Saint-Lô-d'Ourville est une ancienne commune française, située sur la Côte des Isles dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 495 habitants[Note 1], commune déléguée au sein de Port-Bail-sur-Mer depuis le .
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Toponymie
Le nom est attesté sous la forme Orvilla en 1115, composé probablement avec le nom de personne germanique (franc) Uro et le suffixe Ville[1].
La paroisse, mentionné sur un document de 1115 sous la forme Sancti Laudi de Orvilla, est bien plus ancienne puisque sa fondation remonte au VIesiècle. Jusqu'en 1925 le nom officiel de la commune était Ourville[2].
Histoire
La paroisse, dont la fondation remonte au VIesiècle, est sous le vocable de saint Lô, 5e évêque de Coutances. L'abbaye de Lessay nommait à la cure. L'abbaye, qui possédait des biens importants sur la paroisse, percevait la dîme. Robert de la Haie (Robert de La Haye), sénéchal du duc de Normandie Henri Ier, confirma en 1134 la donation. Celle-ci fut contesté par la suite, car en 1234, Robert d'Argences, chevalier, seigneur du Parc d'Ourville, renonce au patronage de la paroisse en faveur de l'abbaye[3].
Le , Saint-Lô-d'Ourville fusionne avec Denneville et Portbail pour créer la commune nouvelle de Port-Bail-sur-Mer par arrêté préfectoral du [4]. Les trois anciennes communes deviennent des communes déléguées.
Héraldique
Les armes de la commune Saint-Lô-d'Ourville se blasonnent ainsi: D'azur au cygne d'argent becqué et membré de gueules, au chef d'or chargé de trois merlettes de sable.
En 2018, la commune comptait 495 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Saint-Lô-d'Ourville[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
777
706
875
972
908
909
919
861
888
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
832
772
753
706
676
600
740
610
616
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
585
554
530
427
409
449
473
485
485
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2010
2015
399
380
403
397
404
478
553
530
517
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
495
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
L'église au centre du bourg.
Église Saint-Lô avec sa tour à encorbellement[13].
Il s'agit d'un ensemble manorial complet du XIIIesiècle, avec logis seigneurial et logis en dépendance protégés par un mur défensif, chapelle, colombier, moulin, pressoir, douves, vivier, jardin fossoyé et bâtiments agricoles en cour fermée autour du logis. Le domaine est inscrit au titre des monuments historiques.
Ancien prieuré d'Avarville, siège de la baronnie ecclésial d'Avarville, l'un des huit fiefs relevant de l'abbaye de Lessay, et qui avait également le droit exclusif d'enlever la tangue, et le droit de gravage ou varech sur l'étendue de la baronnie[15]. Ainsi, les moines récupérèrent en l'an 1435 «un tonnel et deux pipes de vin arrivés à vreq ès mettes de la dite seignourie» ou encore, en 1758, un «canon trouvé au gravage, de Saint-Lô-d'Ourville»[15]. Au XVesiècle, la baronnie possédait les terres de la Dicquerie, des terres à Ourville, Omonville, Denneville, Saint-Jean, Saint-Georges-de-la-Rivière, Le Maisnil, Saint Morice. À la veille de la Révolution, la baronnie est divisé en 65 fiefs répartis sur la paroisse de Saint-Lô-d'Ourville et quatre sur la paroisse voisine de Denneville[16].
Dunes de Lindbergh.
Lindbergh-Plage.
Activité culturelle et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Georges Bernage, «Noms de lieux scandinaves dans le canton de Barneville-Carteret», Vikland, la revue du Cotentin, no1, avril-mai-juin 2012, p.9 (ISSN0224-7992).
Jeanine Bavay, «Saint-Lô-d'Ourville», Vikland, la revue du Cotentin, no1, avril-mai-juin 2012, p.38 (ISSN0224-7992).
Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin: Histoire & Vestiges, Isoète, , 141p. (ISBN978-2-9139-2072-9), p.81.
«Notice n°PA50000016», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Bernard Beck (photogr.Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises: 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204p. (ISBN2-7134-0053-8), p.35.
Georges Bernage, «Varreville», Vikland, la revue du Cotentin, no1, avril-mai-juin 2012, p.46 (ISSN0224-7992).
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