Saint-Laurent-du-Pont est une commune française située, géographiquement dans le massif de la Chartreuse, administrativement dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Laurent.
Saint-Laurent-du-Pont
Place de l'église de Saint-Laurent-du-Pont en 2018.
Le bourg est situé dans une vallée, à mi-chemin entre les agglomérations de Grenoble et Chambéry, mais aussi, à proximité des gorges du Guiers Mort qui abrite notamment le monastère de la Grande Chartreuse, premier monastère et maison-mère des moines-ermites de l'ordre des Chartreux, ainsi que l'ancienne chartreuse de Currière qui lui fut rattachée. Saint-Laurent-du-Pont héberge le bureau centralisateur du nouveau canton de Chartreuse-Guiers, créé en 2014, et dont elle constitue la deuxième commune en population.
La devise de la ville est «Passé je garde, avenir je veux»[1]. Ses habitants sont appelés les Laurentinois[2],[3].
Géographie
Territoire de Saint-Laurent-du-Pont
Situation
Le territoire communal est partagé entre la plaine alluvionnaire des deux Guiers, située au nord-ouest du département de l'Isère, à la limite du département de la Savoie, et les Préalpes françaises, plus précisément le massif de la Chartreuse, au débouché des gorges du Guiers Mort. Le territoire communal fait intégralement partie de la circonscription territoriale du département de l'Isère et s'inscrit dans le parc naturel régional de la Chartreuse.
Le centre du bourg de Saint-Laurent-du-Pont est situé à 33 km de Grenoble, préfecture de l'Isère, 109 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi qu'à environ 467 km de Nice (par la route et l'autoroute) et 578 km de Paris[4].
Description
Le bourg de Saint-Laurent-du-Pont se situe au débouché des gorges du Guiers Mort et de la cluse éponyme. Son agglomération s'étend dans la plaine formée par les alluvions de la rivière. Celle-ci comprend quelques immeubles de taille modeste, situés à proximité du centre et un grand nombre de petites maisons et de villas éparpillées entre le bourg et de nombreux hameaux dissémines dans la plaine.
Joesph Mollin, auteur d'un livre sur Saint-Laurent-du-Pont[5] décrit ainsi l'environnement de la ville dans les années 1960:
«À égale distance de Grenoble et de Chambéry, Saint-Laurent-du-Pont se blottit au pied des falaises occidentales du massif de la Grande-Chartreuse [...] un cadre montagneux aux formes multiples entourant une plaine et formant un violent contraste avec elle.»
Le centre historique de Saint-Laurent-du-Pont se situe en aval de la cluse du Guiers Mort, au débouché de gorges très encaissées. La partie occidentale du bourg (avec notamment l'église et la mairie) est édifié aux limites orientales de la plaine alluviale du Guiers qui se présente comme une surface plate, due au comblement d'un ancien lac qui occupait la zone.
Ce plan d'eau préhistorique qui s'est asséché progressivement jusqu'au Moyen Âge occupait une dépression creusée par les glaciers quaternaires dans des molasses datant du Miocène. Sur les pentes orientales de cette dépression (massif de la Chartreuse), jusqu'à une altitude d'environ 700 mètres, cette roche sédimentaire est recouverte par un placage d'alluvions de type fluvio-glaciaire, lié au dépôt glaciaire qui a occupé la vallée de Saint-Laurent-du-Pont.
Au sud du territoire communal, ce sillon molassique se poursuit, en s'abaissant et en s'ouvrant vers le nord, entre le chaînon préalpin de la Grande Sure, appartenant au massif de la Grande Chartreuse et le mont jurassien du plateau du Grand-Ratz, lesquels se rejoignent au niveau de la commune de La Sure en Chartreuse[6].
En 2014, plusieurs sites géologiques remarquables sont classés à l'«Inventaire du patrimoine géologique»[7]:
la carrière souterraine de l'Orcière (La Pérelle, gorges du Guiers Mort), avec sa pierre à ciment, est encore en activité et exploitée par Vicat. En 2014 le site est classé «deux étoiles» à l'«Inventaire du patrimoine géologique»;
Les «limons glacio-lacustres des gorges du Guiers Mort» sont un site d'intérêt stratigraphique de 0,16 hectare, classé «deux étoiles» à l'«Inventaire du patrimoine géologique».
Hydrographie
Le pont sur le Guiers mort à Saint-Laurent-du-Pont
La ville est traversée par quelques cours d'eau, principalement par une rivière, un canal et deux ruisseaux.
La rivière se dénomme le Guiers Mort. Il s'agit d'un affluent du Rhône qui prend sa source à 4 km en amont de Saint-Pierre-de-Chartreuse, puis qui traverse le territoire de Saint-Laurent-du-Pont, et qui ensuite s'écoule en direction du Rhône qu'il rejoint à Saint-Genix-sur-Guiers. Son cours est généralement confondu avec celui du Guiers après sa confluence avec le Guiers Vif et la longueur totale de son cours est de 50 km[8]
Le canal de l'Herrétang est un cours d'eau aménagé, d'une longueur de 17,7 km qui s'écoule depuis la commune de La Sure en Chartreuse pour rejoindre le Guiers à Entre-deux-Guiers[9], après avoir traversé le territoire de la commune.
Le Ruisseau de l'Aigue-Noire d'une longueur de 2,7 km[10], et le Tenaison, d'une longueur de 5 km[11], sont deux ruisseaux qui s'écoulent sur le territoire de la commune. Ce sont également deux affluents du Guiers.
Climat
Article connexe: Climat de l'Isère.
La vallée de Saint-Laurent-du-Pont est située au pied du massif de la Chartreuse, un des premiers massifs des Alpes (avec le massif du Vercors) que rencontrent les perturbations atlantiques. La pluviométrie y est donc marquée. Les brouillards sont également très fréquents en raison d'un terrain très humide parcouru par de nombreux cours d'eau et parsemé de nombreux plans d'eau.
Températures des minimales et maximales enregistrées sur trois ans
Le territoire communal de Saint-Laurent du Pont est traversé par la RD 520. Cette route pénètre dans le territoire de la commune par le sud-ouest, à la limite de la commune de Saint-Joseph-de-Rivière et sort de ce même territoire vers le nord, commune d'Entre-Deux-Guiers sous la dénomination de route des Échelles.
La route départementale 520b
La RD 520b permet de joindre le bourg de Saint-Laurent-du-Pont à la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse (Hameau de la Diat). cette route permet de rejoindre également le monastère de la Grande Chartreuse.
Pour se rendre de Saint-Laurent-du-Pont vers Grenoble par les transports en commun, il existe deux lignes d'autocars gérées par le réseau interurbain de l'Isère.
Chambéry ↔ Saint-Laurent-du-Pont ↔ Les Échelles ↔ Voiron (Gare)
Cars Faure Vercors
Les gares ferroviaires les plus proches de Saint-Laurent-du-Pont sont:
la gare de Voiron, à une distance d'environ 15 km par la RD 520, mais non reliée par les transports en commun.
la gare de Voreppe, à une distance d'environ 15 km par la RD 520 et RD 520A, et reliée par la ligne de car du réseau interurbain de l'Isère.
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-du-Pont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-du-Pont, une unité urbaine monocommunale[15] de 4 531 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Hameau de Villette
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (64,3%), prairies (11,8%), zones agricoles hétérogènes (8,3%), terres arables (7,4%), zones urbanisées (6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le bourg central de Saint-Laurent-du-Pont ainsi que ses principaux hameaux, tels que Le Cotterg, Villette, Les Martins, très proches du bourg, se distinguent des autres zones de la commune, par des constructions en alignement au niveau des rues et des voies, présentant des maisons dites «de ville» et des immeubles jusqu'à deux étages regroupés en îlots et ayant pour vocation principale d’habitat privé. Ce secteur présente également des bâtiments accueillant des équipements publics et des services de proximité (mairie, école, équipement sportif) ainsi que des bâtiments liés à une activité commerciale (dont, notamment un supermarché) particulièrement centrés autour du bourg ancien[21].
Les autres hameaux de la commune, moins denses, présentent essentiellement des corps de fermes, souvent réaménagées en habitat classique et des villas généralement construites durant le XXesiècle.
Hameaux, lieux-dits et écarts
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Laurent-du-Pont, présentés selon les références toponymiques fournies par le site Géoportail de l'Institut géographique national[22].
Les Sappeys
Les Grenats
Le Buisson Rond
Les Civets
La Croix Batard
Le Fagot
Grand Vilette
Les Bâches
La Bayonnère
Le Pavé
La Jalla
Les Souillets
Les Bourdoires
Le Désert (Monastère)
La Jaloutière
Champ Rousset
Piquetière
Les Martins
Le Revol
Villette
Pré Moulin
Ferme Margot
La Sauge
Les Trois Croix
La Tuilerie
Néplier
Mainlière
Les Terpends
Le Clos
Les Génons
Le Champ Roux
Notre Dame du Château
La Dreitaz
Les Reys
Le Molard
Les Côtes
Les Satres
Croix Poulaillon
La Guillotière
Cité Margaron
Le Cotterg
Le Morard
Provenches
Fourvoierie
Curieriette
Habert de l'Orcière
La Pérelle
Granges de Fontmartin
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Isère.
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Laurent-du-Pont est situé en zone de sismicité no4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[23].
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Toponymie
Les formes anciennes observées dans les documents médiévaux sont Sancti Laurentii (XIesiècle), Sancti Laurentii de Deserto (Saint-Laurent-du-Désert[25]) (XIIesiècle), ainsi que Sanctus Laurencius de Ponte et Sanctus Laurentius (1324)[26].
Le toponyme est constitué du nom du saint Laurent de Rome, martyr catholique décédé en 258 à Rome, sous Valérien[3],[26], associé au mot Pont, en référence au pont installé pour traverser le Guiers et de rejoindre la route de Chambéry quand on vient de Grenoble ou de Voiron.
Histoire
Article connexe: Histoire de l'Isère.
Préhistoire et Antiquité
L'occupation du site de Saint-Laurent-du-Pont est avérée dès le Paléolithique moyen. Celle-ci est confirmée par les explorations d'Hippolyte Müller en 1922 et celles de A. Bocquet et P. Lequatre en 1966 dans l'abri dit la grotte des Eugles, occupé par l'Homme de Néandertal il y a 60 ou 70 000 ans.
Au hameau des Fagots, près de Villette, un buste, probablement d'origine gallo-romaine, fut découvert en 1860. S'apparentant à un autel votif dédié à Mercure, il présente une sculpture de style et de technique «indigène» dans un monument typiquement romain.
En 1919, un agriculteur de Villette, monsieur Alphonse Feugier, met au jour un grand nombre de monnaies d'argent d'origine gauloise et de la République romaine. Contenues dans un petit vase, les plus anciennes dataient de 151 av. J.-C., les plus récentes de 45 av. J.-C. Ce trésor, dit «Trésor monétaire de Saint-Laurent-du-Pont», enfoui peu après 45 av. J.-C. a été, malheureusement, dispersé rapidement auprès de collectionneurs privés. Seules quelques pièces furent acquises par la Bibliothèque municipale de Grenoble et le Musée dauphinois au début des années 1920[27].
Moyen Âge
En 1084, l'implantation du monastère des Pères Chartreux (éleveurs, forestiers, maîtres de forge, distillateurs de liqueur) sur les hauteurs des plaines marécageuses fut à l'origine du développement d'une industrie plurielle.
Avant 1275, la commune portait le nom de «Saint-Laurent du Désert». La construction d'un pont sur le Guiers à Fourvoirie donna lieu au changement de nom.
Temps modernes
La Révolution française
La Révolution française, dont les prémices ont été ressenties très tôt dans le Dauphiné, comme en témoigne la célèbre journée des Tuiles, séries d'émeutes survenues à Grenoble le , puis la Réunion des états généraux du Dauphiné organisée le de la même année, est suivie par les habitants de Saint-Laurent-du-Pont.
Durant la Révolution, Saint-Laurent-du-Pont se dénomme «Laurent-Libre».
Époque contemporaine
Le bourg fut desservi, de 1895 à 1936, par un chemin de fer secondaire à voie métrique, le Chemin de fer de Voiron à Saint-Béron. On voit à gauche le bâtiment de la gare, qui abritait également l'hôtel de la Gare. La voie à destination de Fourvoirie passait sous le porche de ce bâtiment, et celle reliant Voiron à Saint-Béron au premier plan, avant le bâtiment.
La commune trouva un dynamisme certain dans le milieu du XIXesiècle grâce à ses scieries, ses filatures, la métallurgie et la cimenterie de la Société Vicat.
Le , un incendie se déclara dans le bourg et se propagea si bien que plus de 100 maisons et granges furent détruites: il en restait moins de 10 dans le centre du bourg. Une commission de secours fut mise en place pour accompagner les reconstructions et le relogement des sinistrés[5],[28]. Le bourg est en grande partie reconstruit au frais du monastère[29].
En 1888, les Pères Chartreux, ne souhaitant plus exploiter eux-mêmes l'aciérie de Fourvoirie, cèdent celle-ci à l'entrepreneur Paul Paturle.
En 1895, La ligne de chemin de fer de Voiron à Saint-Béron qui mesurait 35 km, dont 25 en Isère[30] permettait de relier Saint-Laurent-du-Pont aux communes de Voiron et de Saint-Béron et d'accéder aux correspondances des lignes de train de Lyon à Grenoble et de Lyon à Chambéry. Comme de nombreux chemins de fer secondaires, le VSB était destiné au transport des voyageurs comme à celui des marchandises. Cette ligne fut fermée avant le début de la Seconde Guerre mondiale.
Les activités métallurgiques s'installent dans de nouveaux locaux, dans la plaine dès 1920, à l'emplacement de l'actuel supermarché, c'est-à-dire en face de la place l'église de la paroisse Saint-Bruno.
Dans la nuit du 14 au 15 novembre 1935, une énorme coulée de boue et de roches provoque la destruction de la distillerie des Pères Chartreux à la Fourvoirie, attraction touristique majeure de l'époque. Celle-ci fut transférée à Voiron en 1936.
Les ruines sont actuellement en réhabilitation. Sur la rive droite du Guiers mort, on peut découvrir l'ancien site métallurgique Paturle et, un peu plus haut en amont, le pont de Fourvoirie.
La Seconde Guerre mondiale
Après l'armistice du 22 juin 1940 signé par le gouvernement français de Philippe Pétain, le Régime de Vichy destitue Auguste Marcoz, alors maire franc-maçon de la commune, pour le remplacer par Henri Margaron, chargé d'appliquer la politique du Gouvernement de Vichy. Les défilés du 11 novembre et l'apparition des premières croix de Lorraine, l'internement par Vichy, en 1943, de trois Laurentinois dont les activités inquiétaient la police de Vichy: Marcel Morel militant communiste et marchand de journaux, Henri Poulet militant démocrate chrétien et épicier, et Sylvain Boursier agriculteur, arrestation qui mit en émoi le pays et mobilisa les Chartreux et Auguste Villard, maire de Saint-Pierre-de-Chartreuse, pour les faire libérer. Plusieurs familles juives ont été cachées par des familles laurentinoises, parmi elles Blanche Rorato, agricultrice, qui a été reconnue comme «juste parmi les nations» .
Durant la période d'occupation par l'Allemagne (1943 - 1944), la commune de Saint-Laurent-du-Pont est marquée par de nombreux événements dont le est le plus dramatique, car ce jour envoie à la mort un habitant de la commune (Sylvain Boursier) et un (Charles Bouffard) qui part en déportation. Ce jour-là, environ 1 000 soldats de la 157e division allemande encerclent Saint-Laurent-du-Pont. Les soldats occupent la ferme Boursier où ils questionnent et battent Sylvain Boursier. Plusieurs Laurentinois sont arrêtés et regroupés dans cette ferme: Charles Bouffard, Jean Locatelli, Edwige Pellizari, Marc Christoud, Roland Lenoble, Emile et Paul Muret. Tous sont emmenés à la Gestapo de Grenoble. Certains sont relâchés, d'autres déportés en Allemagne. Torturé, Sylvain Boursier est porté disparu le et son corps ne sera jamais retrouvé.
Le 24 juin 2017 (!) la municipalité inaugure le "chemin du 19 juin 1944" à proximité de la ferme Boursier pour commémorer ce tragique évènement.
L'incendie du «5- 7»
Le mémorial de l'incendie.
Article détaillé: Incendie du 5-7.
Le , un incendie dans une discothèque nommée le «5-7», située sur la route de Saint-Joseph-de-Rivière, causa la mort de 146 personnes (dont la très grande majorité était mineure), provoquant un immense émoi dans toute la France. Les titres de la presse à propos de ce tragique événement inspirèrent la rédaction de la célèbre une du journal satirique Hara-Kiri quant à la mort, la semaine suivante, du général de Gaulle, ancien président de la République: «Bal tragique à Colombey: un mort»[31]. Les tourniquets métalliques ayant empêché la bonne évacuation des lieux ont été conservés à côté du Mémorial dédié aux victimes de ce drame.
Ce drame fut à l'origine d'une refonte profonde des normes de sécurité relatives à ce genre d'établissements.
Politique et administration
Mairie et maison des associations de Saint-Laurent-du-Pont
Administration communale
Le conseil municipal de la ville de Saint-Laurent-du-Pont est composé de vingt-sept élus dont un maire, huit adjoints et dix huit conseillers municipaux. Ce conseil est également composé de huit commissions: Travaux (eau et assainissement), urbanisme, vie scolaire, vie associative et culturelle, tourisme (artisanat et commerce), aide sociale, information et finances.
Depuis 2009, le conseil municipal a décidé de créer un «conseil municipal de jeunes» avec onze enfants représentants des élèves des classes de CM1 et CM2 des écoles de la Commune[32].
Liste des maires
Liste des maires de Saint-Laurent-du-Pont entre 1800 et 1944
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 4 510 habitants[Note 3], en diminution de 0,46% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 159
2 304
2 325
2 844
3 156
1 743
1 734
1 886
1 858
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 734
1 761
1 800
1 808
2 484
2 447
2 291
2 444
2 627
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 842
2 706
2 773
2 498
2 749
2 747
2 748
2 825
3 047
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
3 305
3 761
3 709
4 125
4 061
4 222
4 479
4 489
4 484
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 543
4 510
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Enseignement maternel et élémentaire
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A). Elle administre et gère une école maternelle publique ainsi que trois établissements scolaires d'enseignement élémentaire publiques. Une école privée est également située sur son territoire[39]
L'école primaire publique du bourg (effectif de 178 élèves en 2018)[40]
L'école primaire publique de la plaine (effectif de 131 élèves en 2018)[41]
L'école primaire privée Notre Dame en Chartreuse, fondée en 1865 par les pères chartreux et hébergeant des classes d'enseignement maternel et élémentaire[42]
Enseignement secondaire
Le collège Le Grand Som, situé dans le quartier du Revol, accueille les élèves de l'ancien canton de Saint-Laurent-du-Pont et présente un effectif de 333 élèves, dont 276 en demi-pension en 2018[43]
Équipement sanitaire et social
Hôpital de Saint-Laurent-du-Pont
L'hôpital de Saint-Laurent-du-Pont
Fondé en 1892 par les Pères Chartreux, installé au monastère de la Grande Chartreuse, l'établissement est devenu officiellement un hôpital départemental autonome en 1914. Il bénéficie du statut d'établissement public départemental depuis le [44]
En 2018, l'hôpital compte 410 lits qui sont organisés en deux pôles distincts[45]:
Un «pôle gérontologique» avec un service de Médecine de 20 lits, un service de soins et de réadaptation de 25 lits; une unité de soins de longue durée avec 80 lits et enfin un service d'hébergement pour personnes âgées Dépendantes comptant 40 lits.
Un «pôle handicap» comprenant un foyer de vie comptant 40 lits, deux Foyers d'accueil médical pour un total de 125 lits et une structure spécialisé pour personnes âgées avec 80 lits.
Le centre Social des Pays du Guiers
Cette structure agréée et labellisée par la caisse d’Allocations Familiales, située rue Charles Herold
à Saint-Laurent-du-Pont est reconnue d’utilité publique de par son affiliation à la fédération française des Centre Sociaux, travaille en permanence au développement de la vie quotidienne, sociale et économique. Le centre social compte divers équipements dont une ludothèque, un espace multimédia, un accueil de loisirs pour les enfants, un service d'accompagnement scolaire[46]...
Équipements sportifs
La ville possède plusieurs équipements sportifs, la plupart rassemblés sur un site dénommé Complexe sportif Charles Boursier. qui comprend notamment[47]:
un gymnase intercommunal
cet équipement, certifié HQE est à usage scolaire et des clubs sportifs. Liés aux manifestations sportives locales, celui-ci dispose de vestiaires avec douches et d’une tribune de 250 places
deux terrains de football
il s'agit d'un ensemble sportif lié à la pratique du football, avec un stade équipé d'une tribune, de vestiaires et de douches, à usage scolaire et des clubs sportifs, homologué pour des compétitions départementales et un terrain d'entrainement stabilisé.
un terrain de rugby
il s'agit d'un terrain lié à la pratique du rugby, à usage scolaire et des clubs sportifs disposant de vestiaires et de douches
un city stade en bitume
dénommé «plateau d'EPS multi sport», Il s’agit d’un équipement de proximité, ouvert à tous pour la pratique du hand ball et du basket ball.
une piste d'athlétisme
Il s'agit d'une piste d’athlétisme isolée en cendrée disposant d’un éclairage, à usage scolaire et des clubs sportifs, homologuée pour l'usage de la course à pied et de la marche.
un gymnase communal
il s'agit d'une salle multisports en carrelage disposant d’un éclairage et de vestiaires avec douches, à usage scolaire et des clubs sportifs
un skate park
il s'agit d'un équipement de proximité, ouvert à tous et lié à la pratique de la planche à roulettes (skate) et du bicross (BMX)
une piscine
Cet équipement de plein air est équipé d'un grand bassin pour la natation, d'un bassin plus petit pour les enfants et il est adjoint d'un solarium[48].
Vie associative
Le Racing Team rocharay (RTR) est le club organisateur du rallye automobile régional de Chartreuse.
Organisé, fin août, ce rallye parcours la Chartreuse, et devient au fil du temps un des plus beaux rallyes régionaux de la région[49].
Médias
Bulletin municipal
la mairie de Saint-Laurent-du-Pont distribue dans les boites aux lettres des habitants de sa commune, tout en le publiant sur son site internet, un bulletin d'information municipale d'environ une vingtaine de page. Sa périodicité moyenne est de six mois[50].
Le Dauphiné libéré
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Chartreuse et Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers et autres événements divers à caractère local.
Article connexe: Le Dauphiné libéré.
Cultes
Culte catholique
La communauté catholique et l'église de Saint-Laurent-du-Pont (propriété de la commune) est rattachée à la paroisse «Saint Bruno de Chartreuse», dont la maison paroissiale se situe sur le territoire communal. Cette paroisse dépend du doyenné du Voironnais et du diocèse de Grenoble-Vienne[51].
Autres cultes
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Économie
Emploi
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Industrie et artisanat
Bouteille de l'apéritif Bonal
L'ancienne distillerie des Chartreux (1860 - 1935)
En 1864, la distillerie de la Grande Chartreuse est établie à Fourvoirie, sur la commune de Saint-Laurent-du-Pont, afin de produire les célèbres chartreuses verte et jaune, ainsi qu'une éphémère chartreuse blanche. Avec l'expulsion des chartreux en 1903, les chartreux sont dépossédés de leur distillerie et de leur marque. Marque récupérée en 1929, la production reprenant en 1932 à Fourvoirie. Un glissement de terrain, dans la nuit du 14 au 15 novembre 1935, viendra basculer les bâtiments, la production reprenant l'année suivante à Voiron. Depuis , c'est à Aiguenoire, sur la commune voisine d'Entre-deux-Guiers, que se poursuit la fabrication des liqueurs de Chartreuse.
Article connexe: Chartreuse (liqueur).
L'entreprise Bonal
Le frère Raphaël, un ancien frère convers, exclu de l'ordre des chartreux, après avoir accouché une femme du pays, et retrouvant son nom, Hippolyte Bonal, installe au cœur de la cité une distillerie, créant d'abord «La Raphaëlle»[52]. Après plusieurs extensions ou constructions de bâtiments, ce sera la naissance de «la Laurentine» et de «la Gentiane-Quina Bonal», qui a eu ses heures de gloire des années aux années , grâce notamment aux affiches et annonces publicitaires de Charles Lemmel[53]. En 1976, la distillerie et ses ateliers de fabrication seront cédés à la Société Dolin, entreprise distribuant également des spiritueux et dont le siège est situé à Chambéry[54].
Agriculture
Selon le site de l'INSEE, il y avait encore un nombre de dix agriculteurs déclarés dans la commune, contre seize en 2010.
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du «Bois de Chartreuse», la première AOC de la filière bois en France[55],[56].
Tourisme
Située à proximité du massif de la Chartreuse et dans la vallée verdoyante des deux Guiers, la commune se situe dans une région ayant une vocation touristique marquée. À ce titre, Saint-Laurent-du-Pont présente un équipement lié à cette activité:
Office de tourisme
l'Office de tourisme «Cœur de Chartreuse» géré par la communauté de communes, possède un service d'accueil, situé à proximité de la mairie de Saint-Laurent-du-Pont[57].
Camping municipal.
le territoire communal héberge un camping directement géré par la municipalité. Le terrain, dénommé Les berges du Guiers qui compte 43 emplacements est donc situé le long des berges du Guiers. Il est ouvert aux touristes du 15 juin au 15 septembre[58]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chartreuse de CurrièreLa Chapelle Notre-Dame du Château.
Monuments historiques
Ferme de l'Échaillon, dans le hameau de Mollard, du quatrième quart du XVIIesiècle, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 25 septembre 2003[59].
Pont Peirant, sur le Guiers-Mort, du XVIesiècle, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 1er mai 1923[60].
Pont de la Petite Vache, aujourd'hui détruit (restes des soubassements)[61], sur la rivière de la Petite Vache, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 1er mai 1923[62].
Bâtiments religieux
La chartreuse de Currière
Il s'agit d'un ancien monastère de l'ordre des Chartreux aujourd'hui monastère de la famille de Bethléem date du XIIIesiècle et fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du [63].
La chapelle Notre-Dame-du-Château, où il y avait aussi le château fort disparu[64].
L'ancienne chapelle Saint-Laurent du Cotterg qui servait autrefois d'église paroissiale[64], dans le cimetière de Saint-Laurent-du-Pont.
Église de l'Immaculée-Conception de Villette.
L'église paroissiale Saint-Laurent de Saint-Laurent-du-Pont.
Cet édifice religieux, de rite catholique, visible de tous les secteurs de la commune, a été conçu par Alfred Berruyer[64]. Alors que l'église du centre bourg avait été détruite par un incendie et que l'église du Cotterg nécessitait une restauration, l'ordre des Chartreux a proposé en 1866 de construire et financer une nouvelle église plus grande, située à mi chemin, qui serait assortie de bâtiments pour des écoles.
Quelques vues de l'église de Saint-Laurent-du-Pont
Vue extérieure
Nef
Vitraux
Statues
Sites cartusiens à vocation non religieuse
Ruines de la distillerie des Chartreux de Fourvoirie, situées dans le hameau de Fourvoirie,
Situées dans les gorges du Guiers, ces bâtiments en ruine sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 20 septembre 1993[65].
Site des anciennes forges à Fourvoirie,
Cet établissement, en grande partie ruiné, est situé à l'entrée des gorges du Guiers[64].
Hôpital Saint-Bruno, centenaire, construit en 1898[64] par les pères chartreux.
Autres monuments
Monument aux morts communal
Mémorial consacré aux victimes du 5-7, à la sortie de la ville sur la D 520 (Avenue Victor Hugo) à l'emplacement exact du club incendié.
Commune adhérente du parc naturel régional de Chartreuse, Saint-Laurent-du-Pont compte un espace naturel sensible, les tourbières de l'Herretang[68]
Espaces verts et fleurissement
En mars 2017, la commune confirme le niveau «deux fleurs» au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[69].
Manifestations sportives et culturelles
Chaque année, dernier week-end de juillet: L'ouest américain en Chartreuse, rassemblement de véhicules et motos US, concerts et danses country.
3eweek-end d'août: Le rallye Automobile de Chartreuse est organisé conjointement par le RTR et le CORAC[70].
Personnalités liées à la commune
Louis Tassy
Louis Tassy (1816 - 1895)
écrivain et ingénieur forestier d'origine provençale. À sa sortie de l'école forestière, Tassy commence comme garde général stagiaire dans l'Est de la France à Sarreguemines en 1838. L'année suivante, il est nommé garde général à Saint-Laurent-du-Pont en Isère où il fait l'apprentissage de l'aménagement de montagne.
Charles Hérold (1838 - 1909)
natif de la commune, il est artiste et artisan chaudronnier (tamaniare en dialecte dauphinois) Laurentinois auteur de la statue de la Vierge de Notre-Dame-de-Vouise à Voiron (Isère), de celle de l'archange saint Michel de l'église Saint-Pierre du Mont-Saint-Michel (Manche) et celle de la Vierge de la chapelle Notre-Dame du Château de Saint-Laurent-du-Pont; une rue de la ville porte son nom.
Jean-François Pichat (1843 - 1914).
Buste de Jean-François Pichat
Il fut élu maire de Saint-Laurent-du-Pont en 1888. En 1889, il fut élu conseiller général et devint membre de la commission départementale. Ardent défenseur des Chartreux, il se bat, à l'assemblée contre leur expulsion du couvent de la grande Chartreuse, projet auquel il s'oppose vigoureusement, tant au conseil général qu'à la Chambre des députés. Architecte de la Grande Chartreuse, il eut une vive discussion en séance avec Émile Combes, président du Conseil, à ce sujet[71]. Il ne parvint pas cependant à éviter leur expulsion en 1903. Né à Saint-Christophe-entre-deux-Guiers, il est décédé le à Saint-Laurent-du-Pont
Étienne Mollier
Étienne Mollier (1876 - 1962)
inventeur spécialiste de l'image, il est le précurseur de l’utilisation du format 35 mm en photographie avec son appareil Cent-Vues, conçu en 1909. En 1937, il met au point le premier rétroprojecteur, L’Omniscope horizontal.
François Boursier (1878 - 1944)
prêtre de Villeurbanne et résistant. Natif de la commune, affilié au réseau Jove, il héberge des résistants, abrite des Juifs dans sa cure. Il fut fusillé en 1944.
Roger Diet (1905 - 1974)
député gaulliste des Basses-Alpes et maire de Barcelonnette, natif de la commune.
Charles Berty (1911 - 1944)
cycliste professionnel, détenteur de six records du monde sur piste, puis résistant; natif de la commune, il mourut en déportation. Une plaque commémorative a été dévoilée le , au stade des Alpes de Grenoble, édifié à l'emplacement de l'ancien stade-vélodrome Charles Berty[72]. Une rue porte son nom à Saint-Laurent-du-Pont, sa ville de naissance.
Frédéric Galofaro (né en 1976)
pilote de rallye, Vainqueur du Volant Rallye Jeunes 2002; il est né à Voiron, mais réside dans la commune.
La commune de Saint-Laurent-du-Pont est aussi une ville accueillant quelques artistes dont: Marc Pessin (1933-2022), graveur, Alain Vergon, tourneur sur bois, Martine Galiano, écrivain, Maria Santarelli, artiste peintre, La maison de Mariette, artiste peintre, Grégory Poussier, sculpteur, Nicole Pessin, artiste peintre, Yves Silvente, Musicien.
Héraldique
un sapin, un pont, un dauphin, une orbe, un ruban portant la phrase "Stat crux dum volvitur orbis", devise de l'ordre des Chartreux..
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Inventaire du patrimoine géologique: résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
Johannès Pallière, De la Savoie au Comté de Nice en 1760. La question des Alpes: aspects de la question des Alpes occidentales jusqu'à 1760, vol.2, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 517p. (ISBN978-2-84206-339-9, lire en ligne), p.20.
Henry Suter, «Saint-Laurent-du-Pont», sur le site d'Henry Suter, «Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs» - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
Ybe Van der Wielen, Monnayages allobroges, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, 1999, page 59 (lire en ligne), consulté le 31 août 2019.
Chronique paroissiale de Saint Laurent du Pont, par le RP J Briand, achevé d'imprimer le 6 septembre 1967 par la Société Savoie Secrétariat Service - Annecy - 74, numéro d'impression: 1 100-67. Dépôt légal: 3e trimestre 1967
Aimée-Marie de Franclieu, Vie de la mère Élisabeth Giraud, fondatrice des sœurs du Saint-Rosaire, Paris, J.Vic, , 318p. (lire en ligne), p.311.
Ce titre valut à l'hebdomadaire d'être censuré et de reparaître la semaine suivante sous le nouveau titre de Charlie Hebdo. Ce journal existe d'ailleurs toujours.
Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère: Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 469-475.
Archéologie chez vous no10, «Chartreuse, Saint-Egrève, Saint-Laurent-du-Pont», Centre d'Archéologie (Musée dauphinois /Conservation du Patrimoine de l'Isère), 1992.
Martine Galiano, Saint-Laurent-du-Pont en Chartreuse, Éditions Alan Sutton, 2005.
Corine Lacrampe, «Saint-Laurent-du-Pont: gardien de Chartreuse», Isère Magazine, no60, 34-37, février 2005.
Joseph Mollin, Saint-Laurent-du-Pont, Galerie saint-Laurent, 1966.
Joseph Mollin, «Une région de contact entre Préalpes et avant-pays, et de frontière entre Savoie et France: La plaine de Saint-Laurent-du-Pont - Les Echelles sous l'Ancien Régime», Revue de géographie alpine, vol.48, no3, , p.481-510 (lire en ligne).
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