Beautiran est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Beautiran | |
![]() La mairie (août 2014). | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Bordeaux |
Intercommunalité | Communauté de communes de Montesquieu |
Maire Mandat |
Philippe Barrère[1] 2020-2026 |
Code postal | 33640 |
Code commune | 33037 |
Démographie | |
Gentilé | Beautiranais |
Population municipale |
2 330 hab. (2019 ![]() |
Densité | 367 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 42′ 16″ nord, 0° 27′ 03″ ouest |
Altitude | Min. 3 m Max. 22 m |
Superficie | 6,35 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Portets (ville-centre) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Brède |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-beautiran.fr/ |
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Située dans l'aire d'attraction de Bordeaux au confluent de la Garonne et du Gat mort, la commune se trouve à 21 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et d'arrondissement et à 7 km à l'ouest-nord-ouest de La Brède, chef-lieu de canton[2]. Elle fait aussi partie de l'unité urbaine de Portets.
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Sur la rive gauche de la Garonne, les communes limitrophes en sont Castres-Gironde dans un grand sud et sud-est, Saint-Selve à l'extrême sud-ouest sur à peine un kilomètre, Ayguemorte-les-Graves à l'ouest et Isle-Saint-Georges au nord ; sur la rive droite, les communes limitrophes en sont Baurech au nord-est et Tabanac à l'est sur à peine 100 mètres.
Isle-Saint-Georges | Baurech | |
Ayguemorte-les-Graves | ![]() |
Tabanac |
Saint-Selve | Castres-Gironde |
La principale voie de communication routière qui traverse la ville est la route départementale D 1113, ancienne route nationale 113 (Bordeaux-Marseille), qui mène, vers l'ouest, à l'autoroute A62 et vers La Brède puis à Martillac vers le nord-ouest et, au-delà, à Bordeaux et, vers le sud-ouest, à Castres-Gironde et, au-delà, à Langon.
Le pont de franchissement de la Garonne le plus proche est celui de Langoiran, sur la D 115, à 3 km au nord-est du centre-ville.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 1.1, dit de La Brède, distant de 4,5 km par la route vers l'ouest, sur la commune voisine d'Ayguemorte-les-Graves.
La commune dispose d'une gare SNCF sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villenave d'ornon-Inra », sur la commune de Villenave-d'Ornon, mise en service en 1924[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 923,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 22 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Beautiran est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Portets, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[19] et 9 333 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones urbanisées (23,5 %), cultures permanentes (20 %), forêts (14,1 %), prairies (13,6 %), eaux continentales[Note 7] (3,9 %), terres arables (1,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Beautiran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, l'Aqueduc de Budos et le Gat mort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2010[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 928 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 928 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2014[25].
Le toponyme est documenté sous les formes médiévales Bautirano (1332), Boutirano (1336) en latin, Bautiran (1276), Boutiran (1546)… La prononciation gasconne est [bawtiˈrɑ̃][31].
il s’agit d’un nom de domaine romain basé sur le nom du propriétaire, vraisemblablement l’anthroponyme germanique Bald-hari, avec le suffixe latin -anum[32].
La graphie restituée est Bautiran. La forme administrative Beautiran est une cacographie (étymologie populaire avec l’adjectif beau).
Ses habitants sont appelés les Beautiranais[33].
Pour l'état de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[34].
À la Révolution, la paroisse Saint-Michel de Beautiran forme la commune de Beautiran[35].
Les toiles peintes datent en France du XVIIe siècle. Importées des Indes, ces cotonnades décoratives font fureur, mais les fabricants d'étoffes à décors tissé ou broché français s'en plaignent et interdiction est faite en 1686 de les importer ou de les contre-faire. Ce n'est qu'en 1759 que l'autorisation est redonnée[36].
La fabrique de Jouy-en-Josas, près de Versailles, est la plus connue. Elle est alors dirigée par Christophe-Philippe Oberkampf.
À la même époque, celle de Beautiran, à Balambits, est gérée par l'indienneur suisse Jean-Pierre Meillier, qui achète le Domaine de Lalande à proximité de l'Estey (bras du Gat mort).
Cette manufacture se distingue par la qualité de ses créations, qui a fait sa célébrité dans toute l'Europe. Elles peuvent être classées en deux grandes catégories d'indiennes : toiles monochromes à thèmes mythologiques ou scènes de genre et toiles polychromes à compositions florales[37].
Changement de mode oblige, la manufacture ferme ses portes vers 1832[38],[39].
Moulin à blé au XVIIIe siècle puis usine chimique, les bâtiments sont achetés en 1924 par la société Le Kraft Français, puis transformés pour créer une papeterie.
En 1925, la SARL Papeterie de Beautiran reprend l’affaire pour fabriquer du papier kraft de basse qualité à partir du bois. Celui-ci arrivait par camion, par charrette et chemin de fer. Il était coupé, désintégré, lessivé à la soude et lavé. On utilisait aussi de vieux papiers.
On achetait la force à l’Énergie électrique du Sud-Ouest.
Les frais étaient importants et la crise économique des années 1930 frappa durement l’usine.
Néanmoins en 1937, on ajoute une sacherie. L’activité importante nécessite des extensions.
Au début des années 1970, le marché des papiers bas de gamme décline. En 1974, Sonalsac SA reprend la sacherie et installe des ateliers de transformation de sacs de petite et moyenne contenance, en papier ou en polyéthylène. La papeterie passe alors dans le groupe Rochette-Cenpa puis sera désaffectée quelques années plus tard.
En 1975, la sacherie édifie de nouveaux bureaux et construit son dernier atelier en 1982.
Les effectifs auront atteint jusqu'à 400 employés[40].
Beautiran appartient à l'arrondissement de Bordeaux et au canton de La Brède depuis sa création. Sa composition reste inchangée après le redécoupage cantonal de 2014.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription de la Gironde, représentée depuis 2017 par Sophie Mette (LREM-MoDem).
Depuis le , date de sa création, Beautiran appartient à la communauté de communes de Montesquieu.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[41].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1810 | 1816 | Pierre Granier[42] | Négociant | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Maire en 1948[43] | ? | Henri Doublet | RPF | Médecin Conseiller général du canton de La Brède (1945 → 1961) |
1965 | 1977 | Jean Naud | ||
[44] (décès) |
Gilles Pezat | PS | ||
[45] | 2020 | Yves Mayeux[46],[47] | PS | Cadre de la fonction publique retraité Vice-président de la CC de Montesquieu |
2020 | En cours | Philippe Barrère | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].
En 2019, la commune comptait 2 330 habitants[Note 8], en augmentation de 7,42 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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880 | 675 | 827 | 811 | 863 | 857 | 753 | 817 | 868 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
767 | 857 | 872 | 853 | 863 | 937 | 1 018 | 1 046 | 1 102 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 094 | 1 049 | 981 | 965 | 1 006 | 947 | 896 | 950 | 973 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 014 | 1 214 | 1 353 | 1 416 | 1 803 | 2 038 | 2 115 | 2 125 | 2 169 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 267 | 2 330 | - | - | - | - | - | - | - |
Viticulture : graves (AOC)
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Les armes de Beautiran se blasonnent ainsi : Coupé, au premier d'azur au pal de gueules accosté d'une ancre d'argent avec sa gumène du même et d'un croissant aussi d'argent, au second de gueules au pal d'azur chargé d'une grappe de raisin d'argent feuillée d'une pièce.
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