Saint-Laurent-de-Lévézou est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
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Saint-Laurent-de-Lévézou | |
![]() La mairie en 2019. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes de Lévézou Pareloup |
Maire Mandat |
Patrick Contastin 2020-2026 |
Code postal | 12620 |
Code commune | 12236 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Laurentais(e) |
Population municipale |
154 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 12′ 28″ nord, 2° 57′ 31″ est |
Altitude | Min. 614 m Max. 1 121 ou 1 128[Note 1] m |
Superficie | 23,33 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Millau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Raspes et Lévezou |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Dans le centre-est du département de l'Aveyron, dans le parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Saint-Laurent-de-Lévézou, largement située sur le haut plateau du Lévézou, s'étend sur 23,33 km2. L'activité dominante y a toujours été l'agriculture, traditionnellement le seigle et l'élevage.
L'altitude minimale, 614 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud-est, en amont du gué de Salsac, là où la Muze quitte la commune et entre sur celle de Saint-Beauzély. L'altitude maximale se situe au mont Seigne avec 1 121[1] ou 1 128 m[2],[Note 1].
Desservi par la route départementale (RD) 158, le bourg de Saint-Laurent-de-Lévézou est situé, en distances orthodromiques, quinze kilomètres au nord-ouest de Millau.
La commune est également desservie par les RD 170, 171, 654 et 911.
Saint-Laurent-de-Lévézou est limitrophe de quatre autres communes.
Vézins-de-Lévézou | ||
![]() |
Saint-Léons | |
Curan | Saint-Beauzély |
La commune est drainée par la Muze, la Muzette, le ruisseau de Brinhac, un bras du ruisseau des Pradines, le Régalou, Les Douzes, le ruisseau de Coste Cave, le ruisseau des Caves, le ruisseau des Pradines et par divers petits cours d'eau[3].
La Muze, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et se jette dans le Tarn à Montjaux, après avoir arrosé 6 communes[4]. Elle borde le territoire communal au sud-est sur deux kilomètres et demi, et son affluent la Muzette — qui prend sa source sur la commune — en fait de même au nord-est sur environ six kilomètres.
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[5].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[6],[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[8],[9].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau de la commune[13], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[16].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[18],[19],[20].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Laurent-de-Lévézou comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 4],[24] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[24], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[28].
Saint-Laurent-de-Lévézou est une commune rurale[Note 6],[29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,6 %), terres arables (26,5 %), forêts (16,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)[31].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes de Lévézou Pareloup, dont la commune est membre[32]
La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[33].
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-Lévézou est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[34],[35].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[37],[38].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Laurent-de-Lévézou est classée à risque moyen à élevé[40]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[41] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].
L'histoire de Saint-Laurent est d'abord connue par la remarquable Monographie de la commune de Saint-Léons d'Albert Carrière[43]. Elle a été renouvelée et augmentée par Marc Vaissière, enfant du pays[44].
L'histoire de Saint-Laurent se confond largement avec celle de Saint-Léons jusqu'à leur séparation en 1869. Du Moyen Âge à la Révolution Française, le territoire de Saint-Laurent faisait partie de la seigneurie et de la communauté de Saint-Léons. La terre de Saint-Léons est issue d'une donation des comtes de Rodez et vicomtes de Millau à l'Église, au Xe siècle. Un monastère bénédictin avait été fondé à Saint-Léons, et son prieur exerçait le pouvoir seigneurial sur le territoire et ses habitants. Au cours du Moyen Âge, une paroisse fut fondée autour de Saint-Laurent au profit d'un des moines du monastère, le camérier. Il touchait la dîme et payait un curé. Les limites de cette paroisse étaient légèrement différentes de la commune actuelle : le village de Castries dépendait de Saint-Léons, le hameau de Gaverlac (seigneurie de Saint-Beauzély et commune actuelle) était de la paroisse de Saint-Laurent. Le village de Mauriac a une histoire particulière : il fut érigé en paroisse indépendante sous le patronage des Saints-Abdon-et-Sennen ou Sainte-Marie-Madeleine. Village-étape d'altitude sur l'ancienne voie romaine, situé de l'autre côté de la crête du Lévézou, il présentait un certain particularisme.
La commune a été érigée en 1869 par démembrement de celle de Saint-Léons. Le territoire de la nouvelle commune est en gros celui de la paroisse, plus le village de Mauriac.
De tous temps, l'agriculture, et surtout l'élevage, ont été les principales activités de la commune. Saint-Laurent était un village de paysans. Les artisans y étaient rares, généralement également cultivateurs, et les familles de notables aussi. De « gros paysans », laboureurs, ménagers, tenaient de grands domaines où ils employaient leurs voisins plus modestes comme fermiers, valets, domestiques, servantes. La Révolution française a sécularisé les biens de l'Église, et permis aux gros paysans d'accroître encore leurs domaines. Au cours du XIXe siècle, la commune a atteint son maximum démographique. L'exode rural s'est accentué. Aux XXIe siècle, la commune est encore largement agricole.
La commune de Saint-Laurent-de-Lévézou est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[45].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[46].
Le conseil municipal de Saint-Laurent-de-Lévézou, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[47] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[48]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[49] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 79,88 %[50]. Patrick Contastin, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [51].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[52]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[53].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1881 | Frédéric Vernhet | |||
1885 | Antoine Déléry | |||
1983 | 2001 | Roger Frayssinhes | SE | |
2001 (réélu en mai 2020) |
En cours | Patrick Contastin[54],[55] | DVD | Agriculteur sur moyenne exploitation |
Les habitants de Saint-Laurent-de-Lévézou sont appelés les Saint-Laurentais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].
En 2019, la commune comptait 154 habitants[Note 8], en diminution de 1,91 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
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425 | 461 | 448 | 471 | 430 | 430 | 428 | 435 | 444 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
341 | 324 | 301 | 269 | 277 | 255 | 230 | 198 | 166 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
157 | 124 | 152 | 155 | 156 | 157 | 152 | 154 | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 71 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 159 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 680 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 1 % | 3,1 % | 6,9 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 102 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Millau, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 34 emplois en 2018, contre 40 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 72, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59 %[I 11].
Sur ces 72 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 70,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
13 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Laurent-de-Lévézou au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,8 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 13 entreprises implantées à Saint-Laurent-de-Lévézou), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 50 | 28 | 22 | 8 |
SAU[Note 12] (ha) | 1 290 | 1 258 | 1 200 | 944 |
La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 2]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (50 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 944 ha[62],[Carte 3],[Carte 4].
Le village de Saint-Laurent a été largement remanié au cours des siècles mais conserve encore une église ancienne et des maisons traditionnelles. Il en est de même à Mauriac. La plupart des hameaux de la commune présentent aussi des architectures vernaculaires remarquables.
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