Isle-Saint-Georges (occasionnellement dénommée L'Isle-Saint-Georges[1],[2]. ) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Isle-Saint-Georges | |
![]() La mairie (août 2015). | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Bordeaux |
Intercommunalité | Communauté de communes de Montesquieu |
Maire Mandat |
Christian Patrouilleau 2020-2026 |
Code postal | 33640 |
Code commune | 33206 |
Démographie | |
Gentilé | Lilais |
Population municipale |
523 hab. (2019 ![]() |
Densité | 120 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 43′ 33″ nord, 0° 28′ 22″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 5 m |
Superficie | 4,35 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Portets (banlieue) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Brède |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | islesaintgeorges.com |
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Commune située au confluent et de la Garonne et du Saucats dans le vignoble des Graves.
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Les communes limitrophes en sont, sur la rive gauche (sud) de la Garonne, Beautiran au sud-est, Ayguemorte-les-Graves au sud, Saint-Médard-d'Eyrans au sud-ouest et Cadaujac à l'extrême ouest sur environ 250 mètres en bordure du fleuve ; sur la rive droite (nord), les communes limitrophes en sont Quinsac au nord-ouest, Cambes au nord et Baurech au nord-est.
Quinsac |
Cambes La Garonne |
Baurech |
Cadaujac | ![]() |
|
Saint-Médard-d'Eyrans | Ayguemorte-les-Graves | Beautiran |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villenave d'ornon-Inra », sur la commune de Villenave-d'Ornon, mise en service en 1924[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 923,9 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 19 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[16].
Isle-Saint-Georges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Portets, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[20] et 9 333 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (38,6 %), prairies (24,9 %), eaux continentales[Note 7] (16,2 %), zones urbanisées (6,9 %), terres arables (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la commune provient du substantif latin insula qui signifie « île », et de saint Georges[26] qui symbolise la victoire de la foi chrétienne sur le démon.
En gascon, le nom de la commune est L'Isla Sent Jòrgi.
L'Isle-Saint-Georges connaît une première phase d'occupation à partir du VIIIe siècle av. J.-C. et devient une agglomération entre la fin du second âge de fer et le début de l'Empire romain[27]. Situé sur un gué, c'est un carrefour sur une route antique vers Burdigala. De nombreux vestiges gallo-romains y sont attestés.
Au XIe siècle, un prieuré de l'abbaye Sainte-Croix de Bordeaux est fondé ainsi que la paroisse attenante avec son église. Les marais sont assainis et transformés en terres cultivables ; un canal est creusé.
Au XIIe et XIIIe siècles, le château fort de Pey de Bordeaux et le moulin à blé sont bâtis. Contrôlant la rivière, ce château devint le siège d'une juridiction qui s'étendait sur Ayguemorte, Beautiran, Saint-Médard-en-Arruan, Martillac et Saucats. La paroisse que l'on nommait La Yla en Arruan devint Sancty Georgii de Insula.
En 1650, certains nobles étaient en rébellion contre le pouvoir de la régente, on a appelé cette période, La Fronde. Le duc d'Épernon, gouverneur de Guyenne, arme le château pour bloquer la Garonne, voie essentielle pour le ravitaillement de Bordeaux. Les Bordelais reprennent le château fort. Repris par les forces royales, il sera détruit.
Pour plus d'information sur la situation de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[28].
À la Révolution, la paroisse de L'Isle-Saint-Georges forme la commune d'Isle-Saint-Georges[29].
Le port reste actif jusqu'au milieu du XXe siècle, supplanté alors par la route et le chemin de fer.
La vigne est la culture massive du village, malgré ses diverses crises qui entraînent un exode rural important. Le Chateau Montesquiou, établissement domicilié sur la commune, produit un vin rouge des Graves[30].
La pêche dans le fleuve est une activité encore pratiquée. Mais la plupart des habitants travaille dans l'agglomération bordelaise.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1977 | mars 1983 | Olivier Coussillan | ||
mars 1983 | juin 1995 | Josette Mano | ||
17 juin 1995 | 3 juillet 2020 | Jean-André Lemire[31] | PS | Cadre supérieur |
3 juillet 2020 | En cours | Christian Patrouilleau | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Les habitants sont appelés les Lilais[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 523 habitants[Note 8], en diminution de 2,97 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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369 | 334 | 335 | 299 | 363 | 417 | 425 | 421 | 444 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
492 | 506 | 514 | 513 | 507 | 488 | 462 | 491 | 481 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
489 | 455 | 410 | 346 | 371 | 352 | 320 | 305 | 356 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
368 | 442 | 501 | 510 | 541 | 522 | 551 | 559 | 530 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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537 | 523 | - | - | - | - | - | - | - |
Élie Papin (1771-1825), né à Isle-Saint-Georges, militaire et homme politique français.
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Les armes d'Isle-Saint-Georges se blasonnent ainsi : De gueules au château d'argent ouvert et maçonné de sable sur une île du même émergeant d'une mer d'or chargée d'un esturgeon du champ courbé vers la pointe, ledit château surmonté d'une grappe de raisin de pourpre tigée et vrillée aussi de sable. création : O. Coussillan, 1979 |
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