Saint-Léger-la-Montagne (Sent Legèr en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Elle se trouve dans le petit massif des Monts d'Ambazac.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.
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Saint-Léger-la-Montagne
Vue générale du bourg.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Haute-Vienne
Arrondissement
Limoges
Intercommunalité
Communauté de communes Élan Limousin Avenir Nature
Situation de la commune de Saint-Léger-la-Montagne en Haute-Vienne.
Saint-Léger-la-Montagne abrite le point culminant des monts d'Ambazac (le puy de Sauvagnac, 701 mètres), dans un paysage contrasté de monts et vallons; le visiteur y trouve une nature riche et diversifiée.
Saint-Léger-la-Montagne s’enorgueillit, à juste titre, de son patrimoine forestier. Celui-ci est composé de bois, futaies, taillis, châtaigneraies, etc.; pour partie, la forêt, gérée par l’ONF, représente environ 200 hectares de résineux.
Saint-Léger-la Montagne couvre une superficie de 3 262ha.
Communes limitrophes de Saint-Léger-la-Montagne[1]
À découvrir également, la réserve naturelle nationale de la tourbière des Dauges.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat de montagne», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1998 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records ST LEGER LA MONTAGNE_SAPC (87) - alt: 664 m 46° 02′ 06″ N, 1° 27′ 30″ E Statistiques établies sur la période 1998-2010 - Records établis sur la période du 01-08-1998 au 04-01-2022
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
0,4
0,5
2,8
5,3
8,9
12,1
13,3
13,6
10,9
8,2
3,1
0,6
6,7
Température moyenne (°C)
2,8
3,2
6,3
9,2
13
16,6
17,7
17,9
14,8
11,3
5,5
3
10,1
Température maximale moyenne (°C)
5,1
5,9
9,8
13,1
17,1
21,1
22,2
22,2
18,7
14,5
7,9
5,4
13,6
Record de froid (°C) date du record
−11,5 11.01.03
−14,1 12.02.12
−11 01.03.05
−4,2 07.04.08
−0,8 05.05.19
3,1 01.06.11
6,6 12.07.00
5 28.08.98
1,2 25.09.02
−2,6 16.10.09
−9,1 22.11.98
−11,1 14.12.01
−14,1 2012
Record de chaleur (°C) date du record
16,2 24.01.16
21,7 27.02.19
22,9 14.03.12
26,9 30.04.05
28,4 26.05.05
34,6 29.06.19
35,2 23.07.19
36,9 07.08.03
31 14.09.20
26 12.10.01
20,9 08.11.15
16,6 10.12.13
36,9 2003
Précipitations (mm)
133,1
112,1
137,6
126,3
120,7
81,5
97,2
89
89,8
130,5
154,1
143,8
1 415,7
Source: «Fiche 87159002» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Saint-Léger-la-Montagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (69,2%), prairies (20,6%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), zones humides intérieures (1,5%), eaux continentales[Note 6] (1,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Léger-la-Montagne est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Léger-la-Montagne.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 38% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Léger-la-Montagne est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Histoire
Mairie de Saint-Léger-la-Montagne
En 1791, le curé de Saint-Léger, pour ne pas être expulsé de sa paroisse, accepte de prêter serment à la Constitution civile du clergé[20].
En 1829, la commune de Saint-Pierre-la-Montagne, comprenant le bourg de ce nom et les villages des Combes, Lécuras et Maléty, est réunie à Saint-Léger-la-Montagne où elle ne constitue plus qu'une section. Cette réunion donne lieu à de longues protestations des habitants de Saint-Pierre qui se plaignent de l'éloignement du chef-lieu et du peu de considération de la part des élus de Saint-Léger, majoritaires au conseil municipal. Ceux de Saint-Pierre renouvellent leur revendication après la révolution de 1848 en faisant valoir que la réunion a été imposée sous le règne absolutiste de Charles X et sous l'influence du baron de Saint-Léger. Ils formulent de nouveau leur revendication auprès du préfet en 1872: ils ne souhaitent pas la division de la paroisse et conservent leur confiance au curé de Saint-Léger, bien qu'ils aient gardé une église et un cimetière distincts, mais ils souhaitent décider seuls des dépenses d'intérêt local; ils ont réuni par souscription la somme de 2 000 francs pour la construction d'une école à Saint-Pierre. Mais leur demande n'aboutit pas[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 350 habitants[Note 8], en augmentation de 5,42% par rapport à 2013 (Haute-Vienne: −0,93%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
905
1 129
1 001
836
1 071
1 105
1 106
1 157
1 226
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 222
1 143
1 131
1 134
1 200
1 130
1 143
1 126
1 129
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 091
1 093
1 064
927
834
762
781
691
596
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
501
474
423
392
365
342
318
309
332
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
350
350
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église du bourg, du XIIesiècle et XIIIesiècle, composée d’une partie romane et d’une autre gothique, abrite une remarquable stalle de bois de l’abbé de Grammont, une statue de saint Roch, une pierre tombale.
La Couze est une rivière française, du Nord-Ouest du Limousin, qui coule dans le département de la Haute-Vienne. C'est un affluent de la Gartempe (rive gauche), et donc un sous-affluent de la Loire, par la Gartempe puis par la Creuse, et enfin par la Vienne.
Église Notre-Dame de Sauvagnac (XIIesiècle), remaniée à plusieurs reprises, a gardé la nef et les piliers massifs de ses origines. Pietà du XVesiècle, célèbre par son pèlerinage: statue de Notre-Dame, Vierge à l’Enfant, Vierge de Pitié en bois.
ÉgliseSaint-Pierre-la-Montagne, village situé entre Saint-Léger-la-Montagne et Mallety. Son église, datée du XIIesiècle (base Gramontaine), fut remaniée au XVesiècle. Elle recueille une Vierge de Pitié et un reste de peinture murale datant de sa construction. Sa porte est recouverte de feuilles de cuivre embouties de facture contemporaine. Il ne s'y célèbre plus d'office. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1988[28].
Église de Saint-Pierre.
Porte recouverte de feuilles de cuivre.
La Vierge et l'Enfant.
Puits du village de Saint-Pierre.
Le château, à l’entrée nord-est du bourg, est implanté sur une motte préhistorique de défense. Aujourd’hui centre de vacances SNCF.
Le pont dit romain, à la sortie du bourg, en contrebas de la RD 78, sur la Couze dans un environnement ombragé.
Pierre Millier, site inscrit (près du barrage du Mazeau). Gigantesques blocs de granite surplombant un panorama sur le barrage du Mazeau.
La réserve naturelle nationale de la tourbière des Dauges créée en 1998, elle a une superficie de 199,52 hectares.
Mine d'uranium de Gorces Saignedresse (1977-1991).
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Haute-Vienne
Tourisme
Saint-Léger-la-Montagne propose un réseau de sentiers de randonnées.
La Couze, affluent de la Gartempe, attire de nombreux pêcheurs.
Les nombreux bois et forêts permettent la pratique de la chasse.
Les passionnés d'archéologie industrielle peuvent en de nombreux endroits retrouver des sites de carrières et de traitement du kaolin (les Combes, Mallety, le Goulet, Combechave...).
La commune met à la disposition des visiteurs plusieurs moyens d'hébergement: un gîte d'étape (9 lits) et 3 chambres d'hôtes dans le bourg, deux gîtes ruraux au village de Saint Pierre, ainsi que des chambres d'hôtes et gites privés.
Chemin de Leycuras aux Monts.
La Couze à Saint-Pierre-la-Montagne.
Le bois de Sansour.
Pont dit romain à la sortie du bourg.
Fontaine du village de Saint-Pierre.
Tourbière des dauges, Sauvagnac.
Fiction
Le roman La lavandière de Saint-Léger, de Sylvie Anne, Presses de la Cité, 2008, a son cadre à Saint-Léger dans les monts d'Ambezac .
Pour approfondir
Bibliographie
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Robert Chanaud, in: Jean Tricard, Le village des Limousins: études sur l'habitat et la société rurale du Moyen Âge à nos jours., Rencontre des historiens du Limousin, Presses universitaires de Limoges, 2002
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
André Lecler, Martyrs et confesseurs de la foi du diocèse de Limoges pendant la Révolution française, Volume 4, 1904, p. 91
Robert Chanaud, in: Jean Tricard, Le village des Limousins: études sur l'habitat et la société rurale du Moyen Âge à nos jours, Rencontre des historiens du Limousin, Presses universitaires de Limoges, 2002, p. 342.
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