Saint-Marc-à-Loubaud est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Marc-à-Loubaud
L'église Saint-Marc-Sainte-Agathe et le monument aux morts.
Commune du parc naturel régional de Millevaches en Limousin.
Géographie
Généralités
Le lac de Lavaud-Gelade à l'aire des Pondauds.
Dans la moitié sud du département de la Creuse, dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, la commune de Saint-Marc-à-Loubaud s'étend sur 18,42 km2. Elle est arrosée par le Thaurion —dont le h disparait en arrivant en Haute-Vienne— qui forme le lac de Lavaud-Gelade dont la partie orientale appartient au territoire communal, l'autre rive correspondant à la commune de Royère-de-Vassivière. Ce lac est situé dans un site inscrit depuis le [1] et la commune met à disposition deux aires naturelles sur ses bords: les Pondauds et Pelletanges.
L'altitude minimale 626 mètres se trouve localisée à l'extrême nord, près du lieu-dit Pourcheyroux, là où le ruisseau du Pont Gros, un sous-affluent de la Banize, quitte la commune et entre sur celle de Saint-Yrieix-la-Montagne. L'altitude maximale avec 774 mètres est située 600 mètres au nord-ouest du bourg[2].
Traversé par la route départementale (RD) 16 (Gentioux/Vallière) et la RD 59 (La Nouaille/Royère-de-Vassivière), le bourg de Saint-Marc-à-Loubaud est situé, en distances orthodromiques, dix-huit kilomètres au sud-ouest d'Aubusson.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Marc-à-Loubaud et des communes avoisinantes.
Saint-Marc-à-Loubaud est limitrophe de quatre autres communes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat de montagne», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 9,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Vallières», sur la commune de Vallière, mise en service en 1999[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,9°C et la hauteur de précipitations de 1 205,7 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 58 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[13], à 11,4°C pour 1981-2010[14], puis à 11,8°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Marc-à-Loubaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Liste des lieux-dits:
Bouffanges; anciennement Bouffangeas / Bouffengeas, village de la paroisse de Saint-Marc qui a appartenu à la commanderie de Gentioux[21] et dont la haute justice relevait de la baronnie de La Farge (Vallière)[22].
Cessinas
Chertrain
Georges
Lapléoux
Lavaud-Gelade
Le Patural
Neypoux
Pelletanges
Pondauds
Poumeraud
Pourcheyroux
Puyredon
Train
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (52,8%), prairies (25,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4%), eaux continentales[Note 6] (5,7%), zones agricoles hétérogènes (4,4%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Marc-à-Loubaud est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Marc-à-Loubaud.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 137 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 30 sont en en aléa moyen ou fort, soit 22%, à comparer aux 25% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Lavaud-Gelade, un ouvrage sur le Taurion de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 17,4 millions de mètres cubes[29]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Marc-à-Loubaud est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].
Toponymie
Panneau d'entrée du bourg en français et en occitan.
En occitan, la commune porte le nom de Sent Marc a Lobaud.
Histoire
Au XVIIesiècle, les registres paroissiaux portent «Saint Marc - Aloubaud» ou «Saint Marcaloubaud» (nom du bourg chef-lieu) mais aussi «Lavaud de Gelée», puis «Lavaud de Gelade» comme orthographe pour le village voisin du lac actuel. On trouve même «La Voute gelée» en 1688.
Au début du XVIIesiècle, vers 1620, Saint-Marc devait avoir environ 500 habitants (d'après un nombre de baptêmes annuels de 22 en moyenne). Un demi-siècle plus tard, cette population pouvait être de 650, soit une augmentation importante due à une natalité élevée, mais très irrégulière (le nombre de baptêmes peut passer de 20 à 35 d'une année à l'autre). Cette période est également marquée par des crises démographiques aiguës, où la population diminue (plus de décès que de naissances).
Le maximum démographique est atteint en 1821 (709 habitants), et le déclin est rapide du fait de l'exode provisoire, puis définitif des «maçons creusois». Depuis, la population a été divisée par cinq.
Politique et administration
Liste des maires
La mairie en 2018.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983
1995
Madeleine Bitran
1995
2001
mars 2001
2014
Jacques Farges
mars 2014
mai 2020
Jean-Luc Léger
PS
Professeur Conseiller général du canton de Gentioux-Pigerolles (2005-2015) Conseiller départemental du canton de Felletin (depuis 2015) Président de la communauté de communes Creuse Grand Sud (2016-2020)
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 129 habitants[Note 8], en diminution de 7,19% par rapport à 2013 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
637
643
689
709
623
640
598
610
570
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
587
572
551
497
493
478
548
574
602
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
597
542
524
415
510
500
441
270
228
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
202
166
134
107
91
122
131
133
137
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
140
129
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[28].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Marie-Claire Pontier, Archives départementales de la Haute-Vienne: Fonds des commanderies de l'ordre de Malte (1195-1791) - Inventaire analytique, Limoges, (lire en ligne), p.11
39 H 6: Reconnaissance des habitants de Bouffangeas en 1733. La directe sur ce village a appartenu ensuite au marquisat de Gimel puis en 1757, fut vendue à Jacques Goumy, huissier royal, cf. Toumieux 1902, p.55, lire en ligne sur Gallica
.
Zénon Toumieux, «La Baronnie de La Farge», Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, vol.XII, , p.654,662, lire en ligne sur Gallica; Zénon Toumieux, «La Baronnie de La Farge (suite)», Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, vol.XIII, , p.28,55,56, lire en ligne sur Gallica
Bouffangeas est mentionné en 1535 dans le dénombrement de la justice de la baronnie de La Farge.
Église Saint-Marc, Observatoire du patrimoine religieux, consulté le 9 août 2018.
Inventaire général du patrimoine culturel, «Église Saint-Marc-Sainte-Agathe», notice noIA00030881, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 9 août 2018.
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