Saint-MarcelÉcouter est une commune française d'environ 5 000 habitants, située dans le département de l'Eure en région Normandie, à 3 kilomètres de Vernon (de mairie à mairie).
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Saint-Marcel | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Hervé Podraza 2020-2026 |
Code postal | 27950 |
Code commune | 27562 |
Démographie | |
Gentilé | Saint Marcellois |
Population municipale |
4 425 hab. (2019 ![]() |
Densité | 446 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 49″ nord, 1° 26′ 47″ est |
Altitude | Min. 12 m Max. 141 m |
Superficie | 9,93 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Vernon (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pacy-sur-Eure |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Saint-Marcel est une commune située dans la vallée de la Seine. Elle est située dans l'agglomération de Vernon dont elle est limitrophe.
Le territoire communal s'étend sur 993 hectares.
La commune s'étend sur la rive gauche de la Seine, qui constitue la limite nord-est du territoire communal. Sa situation a flanc de coteau en bord de Seine provoque la résurgence de nombreux ruisseaux qui rejoignent la Seine (Ruisseaux des Morvents, du Rouy notamment)
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968[7] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[11].
Saint-Marcel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vernon, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[15] et 31 736 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (40,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,8 %), forêts (22,2 %), zones urbanisées (19 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), prairies (4 %), eaux continentales[Note 7] (2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 147, alors qu'il était de 2 118 en 2013 et de 2 088 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 92,6 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 66,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,1 % des appartements[I 2].
Selon les données du recensement, la commune compte 272 logements sociaux (13,7 % du parc des résidences principales) en 2008, nombre qui s'est réduit à 260 (13;1 %) en 2018[I 3] et ne respecte donc pas les obligations légales qui lui sont faites par l'article 55 de la Loi SRU qui prescrit au communes de plus de 3 500 habitants de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux. À ce titre, Saint-Marcel a été astreint à des pénalités financières annuelles qui se sont élevées à 18 946 € en 2015[22] ou 23 131 € en 2018[23].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Marcelen 2018 en comparaison avec celle de l'Eure et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (6,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,4 % en 2013), contre 65,3 % pour l'Eure et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Saint-Marcel[I 1] | Eure[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,6 | 85,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1 | 6,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,4 | 8,3 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Marcellus in Longavilla vers 1010 (charte de Richard II)[24], Saint-Marcel-de-Longueville, appellation en usage du XIIIe au XVe siècle (grand cartulaire de Saint-Taurin)[25], Saint-Marcel-lez-Vernon en 1828 (Louis Du Bois)[26].
Saint-Marcel est un hagiotoponyme, l'église est dédiée à hagionyme.
Longueville évoquait la structure d'un terroir en longueur au bord de la Seine[27].
Ce toponyme de Longueville a d'ailleurs été choisi lors de la formation de la commune nouvelle La Chapelle-Longueville depuis le [28] qui est limitrophe du territoire de Saint-Marcel.
Le projet d'unification des communes de Vernon et de Saint-Marcel, promu par le maire, a échoué en [29].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Évreux du département de l'Eure.
Elle faisait partie de 1793 à 1981 du canton de Vernon, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Vernon-Nord[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Pacy-sur-Eure
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Eure.
Saint-Marcel était membre de la communauté d'agglomération des Portes de l'Eure, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Seine Normandie Agglomération, dont est désormais membre la commune.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Eure, la liste DVD menée par le maire sortant Gérard Volpatti obtient ma majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 238 voix (56,09 %, 22 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[31] :
- Gérard Ninin (SE, 418 voix, 18,93 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Pierre Zimmermann (DVG, 356 voix, 16,13 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Jean-Pierre Laurin (SE, 195 voix, 8,83 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 32,59 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Eure, la liste SE menée par Hervé Podraza — ancien maire-adjoint de Gérard Volpatti, qui ne se représentait pas[32] — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 889 voix (54,14 %, 21 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[33] :
- Rémi Ferreira (SE, 583 voix, 35,50 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Michael Barton (SE, 170 voix, 10,35 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin lmarqué par la pandémie de Covid-19, 50,53 % des électeurs se sont abstenus.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1793 | janvier 1808 | Louis Rouland | ||
janvier 1808 | janvier 1813 | Louis Roze | ||
janvier 1813 | décembre 1831 | Pierre Rouland | ||
septembre 1831 | septembre 1840 | Louis Roze | ||
septembre 1840 | septembre 1860 | Paschal Bocage | ||
septembre 1860 | août 1868 | Pierre Boissay | ||
août 1868 | mai 1871 | Charles Brault | ||
mai 1871 | juillet 1875 | Clément Le Mercier | ||
août 1875 | février 1880 | Victor Deroche | ||
octobre 1880 | avril 1908 | Gustave Pichou | ||
mai 1908 | février 1923 | Charles Cheron | ||
février 1923 | février 1941 | Eugène Coisnon | ||
février 1941 | août 1944 | Eugène Lefebvre | ||
août 1944 | juillet 1946 | Marcel Amoravain | ||
juillet 1946 | avril 1947 | Marcel Borgne | ||
avril 1947 | octobre 1947 | Paul Padovani | ||
octobre 1947 | mars 1959 | Denis Blume | ||
mars 1959 | novembre 1963 | Hubert Chevalier | ||
novembre 1963 | mars 1965 | Roland Pichou | ||
mars 1965 | juin 1995 | Guy Gambu[Note 8],[34] | SE | Directeur d'école |
juin 1995 | mai 2020[35] | Gérard Volpatti[36] | UMP → LR | Retraité, ancien conseiller général Président de la CAPE (2008 → 2016) |
mai 2020[37] | En cours (au 13 février 2021) |
Hervé Podraza | SE |
En 2022, la commune a été labellisée « 3 fleurs » pour la vingtième année consécutive par le Conseil national de villes et villages fleuris de France, matérialisant l’évolution du fleurissement vers des problématiques comme l’interdiction des produits phytosanitaires et l'usage de plantes ayant un faible besoin en eau[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2019, la commune comptait 4 425 habitants[Note 9], en diminution de 4,98 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
689 | 757 | 822 | 804 | 441 | 826 | 810 | 805 | 757 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
730 | 754 | 755 | 760 | 795 | 746 | 724 | 730 | 723 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
757 | 769 | 754 | 820 | 1 174 | 1 308 | 1 244 | 1 363 | 1 532 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 701 | 3 470 | 4 198 | 4 434 | 4 398 | 4 982 | 4 971 | 4 967 | 4 657 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 446 | 4 425 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 162 hommes pour 2 284 femmes, soit un taux de 51,37 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 90 ou + | 1,3 |
7,9 | 75-89 ans | 11,6 |
18,6 | 60-74 ans | 18,4 |
23,4 | 45-59 ans | 22,8 |
16,0 | 30-44 ans | 16,4 |
15,4 | 15-29 ans | 13,0 |
17,8 | 0-14 ans | 16,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
6,1 | 75-89 ans | 8,5 |
16,7 | 60-74 ans | 17,4 |
20,9 | 45-59 ans | 20,2 |
18,9 | 30-44 ans | 18,7 |
16,4 | 15-29 ans | 14,9 |
20,4 | 0-14 ans | 18,7 |
![]() |
Blason | Parti : au premier, de gueules à deux léopards d'or l'un sur l'autre, au second coupé : au A) à la grappe de raisin pamprée, adextrée de trois cerises feuillées de deux pièces, le tout au naturel, au B) aussi d'argent à l'église du lieu d'or, essorée et ajourée de sable, au bosquet de trois arbres de sinople brochant à dextre, le tout sur une terrasse du même. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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