Saint-Médard-la-Rochette est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Dans le centre du département de la Creuse, la commune de Saint-Médard-la-Rochette s'étend sur 38,92 km2. Elle est arrosée par la Creuse et par ses affluents, le Voutouéry et le Gône.
L'altitude minimale 379 mètres se trouve localisée au nord-est, au lieu-dit le Petit Champ, là où la Creuse quitte la commune et entre sur celle de Saint-Martial-le-Mont. L'altitude maximale avec 613 mètres est située à l'extrême sud-est, près du bois de Plagne, en limite de la commune de Saint-Maixant.
À un kilomètre de la route départementale (RD) 7, le bourg de Saint- Médard — où se trouve la mairie — est situé, en distances orthodromiques, dix kilomètres au nord d'Aubusson. Trois kilomètres et demi au sud-ouest de Saint-Médard se trouve le bourg de la Rochette
Le territoire communal est également desservi par les RD 18, 18A2, 39, 55A3, 942, 942A, 990 et 990A.
Saint-Médard-la-Rochette est limitrophe de sept autres communes.
Saint-Martial-le-Mont | Issoudun-Létrieix | |
Ars | ![]() |
Puy-Malsignat |
Blessac | Alleyrat | Saint-Maixant |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubusson_sapc », sur la commune d'Aubusson, mise en service en 1991[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,8 °C et la hauteur de précipitations de 973,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 73 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Médard-la-Rochette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54 %), forêts (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), zones urbanisées (0,9 %), terres arables (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Selon le dictionnaire de Pierre Valadeau édité en 1892[20], La Rochette était composée de plusieurs hameaux : le Bourg, Ceyvat, Chabaneix, Courcelles, du Pont, la Chave, la Chirade, la Rochemouron, la Vignole, le Puy-Mercier, Liorex, Luche, Meillard, Maneyraux, Moulin-de-la-Chave, Praredon, Puy-Livat, Satagnat et Serras.
Le territoire de la commune de Saint-Médard-la-Rochette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et le Voutouéry. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[23],[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 483 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 133 sont en en aléa moyen ou fort, soit 28 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[27]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Le bassin houiller d’Ahun a été le siège d’une exploitation de charbon pendant près de deux siècles, les travaux miniers sont définitivement arrêtés sur l’ensemble du bassin depuis 1969. Il couvre une surface d’environ 25 km2 (14 km de long pour 1 à 2 km de large). La commune, faisant partie de ce bassin, est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation de ces mines. Un Plan de prévention des risques miniers (PPRm), introduit par la loi du et établi par l’État, a été élaboré et approuvé le pour les cinq communes du bassin houiller d’Ahun[29],[30].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Médard-la-Rochette est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].
La Rochette dépendait du prieuré de Blessac, celui-ci dépendant de la châtellenie d'Ahun - Ecclesia sancti Pardulphi de Rocheta, 1182 (Ch.du Moutier d'Ahun).
Jacquette de Saint-Marc était dame de La Rochette en 1460 lorsqu'elle épousa Louis de Saint-Julien et lui apporta cette terre. Armes : « de sable, semé de billettes d'or, au lion de même brochant ». Au XVIIe siècle, la terre de la Rochette fut saisie sur Philippe de Saint-Julien.[réf. nécessaire]
Dans les premières années de la Révolution, la commune de Saillant fusionne avec celle de Saint-Médard, puis avant 1800, celle de Puy-Malsignat en fait autant[32]. En 1879, Puy-Malsignat reprend son indépendance[32].
Des houillères sont exploitées au XXe siècle[33].
En 1972, la commune de La Rochette fusionne avec Saint-Médard qui prend alors le nom de Saint-Médard-la-Rochette[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Gérard Rivière | ||
mars 2008 | 2011 | Christian Devoize | ||
2011 | 2014 | Mireille Mativet | ||
mars 2014 | juillet 2020 | Olivier Sébenne | SE | Médecin |
juillet 2020 | En cours | Hervé Trimoulinard |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 566 habitants[Note 8], en diminution de 2,41 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 085 | 1 200 | 1 287 | 1 625 | 1 586 | 1 574 | 1 548 | 1 574 | 1 533 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 510 | 1 411 | 1 539 | 1 480 | 1 725 | 1 172 | 1 189 | 1 209 | 1 249 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 273 | 1 272 | 1 124 | 948 | 884 | 854 | 798 | 797 | 708 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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654 | 606 | 781 | 691 | 626 | 608 | 588 | 577 | 573 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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584 | 566 | - | - | - | - | - | - | - |
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