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Saint-Marcel-d'Ardèche
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Les habitants sont appelés les Saint-Marcellois et les Saint-Marcelloises[1].
Géographie
Localisée dans le Bas-Vivarais, la commune de Saint-Marcel-d'Ardèche est située dans le département de l'Ardèche. Elle s'étend sur 3 612hectares. Sa limite sud est proche de la rivière Ardèche, qu'elle longe sur environ 200 mètres, tandis que le Rhône la sépare à l'est des départements de la Drôme et de Vaucluse. Le climat y est de type méditerranéen avec une végétation de chênes verts, genévriers et de garrigues sur quelque 1 600hectares; mais les collines et les plaines qui dominent les terrasses du Rhône comportent des zones très fertiles sur 1 700hectares environ.
Son paysage est alors composé d'une mosaïque de cultures (melons, asperges, arbres fruitiers, maïs, blé, tournesol, amandiers), mais la vigne domine, avec plus de 800hectares au début des années 2000[2], une large part des surfaces étant en appellation d'origine contrôlée Côtes du Rhône et Côtes-du-rhône-villages.
Lieux-dits, hameaux et écarts
Malherte - Salivaud - Nigoulen - Granouillet
Trignan[Note 1] (ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dite Saint-Jean d'Artignan, réunie avec la commanderie de Jalès en 1383[3] bien après la dévolution des biens de l'ordre du Temple[4], au sein du grand prieuré de Saint-Gilles; chapelle médiévale Saint-Sulpice)
Communes limitrophes
Saint-Marcel-d'Ardèche est entourée de sept communes[5], réparties géographiquement de la manière suivante:
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Climat
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Urbanisme
Typologie
Saint-Marcel-d'Ardèche est une commune rurale[Note 2],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (41,9%), forêts (24,5%), zones agricoles hétérogènes (16,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,1%), zones urbanisées (1,2%), eaux continentales[Note 4] (1,1%), terres arables (0,1%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Voies de communication et transports
Transports en commun
Gare de Saint-Just - Saint-Marcel.
Située sur la rive droite du Rhône (ligne Givors - Nîmes), la gare de Saint-Marcel-d'Ardèche, dite de Saint-Just - Saint-Marcel, n'est plus desservie par le trafic voyageurs, comme d'ailleurs toutes les gares ardéchoises. Le bâtiment est aujourd'hui une habitation particulière.
Saint-Marcel-d'Ardèche est desservie par les bus du conseil général de l'Ardèche.
Histoire
Le peuplement du territoire constituant la commune de Saint-Marcel remonte aux temps les plus anciens, avec de nombreux signes d'implantation humaine dès la préhistoire. L'oppidum de Saint-Étienne de Dions a été habité durant la protohistoire et les premiers siècles de l'ère chrétienne.
Cardinal de Bernis.
Au Moyen Âge, le village se développe sur son emplacement actuel, s'entoure de remparts, et s'affirme comme un patrimoine épiscopal d'importance. Puis, et durant tout l'Ancien Régime, Administration et Justice ont pu relever de l'Église et des nombreux seigneurs (48 selon plusieurs sources) implantés dans une cité fortifiée. Une sentence arbitrale de l'évêque de Viviers rendue le a porté création d'un consulat à Saint-Marcel.
Au XVIIIesiècle, la famille de Pierre, dont est issu le cardinal de Bernis, a joué un rôle important dans l'administration de la cité. Dans la deuxième moitié du XIXesiècle et la première moitié du XXesiècle, l'exode rural, dû aux crises agricoles, puis la guerre de 1914-1918, ont fortement affecté la démographie municipale: 1 046 habitants en 1954 contre 2 358 en 1856.
Mais, après la Seconde Guerre mondiale, les barrages construits dans la vallée du Rhône puis, surtout, l'implantation, à proximité, des sites nucléaires du Tricastin ont, avec l'attrait de l'Ardèche méridionale pour les retraités et les citadins à la recherche de résidences secondaires, permis de retrouver au début du XXIesiècle un total de population supérieur à 2 000 habitants[13].
Le , dix tonnes de munitions entreposées dans la poudrerie Rey explosent. D'origine accidentelle, le drame tue 18 personnes et en blesse plusieurs dizaines. La déflagration est entendue à 30 kilomètres à la ronde et le site est ravagé dans un périmètre de 12 hectares[14],[15],[16],[17],[18].
Les Hospitaliers
La chapelle Saint-Sulpice, proche du hameau de Trignan, à 5 kilomètres environ du village, a été construite à l'époque où s'établissaient, non loin de là[Note 5], les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, sans doute vers le XIIIesiècle.
Le bâtiment, de petites dimensions, très représentatif de l'art roman, comporte des éléments de remploi, avec pierres sculptées à motifs d'entrelacs, d'une construction plus ancienne pouvant remonter au IXesiècle. À l'intérieur, une courte nef comprend deux travées avec de rares ouvertures de taille modeste.
La chapelle a connu des périodes d'abandon mais a été restaurée à plusieurs reprises[19].
Politique et administration
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[20]:
total des produits de fonctionnement: 1 682 000 €, soit 654 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 481 000 €, soit 593 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 342 000 €, soit 137 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 368 000 €, soit 147 € par habitant.
endettement: 2 142 000 €, soit 858 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 8,24%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 11,17%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 51,51%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Ardèche.
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Employé civil ou agent de service de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 2 380 habitants[Note 6], en diminution de 2,02% par rapport à 2013 (Ardèche: +2,47%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 780
1 700
1 857
1 977
2 088
2 217
2 198
2 237
2 344
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 358
2 216
2 148
2 153
1 950
1 861
1 824
1 657
1 640
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 468
1 452
1 405
1 280
1 195
1 120
1 066
1 039
1 046
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 059
1 089
1 140
1 465
1 781
2 150
2 342
2 376
2 407
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 375
2 380
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
Chapelle Saint-Sulpice.Monument aux morts.Les bassins de la grotte de Saint-Marcel.
La chapelle Saint-Sulpice, classée Monument historique[30].
La chapelle Saint-Julien-de-la-Renne est située à un peu moins de deux kilomètres au nord du village. Elle est ainsi nommée à cause des enfants pleureurs et grognons (li renaires en occitan) que l'on y portait jadis. Son architecture romane et la tradition s'accorderaient à en fixer la fondation au Xesiècle. Elle a été restaurée en 2006-2007 par un groupe de bénévoles, avec le soutien de particuliers et de la Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de l'Ardèche[31].
La grotte de Saint-Marcel, bien que située sur le territoire de la commune de Bidon, appartient à celle de Saint-Marcel, à la suite de la donation de terrains qui a été faite en 1228 par Dame Vierne de Baladun, aux seigneurs de cette cité, à leurs chevaliers et à leurs hommes. Découverte en 1838, son entrée naturelle, en forme d'abri sous roche, à quelques dizaines de mètres de la rivière Ardèche, comprend des gisements préhistoriques très anciens. Cette cavité est classée depuis le et se trouve dans la zone protégée au titre de "site inscrit" depuis le .
Dès 1870, la commune a organisé, après un équipement sommaire, des visites pour les touristes amateurs du monde souterrain mais, eu égard aux difficultés d'approche et au cheminement malaisé, le nombre de visiteurs est toujours resté limité.
En revanche, les spéléologues de Saint-Marcel, de la région, de France et de l'étranger ont progressivement révélé, par leurs explorations du site dans ses divers réseaux, l'étendue et la complexité de cette grotte; elle compte en ce début du XXIesiècle plus de 50 kilomètres de galeries répertoriées et est en cela une des plus vastes de France. De très importants aménagements ont été réalisés en 1988, sur une partie du parcours, par la municipalité, avec un accès artificiel très proche de la Route touristique des Gorges de l'Ardèche (RTGA), à proximité immédiate du "Grand Belvédère". Le la visite de la grotte a été rouverte au public; elle compte depuis, chaque année, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, son succès tenant à l'immensité des salles, à l'importance et à la beauté des concrétions, à la vaste étendue de ses "gours" (bassins) festonnés de calcite, uniques en Europe, l'ensemble souligné par un son et lumière de qualité.
La grotte la plus profonde d’Ardèche. Les 23/ le réseau de Saint-Marcel-d’Ardèche devient la cavité la plus profonde d’Ardèche avec -257 m de profondeur et deux nouvelles entrées (écluse/bateau)
Cour d'honneur du château du Bosquet.
Le château date du XVIIesiècle. Gravement endommagé durant la période révolutionnaire, il fut restauré au début du XIXesiècle. Propriété privée, il appartient toujours aux descendants de la famille de Bernis et abrite un domaine viticole produisant un côtes-du-Rhône village apprécié.
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Économie
L'économie locale est très développée grâce à la diversité des activités[38] et de la présence d'une maison des services publics[39].
Les domaines vinicoles:
Le château de Saint-Marcel-d'Ardèche[40] produisant un Côtes-du-Rhône.
le Mas de Libian appartenant à la famille Thibon depuis 1670[41].
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Personnalités liées à la commune
François-Joachim de Pierre de Bernis, cardinal de Bernis (né au château de Saint-Marcel-d'Ardèche en (1715) d'où est originaire sa famille, mort en 1794 à Rome). Après ses succès dans les salons littéraires et politiques parisiens et à la Cour, il fut nommé en 1751 ambassadeur à Venise, puis secrétaire d'État aux Affaires étrangères, cardinal, enfin ambassadeur de France à Rome (1768) où il demeura jusqu'à sa mort. Il a laissé des mémoires et inspiré divers ouvrages .
Léopold Chiron, (1845-1916), instituteur et préhistorien.
Gustave Thibon, philosophe natif de Saint-Marcel (1903-2001), Grand Prix de l'Académie française a écrit de nombreux ouvrages.
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Rhône-Alpes
Saint-Jean le Trignan sur la carte de Cassini, 44° 18′ 46″ N, 4° 34′ 51″ E.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
La commanderie de Saint-Jean d'Artignan / de Trignan: 44° 19′ 19″ N, 4° 35′ 32″ E.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel le Blevec, «L'enquête de 1373 dans le diocèse d'Uzès», Provence historique, no179, , p.99 (lire en ligne)
Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux, Paris, (lire en ligne), p.25
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Source: monographie Saint-Marcel-d'Ardèche, Éditions P. Sabatier - 07700 Saint-Marcel-d'Ardèche, 2002, 286 p.
«Une série d'explosions font une quarantaine de victimes Les sauveteurs ne pouvaient approcher de l'usine de Saint-Just en raison de la chaleur dégagée par l'incendie», Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
«Au cours des contrôles effectués avant l'explosion aucune mesure nouvelle de sécurité n'avait été réclamée, déclare un des avocats de la défense», Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
«Le tribunal va dire si l'explosion qui fit dix-huit morts peut être imputée à une imprudence des directeurs.», Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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