Saint-Louis-et-Parahou Écouter est une commune française, située dans le sud-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
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Saint-Louis-et-Parahou | |
![]() Saint-Louis. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Limoux |
Intercommunalité | Communauté de communes des Pyrénées audoises |
Maire Mandat |
Marielle Bastou 2020-2026 |
Code postal | 11500 |
Code commune | 11352 |
Démographie | |
Gentilé | Paraussiens, paraussiennes |
Population municipale |
51 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 50′ 54″ nord, 2° 19′ 11″ est |
Altitude | Min. 519 m Max. 1 007 m |
Superficie | 15,61 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de la Haute-Vallée de l'Aude |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pays de Sault, un plateau situé entre 990 et 1310 mètres d'altitude fortement boisé. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Blanque, le ruisseau de Saint-Bertrand, le Bec et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « basses Corbières » et le « pays de Sault ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Louis-et-Parahou est une commune rurale qui compte 51 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 435 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Paraussiens ou Paraussiennes.
La commune de Saint-Louis-et-Parahou est située sur le méridien de Paris, la Méridienne verte. Elle est limitrophe du département des Pyrénées-Orientales.
Saint-Just-et-le-Bézu | Bugarach | |
Saint-Julia-de-Bec | ![]() |
|
Puilaurens | Caudiès-de-Fenouillèdes (Pyrénées-Orientales) |
Elle est composée de trois hameaux différents :
Au sud-ouest de la commune se développe la forêt domaniale des Fanges, ancienne forêt royale.
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par la Blanque, le ruisseau de Saint-Bertrand, le Bec, le ruisseau de la Coume, le ruisseau de la Michone et le ruisseau des Jordis, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Blanque, d'une longueur totale de 14,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Sals à Rennes-les-Bains, après avoir traversé 5 communes[5].
Le ruisseau de Saint-Bertrand, d'une longueur totale de 18,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Quillan, après avoir traversé 3 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1978 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,4 | 3,3 | 5 | 8,4 | 11,9 | 14,4 | 14,5 | 11,8 | 8,8 | 4,5 | 1,8 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,7 | 7 | 9 | 12,6 | 16,6 | 19,6 | 19,8 | 16,6 | 12,5 | 7,7 | 4,9 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,3 | 8 | 10,8 | 12,9 | 16,8 | 21,2 | 24,9 | 25 | 21,4 | 16,2 | 10,8 | 8 | 15,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 14.01.1985 |
−13,5 12.02.1983 |
−15 01.03.05 |
−4 12.04.1986 |
−1 20.05.18 |
3 12.06.19 |
4 31.07.1982 |
6 31.08.1982 |
2 17.09.17 |
−4 25.10.03 |
−8 23.11.1988 |
−9,9 15.12.01 |
−16 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 18.01.09 |
23,5 15.02.1998 |
27,3 24.03.01 |
27,5 09.04.11 |
33,5 30.05.01 |
34 29.06.19 |
37 18.07.12 |
38,1 12.08.03 |
35 07.09.1988 |
29,5 01.10.1997 |
25 03.11.1981 |
22 24.12.1983 |
38,1 2003 |
Précipitations (mm) | 121,8 | 84,8 | 99,1 | 115,5 | 90,1 | 60,5 | 48,6 | 57,2 | 71,6 | 108,8 | 102,2 | 111,7 | 1 071,9 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive oiseaux[13] : :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[16] : la « forêt des Fanges » (1 319 ha), couvrant 5 communes du département[17], et la « serre de Bec » (712 ha), couvrant 3 communes du département[18] et trois ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] :
Saint-Louis-et-Parahou est une commune rurale[Note 6],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,7 %), prairies (22,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Saint-Louis-et-Parahou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 70 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 70 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Blasonnement de la commune : De sable aux trois fasces d'argent et aux deux pals d'azur brochant sur les fasces.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2020 | Richard Assens[28] | ||
juin 2020 | En cours | Marielle Bastou | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 51 habitants[Note 7], en diminution de 17,74 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
301 | 340 | 374 | 416 | 435 | 418 | 418 | 416 | 377 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
346 | 347 | 326 | 309 | 266 | 251 | 258 | 261 | 250 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
234 | 220 | 205 | 185 | 144 | 127 | 118 | 116 | 96 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
77 | 66 | 41 | 47 | 42 | 35 | 54 | 60 | 62 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
52 | 51 | - | - | - | - | - | - | - |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 17,8 % | 9,3 % | 21,2 % |
Département[I 5] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 33 personnes, parmi lesquelles on compte 75,8 % d'actifs (54,5 % ayant un emploi et 21,2 % de chômeurs) et 24,2 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 8 emplois en 2018, contre 16 en 2013 et 8 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 19, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,3 %[I 8].
Sur ces 19 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 73,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,3 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
5 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Louis-et-Parahou au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 60 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 5 entreprises implantées à Saint-Louis-et-Parahou), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 11 | 7 | 6 | 4 |
SAU[Note 10] (ha) | 337 | 418 | 378 | 249 |
La commune est dans le Pays de Sault, une petite région agricole occupant le sud-ouest du département de l'Aude[33], également dénommée localement « Pyrénées centrales et pays de Sault »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 249 ha[35],[Carte 7],[Carte 8].
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