Saint-Médard-d'Eyrans est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Médard-d'Eyrans | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Bordeaux |
Intercommunalité | Communauté de communes de Montesquieu |
Maire Mandat |
Christian Tamarelle 2020-2026 |
Code postal | 33650 |
Code commune | 33448 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Médardais |
Population municipale |
3 098 hab. (2019 ![]() |
Densité | 244 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 43′ 00″ nord, 0° 31′ 00″ ouest |
Altitude | Min. 3 m Max. 51 m |
Superficie | 12,7 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Brède |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-medard-deyrans.fr |
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Située dans l'aire d'attraction de Bordeaux et dans son unité urbaine, sur le Saucats, dans la zone centrale du département de la Gironde, autrefois rurale, la commune est devenue de par sa proximité avec Bordeaux (20 km) une commune péri-urbaine. Avec une population de 3 098 habitants en 2019, elle a suivi une évolution démographique identique à la moyenne du département.
Son territoire est composé d'une zone bocagère, d'une zone urbanisée et d'une zone viticole classée dans l'appellation « Graves de Pessac-Léognan ».
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Saint-Médard-d'Eyrans est bordée par cinq communes, Cadaujac au nord-ouest, Isle-Saint-Georges au nord-est, Ayguemorte-les-Graves au sud-est, La Brède au sud et Martillac à l'ouest qui font aussi partie de la communauté de communes de Montesquieu.
Cadaujac | Isle-Saint-Georges | |
Martillac | ![]() |
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La Brède | Ayguemorte-les-Graves |
Elle est desservie par les grands axes de communication que sont la route départementale D1113 (ancienne route nationale 113), l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) sortie no 1
La commune est traversée par la ligne de chemin de fer Bordeaux-Sète et possède une halte ferroviaire sur la ligne TER 43.2U BORDEAUX SAINT-JEAN ↔ Beautiran ↔ LANGON. Initialement la commune avait une gare (dont il reste le bâtiment voyageur) avec un guichet.
La ligne 506 Talence Peixotto à Cabanac bourg qui dessert la commune sur la RD1113.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villenave d'ornon-Inra », sur la commune de Villenave-d'Ornon, mise en service en 1924[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 923,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 17 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Médard-d'Eyrans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[18] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (25,6 %), forêts (24,9 %), cultures permanentes (15,4 %), zones urbanisées (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), terres arables (2,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le toponyme est documenté sous la forme Sancti Medardi in Arruano[24] (1273) ce qui signifie « Saint-Médard-d'Arruan ».
L'évêque saint Médard (456-545) fut en effet administrateur de ce diocèse qui a conservé son nom : St Médard en pays d'Arruan, d'après l'inscription S : MEDARDI : IN : ARRUANO décrite au chapitre Héraldique.
Le toponyme a par la suite évolué phonétiquement. La forme latinisée Arruano devient Arriano (1274) alors que la forme romane devient Ayran (1307-1317)[Note 7], dont la prononciation évolue en Eyran.
Les noms de villes ne se fixent qu'à partir du XVIIe - XVIIIe siècle. Comme pour beaucoup de communes de Gironde, il s'orne alors d'un -s final non étymologique, sans doute à valeur de collectif : Eyrans désigne les habitants d'Eyran, la confusion s'installant ensuite avec le nom de la localité[25].
Le , la municipalité se conforme à l'usage révolutionnaire qui est d'abandonner toute référence à la noblesse ou au clergé et adopte le nom de Montagne d'Eyrans — de sources paroissiales, il est dit que la municipalité renie publiquement son patron —. Le nom antérieur sera restauré par la suite.
Pour le nom gascon de la commune, Bénédicte Boyrie-Fénié recommande la forme historique Sent-Medard-d'Arruan ; elle donne aussi la prononciation du nom actuel par les locuteurs gascons : [senme'dar d'ɛj'rãs].
Ses habitants sont appelés les Saint-Médardais[26].
Deux sarcophages exceptionnels en marbre poli ont été découverts dans un tombeau et ont été acquis par le Musée du Louvre en 1817 où ils sont exposés depuis[27],[28],[29]. Ils ont été produits dans un atelier de Rome vers 235 ap. J.-C avant d’être importés en Gaule. Sur les deux sarcophages au centre du couvercle, l’espace pour l’inscription des noms est resté vierge ce qui signifie que les sarcophages n’ont pas été utilisé par des défunts.[27] Très finement sculptés, ils décrivent, pour l'un, le mythe de Dyonisos et d'Ariane et pour l'autre, la légende de Séléné et d'Endymion. Alors que la société romaine traverse une crise spirituelle, ces deux mythes représentent l’espérance d’un salut après la mort par une divinité salvatrice, ici Dionysos pour l’un et Séléné pour l’autre.[27]
La date précise de leur découverte faisait débat, mais un récit de Raymond de Sèze, avocat de Louis XVI, à son frère aîné Paul Romain mis récemment à la disposition de la commune permet de dater définitivement cette découverte au [30] :
« Saint Médard ce dimanche …nous avons eu hier matin tout près de chez Victor, le spectacle d'un monument superbe qu'on vient de découvrir dans un champ qui appartient à Camille Boval et qui est à côté de l'église d'Eyrans. Ce sont deux tombes de marbre blanc statuaire, longues de six pieds, hautes de trois et larges de deux, magnifiquement sculptées dans les bas-côtés et remontant aux Romains. Tu entendras sûrement parler de cette découverte qui est une des plus belles qu'on ait faites en France depuis des siècles. Je ne peux pas t'en parler avec détails mais c'est magnifique ! Et ce qu'il y a de plus étonnant, c'est que le champ qui renferme ce trésor a été labouré cent millions de fois et que ce n'est précisément qu'hier que l'araire du laboureur ayant rencontré quelque chose de dur, on a creusé et on a trouvé cet antique qui a tant de prix… ».
D'autres sarcophages ont été trouvés à Saint-Médard-d'Eyrans, en pierre dure, comportant des dessins plus simples. L'un d'eux est visible au pied de l'église ; il est toutefois probable que ce dernier ne date pas de l'époque gallo-romaine mais mérovingienne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Début de la liste (de 1807 à 1947)
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1947 | 1953 | A. de la Giroday | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1953 | 1977 | R. Droin | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1977 | 1989 | Henri Bourron | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 1995 | Christian Vignolles | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1996 | 1997 | Monique Merle | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1997 | En cours | Christian Tamarelle | PS | Fonctionnaire |
La commune fait partie du canton de la Brède qui regroupe treize communes de l'arrondissement de Bordeaux.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 3 098 habitants[Note 8], en augmentation de 6,28 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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492 | 667 | 392 | 413 | 445 | 449 | 456 | 464 | 481 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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506 | 501 | 547 | 547 | 566 | 584 | 622 | 590 | 622 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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618 | 625 | 593 | 598 | 713 | 651 | 602 | 598 | 723 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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831 | 1 109 | 1 330 | 1 490 | 2 033 | 2 277 | 2 535 | 2 603 | 2 802 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 933 | 3 098 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[35] | 1975[35] | 1982[35] | 1990[35] | 1999[35] | 2006[36] | 2009[37] | 2013[38] |
Rang de la commune dans le département | 117 | 114 | 121 | 91 | 87 | 79 | 82 | 83 |
Nombre de communes du département | 548 | 543 | 543 | 542 | 542 | 542 | 542 | 542 |
Comme dans les communes avoisinantes, l'accroissement des constructions réalisées par une population jeune a mécaniquement induit la construction de classes supplémentaires.
Ainsi, l'école maternelle du Bois d'Eyrans est passée à la rentrée 2002 de trois à quatre classes. Ces travaux d'agrandissement ont permis d'obtenir une classe supplémentaire, un couloir vitré permettant le passage au sec des enfants, mais aussi un réfectoire. Actuellement en 2015, elle fonctionne comme les écoles du département en semaine de quatre jours : les lundi, mardi,mercredi matin, jeudi et vendredi.
Classe | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2014 |
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Total | 99 | 106 | 100 | 104 | 99 |
L'école primaire a naturellement suivi l'école maternelle l'année suivante par des travaux d'agrandissement qui ont été effectués au cours de l'année 2003-2004. Elle se déroule aussi sur une semaine de quatre jours : les lundi, mardi, jeudi et vendredi. Le budget du restaurant scolaire est géré par la caisse des écoles, budget annexe de la municipalité. Le bureau de la caisse des écoles est composé de parents d'élèves, de conseillers municipaux et présidé par le maire.
Classe | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 |
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Total | 188 | 186 | 197 | 184 |
+/- 8 enfants de gens du voyage.
Actuellement 2007, les enfants utilisent les ramassages scolaires pour se rendre au collège recommandé par la carte scolaire, le collège de Cadaujac ouvert en pour répondre à l'accroissement de la population sur le canton de la Brède et désengorger les collèges voisins de La Brède, Léognan, Villenave-d'Ornon. Le ramassage se fait le matin par bus avec plusieurs arrêts[41].
Garderie et restaurant scolaire dont les inscriptions sont gérées par la mairie
Le service jeunesse dispose de deux structures pour accueillir les adolescents de la commune :
Autres loisirs :
La commune comporte plusieurs équipements sportifs qui permettent aux personnes de tous âges de pratiquer une activité. La place de la Loi-du-Premier-Juillet-1901, anciennement Place du-Cordon-d'Or comporte un espace pétanque où ont lieu six concours officiels au cours de l'année dont deux en triplettes, trois en doublettes et une en tête-à-tête. Juste à côté, se trouvent deux courts de tennis en béton poreux, avec éclairage pour les sportifs passionnés. Pour les joueurs qui voudraient s'entraîner en solo, un mur se trouve à disposition. Le complexe sportif « stade Saint-Médardais », se trouve près de l'église, avenue Canterane. Il comporte plusieurs terrains, des gradins, des vestiaires et aussi une buvette. Ce complexe sportif est parfois utilisé pour la kermesse des écoles. Pour ce qui est du rugby, un autre terrain est à disposition avenue du Sable-d'Expert. Pour l'entretien du corps, des cours de gymnastique se déroulent à la salle des fêtes ou dans une salle à proximité. Salle qui sert aussi aux tout-petits pour du « baby-gym ». Pour les adolescents, un skate-parc a été installé à proximité de l'ancienne gare, où se trouve également un jardin d'enfants avec deux toboggans et des puces.
Entre 1995 et 2015, la commune voit se développer la société Lou Gascoun, productrice de pâtés et de plats cuisinés du sud-ouest[44],[45]. C'est durant cette période que l'entreprise s'étend au marché national en proposant de nouvelle game de produit Label Rouge[44].
Saint-Médard-d'Eyrans fait partie de sites naturels ou semi-naturels ayant une grande valeur patrimoniale. Le site qui concerne cette commune est référencé sous le numéro Natura 2000 : FR7200688[46]. Zone qui concerne la partie proche de la Garonne.
À la porte de l'église, un tableau présente des armes de Saint-Médard-d'Eyrans et l'inscription :
qui peut se traduire par « Sceau [de la ville de] St-Médard en [pays d'] Arruan de l'Église (i.e. le diocèse) de Bordeaux »
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Les armes de Saint-Médard-d'Eyrans se blasonnent ainsi : Écartelé d'azur et de gueules, au premier à la croix potencée d'or cantonnée de quatre croisettes d'argent, au deuxième à la barre d'argent chargée de deux fleurs de lys [soudées] d'or, accompagnée, en chef, d'une abeille du même et, en pointe, d'un globe croisé aussi d'or cerclé et cintré d'azur, à la tête de crosse d'or brochant en cœur sur la barre, au troisième au bourdon de pèlerin avec sa gourde attachée d'argent, accosté, en chef, de deux coquilles du même et, en pointe, de deux grenouilles affrontées d'or posées en chevron, au quatrième à la vigne d'or sur une terrasse d'argent mouvant de la pointe, tortillée sur son échalas du même, feuillé et fruité de quatre grappes de raisin aussi d'or, deux à dextre et deux à senestre.
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Le blason est agrémenté des ornements extérieurs suivants :
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