le Belin
les Ferrats
la Grivolée
les Cortières
les Eaux
la Croix de Pinet
les Izards
le Rocharey
le Replat (de Pinet et de Bouloud)
les Rapeaux
les Oddoz
le Bit
la Planchette
les Planches
la Relatière
le Replaton
les Bonnets
les Angères
la Richardière
Villeneuve
le Chenevas
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-d'Uriage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vizille, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[5] et 20 211 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (63,8%), prairies (16,8%), zones urbanisées (10,8%), zones agricoles hétérogènes (7,7%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Isère.
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Martin-d'Uriage est situé en zone de sismicité no4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais en limite de la zone no3[11].
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Toponymie
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Histoire
Article connexe: Histoire de l'Isère.
Les premières traces d'occupation humaine remonte aux Allobroges. Le territoire est romanisé après les victoires romaines de 121 avant JC. On y implante entre le Ier et le IVe siècle l’établissement thermal sans doute le plus important de Gaule: Urentes Aquae[13],[14].
Au XIe siècle, un certain Alemanus, probablement chevalier-guerrier-mercenaire, reçoit le terroir d’Uriage de l’évêque Isarn en récompense de sa participation à la défense du diocèse, repris aux Sarrasins. Alemanus est le premier seigneur d’Uriage connu, et à l’origine de la puissante famille féodale Alleman, fidèle des Dauphins, qui essaime dans tout le Dauphiné. Il fait tout d'abord ériger une tour de bois, qui deviendra rapidement château fort[14].
La seigneurie d'Uriage, vassale du Dauphin, est érigée en baronnie en 1496. Cette faveur est accordée par Charles VIII à Soffrey Alleman[15], cousin et frère d'armes du chevalier Bayard, certainement en reconnaissance des très nombreux services rendus par la famille Alleman au pouvoir royal[14].
Saint-Martin-d'Uriage, comme les communes voisines, fut secouée par les guerres de religion entre catholiques et protestants qui ensanglantèrent la France au cours des XVIesiècle et XVIIesiècle (voir la Bataille de Jarrie, appelée aussi bataille d'Uriage)[réf.souhaitée].
Lors de la Révolution Française, Nicolas-François de Langon, seigneur d'Uriage, participe en tant que député à l'assemblée de Vizille puis aux États généraux de 1789[14].
À partir de 1821, Madeleine-Françoise de Langon, marquise de Gauteron (ou Gautheron), propriétaire du château d’Uriage, fait édifier sur son domaine un premier établissement thermal à la condition que le lieu soit réservé aux soins des indigents. A sa demande, la route d’Uriage à Gières par la gorge du Sonnant est rendue carrossable. Son neveu et héritier, Louis de Saint-Ferriol (1814-1877) oeuvre pour le développement de la commune[14].
Durant la Première Guerre mondiale, Uriage accueille un hôpital militaire. Il est inauguré le 10 septembre 1914. Fonctionnant dans un premier temps comme une annexe de l’hôpital militaire de Grenoble, il devient l’Hôpital Complémentaire no42 le 1er avril 1915[réf.souhaitée].
Durant la Seconde Guerre mondiale, le château d'Uriage a été choisi par le Régime de Vichy pour abriter l'École des cadres d'Uriage, remplacée en 1943 par l'École des cadres de la Milice[réf.souhaitée].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Isère.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
juin 1995
mars 2008
Jeannine Creissels
DVG
mars 2008
mars 2014
Bruno Murienne
mars 2014
En cours
Gérald Giraud
SE-ÉCO
Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.
Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 5 512 habitants[Note 3], en augmentation de 1,72% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 916
1 893
1 896
2 171
2 454
2 380
2 591
2 600
2 400
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 435
2 234
2 252
2 253
2 139
2 165
2 211
2 023
1 917
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 784
1 661
1 630
1 407
1 374
1 314
1 253
1 293
1 659
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 354
1 511
1 815
2 527
3 678
4 794
5 105
5 147
5 424
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
5 398
5 512
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Festivités
Depuis 2002 a lieu à la fin de l'été le festival gratuit Uriage en Voix[20].
Enseignement
La commune, qui est rattachée à l'académie de Grenoble
Historiquement, le quotidien à grand tirage régional Le Dauphiné libéré consacre de façon régulière dans son édition de Grenoble et du sud-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de l'agglomération, quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Chapelle de Saint-Nizier, à Saint-Nizier d'Uriage, datant de 1675, inscrite partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du , à protection de l'autel majeur et des décors peints[21]. Située dans le petit cimetière du hameau, elle a été restaurée dans les années 2000. Elle abrite un tableau de 1757 représentant les deux patrons, saint Nizier et saint Denis, des fresques murales à l'italienne en trompe-l'œil, un autel en stuc peint et une chaire en bois de noyer surmontée d'un dais[22],[23].
Chapelle Saint-Ferréol, au Pinet d'Uriage[24]. La chapelle est équipée de deux cloches installées en 1849. Plusieurs œuvres du sculpteur Pierre Szekely agrémentent la chapelle[25]: ferrures de la porte, mobilier, lustre, portrait spirituel de saint Ferréol.
Église Saint-Martin, à Saint-Martin d'Uriage (centre-bourg), inaugurée en 1876 et bâtie en ciment Vicat[26]. Le clocher carré surmonté d’une flèche en tuf de la Balme de Casserousse (Chamrousse) abrite cinq cloches.
Église Saint-Jean-Baptiste, dans le cimetière de Villeneuve d'Uriage. La cloche du 1618 est classée au titre des monuments historiques[27].
Chapelle Saint-Luc, à Uriage-les-Bains[26]. Créée au milieu du XIXesiècle pour les curistes de la station d’Uriage, la chapelle a été entièrement transformée en un style contemporain en 1983 lors de son acquisition par le diocèse de Grenoble.
Chapelle Saint-Nizier
Chapelle Saint-Ferréol au Pinet
Église Saint-Martin
Église Saint-Jean-Baptiste de Villeneuve d'Uriage
Chapelle Saint-Luc à Uriage-les-Bains
Patrimoine civil
Le Château d'Uriage, du XVeetXVIesiècles, fait l'objet d'un classement et d'une inscription partielle au titre des monuments historiques: les façades et les toitures du château à l'exterieur, la grande pièce à rez-de-jardin dite l'Orangerie à l'intérieur sont classés par arrêté du ; le château, sauf les parties classées, est inscrit par arrêté du [28] (copropriété privée; ouverte à la visite durant les journées européennes du patrimoine).
vestiges de la maison forte de Pinet, ou Bâtie d'Argenson, au Pinet d'Uriage. Elle est citée dans les documents de l'enquête de 1338[26].
au lieu-dit Le Mas du Pinet, une ancienne bâtisse avec une tour datée de 1611[26].
Patrimoine culturel
Office de tourisme, dans le bâtiment de l'ancienne gare d'Uriage
Centre culturel du Belvédère: bibliothèque, salle de spectacle dite de l'Oursière (88 places), une salle de réunions (20 places), plusieurs salles d'expositions[29].
Patrimoine naturel
Espace naturel sensible du Marais de Seiglières[30],[31].
Espaces verts et fleurissement
Le parc thermal d'Uriage les Bains[32]: aménagé sous Napoléon III (1852-1870), ce parc était situé entre les établissements thermaux et les hôtels et villas construits lors du développement de la station thermale, au XIXesiècle. Ce parc, d'une surface d'environ 200 hectares, sur 2 km de long, est encore de nos jours un espace accueillant les promeneurs et les flâneurs. Il comporte diverses espèces d'arbres (dont certains sont bicentenaires), un ruisseau, des allées de promenade entre les pelouses, un ruisseau et un petit pont au-dessus de celui-ci, un kiosque à musique et un carrousel.
En , la commune confirme le niveau «une fleur» au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[33].
Personnalités liées à la commune
Sami Bouajila, acteur, y a vécu de 2007 à 2019[34]
Pierre Dunoyer de Segonzac (1906 - 1968), ancien résistant et général de brigade français
Paul Pascalon (1838 - 1914), architecte du casino et du théâtre de l'établissement thermal d'Uriage-les-Bains
Louis de Saint-Ferriol, bienfaiteur de la commune.
La marquise Madeleine Françoise de Gauteron (ou Gautheron), fondatrice de l'établissement thermal d'Uriage.
Baptiste Alexis Victor Legrand, homme politique (né en 1791 - mort à Uriage en 1848).
Nicolas-François de Langon, seigneur d'Uriage député aux Etats Généraux de 1789.
La famille Alleman, seigneurs d'Uriage et de Revel, éteinte au XVIe siècle
Soffrey Alleman, dit le «Capitaine Molard» (? - Ravenne 1512), baron d'Uriage, lieutenant général du Dauphiné, capitaine général des gens de pied de l'armée du roi en Italie, compagnon d’armes de Pierre Terrail de Bayard, dit le chevalier Bayard (1476-1524)
Héraldique, logotype et devise
Blason
D'argent à un écureuil contourné du même issant d'un bouquet de feuille de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère: Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 479-484.
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