Saint-Just [sɛ̃ ʒyst] (en occitan Sant Just ['sant 'd͡ʒyst]) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Saint-Just | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lunel |
Maire Mandat |
Hervé Dieulefes 2020-2026 |
Code postal | 34400 |
Code commune | 34272 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Justois |
Population municipale |
3 278 hab. (2019 ![]() |
Densité | 539 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 39′ 29″ nord, 4° 06′ 53″ est |
Altitude | Min. 2 m Max. 9 m |
Superficie | 6,08 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lunel (banlieue) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lunel |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Dardaillon, le Dardaillon-Ouest et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (l'« étang de Mauguio ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Just est une commune urbaine qui compte 3 278 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Lunel et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Justois ou Saint-Justoises.
Commune de l'Hérault de 608 ha dans le canton de Lunel dont vignes, vergers et autres cultures se dispersent dans un territoire encore marqué par le cadastre romain - le cami salinié (chemin du sel), qui traverse la partie nord du finage, en est un élément.
Le centre ancien est entouré par plusieurs grands lotissements; cave coopérative, coopérative fruitière (Cofruidoc, 60 salarié). La commune n'avait que 580 hab. en 1975 et sa population a crû très vivement ensuite, passant par 1 600 hab. en 1990; le mouvement s'est toutefois ralenti, la commune ne gagnant que 120 hab. entre 1999 et 2005. Juste au sud, la commune de Saint-Nazaire-de-Pézan (540 habitants, 566 ha) s'avance dans la plaine submersible le long du canal de Lunel mais n'atteint pas l'étang de l'Or, dont la rive orientale appartient à Marsillargues.
Le Ruisseau des Cabanettes est le principal cours d'eau de la commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsillargues », sur la commune de Marsillargues, mise en service en 1988[6]et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 621,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 10 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux[14],[15], mais aussi de la directive habitats, l'« étang de Mauguio » ou « étang de l'Or ». D'une superficie de 7 020 ha, cette lagune communique avec la mer par un grau qui relie le Sud-Ouest de l'étang au port de Carnon. L'étang est entouré par une gamme variée d'habitats naturels : un système dunaire, des milieux saumâtres à hyper salés sur les rives sud et est et des milieux saumâtres à doux influencés par l'eau douce sur les rives nord. Ce site présente une diversité des milieux et des conditions d'hygrométrie et de salinité, lui conférant un intérêt ornithologique remarquable[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[17] : le « marais de Tartuguière et du Grès » (662 ha), couvrant 5 communes du département[18].
Saint-Just est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[I 1],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lunel, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 51 540 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (81,7 %), zones urbanisées (14,9 %), cultures permanentes (3,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Just est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les département de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[24], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2007, 2009, 2014 et 2016[26],[22].
Saint-Just est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 182 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 182 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
Saint-Pierre d’Obilion
Le site de Saint-Pierre d’Obilion se trouve sur la commune de Saint-Just, à 250 m à l’est de la limite communale avec Lansargues, près du Mas de Viala. D’après les écrits : « Le , un certain Bernardus fait don aux chanoines de Nîmes de tout ce qu’il possède dans plusieurs domaines… ». Dans ce texte, OBILION ne possède pas le statut de ville, mais apparaît comme simple lieu-dit. En juin, 1168, Obilion, est rattaché au diocèse de Maguelone. L’église d’Obilion était dédiée à saint Pierre. On peut considérer que ce lieu est le site historique et originel de Saint-Just. Toujours d’après certains écrits, il semble que c’est en 1173 que les habitants des différents domaines agricoles, jusque-là dispersés (dont certains à Saint-Pierre d’Obilion), se regroupent et forment « Castum San Justi », qui signifie « Le château de Saint-Just ». Un document des archives nous permet de nous faire une idée sur les droits seigneuriaux et les mœurs de l’époque :
À Saint-Just, il ne reste des forteresses qu’un vieux mur avec les traces de deux portes romanes et de la Renaissance, rue Frédéric-Mistral, et le nom d’une ferme communément appelée « Le Château ». La superficie cadastrée est de 587 hectares environ, à laquelle il faut ajouter un territoire de marais. En effet, un acte en date du , atteste d’une donation faite au monastère d’Arboras, des marais s’étendant de l’Hournède à l’étang, par Gaucelin, seigneur de Lunel.
Des traditions tauromachiques bien ancrées et qui se perpétuent chaque année, durant la fête locale qui a lieu à partir du premier dimanche d’août et les cinq ou six qui suivent. Pendant la fête, des journées à thème sont proposées : journée à l’ancienne, journée du taureau, journée du sport. Plusieurs déjeuners aux prés sont organisés afin de partager et de perpétuer la tradition camarguaise dans la convivialité.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1795 | Antoine Castan | ||
1795 | 1798 | Louis Boulet | ||
1798 | 1808 | Antoine Castan | ||
1808 | 1816 | André Boulet | ||
1816 | 1826 | Pierre Boulet | ||
1826 | 1832 | Etienne Boulet | ||
1832 | 1838 | Jacques Granier | ||
1838 | 1843 | Jacques Heraud | ||
1843 | 1848 | Pierre Manse | ||
1848 | 1848 | Pierre Castan | ||
1848 | 1852 | Antoine Castan | ||
1852 | 1855 | Louis Lambremon | ||
1855 | 1865 | Jean Raynaud | ||
1865 | 1867 | André Blaquisse | ||
1867 | 1870 | Simon Vidal | ||
1870 | 1874 | Jacques Astruc | ||
1874 | 1876 | Simon Vidal | ||
1876 | 1877 | Jacques Astruc | ||
1877 | 1877 | Simon Vidal | ||
1877 | 1878 | Jacques Astruc | ||
1878 | 1879 | André Castan | ||
1879 | 1887 | Jacques Vidal | ||
1887 | 1888 | Jean Alverny | ||
1888 | 1892 | Honoré Salvet | ||
1892 | 1896 | Jacques Astruc | ||
1896 | 1900 | Pierre Euzeby | ||
1900 | 1904 | Eugène Lafon | ||
1904 | 1905 | Guillaume Euzeby | ||
1905 | 1910 | Adrien Menteyne | ||
1910 | 1915 | Pierre Lignon | ||
1915 | 1915 | Charles Castan | Adjoint qui remplace le Maire mobilisé | |
1915 | 1917 | Albert Sondart | ||
1917 | 1919 | Charles Castan | Adjoint qui remplace le Maire mobilisé | |
1919 | 1919 | Pierre Lignon | ||
1919 | 1944 | Alphonse Arnaud | ||
1944 | 1947 | Léonce Boulet | Président du Comité local de Libération | |
1947 | 1959 | Fernand Peyronnet | ||
1959 | 1971 | Louis Mazauric | ||
1971 | 1983 | René Valette[31] | DVG | |
mars 1983 | En cours | Hervé Dieulefes | PS | Retraité 1er vice-président de la communauté de communes |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 3 278 habitants[Note 9], en augmentation de 10,67 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
234 | 247 | 232 | 286 | 360 | 424 | 426 | 459 | 472 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
450 | 480 | 522 | 518 | 486 | 474 | 451 | 480 | 500 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
508 | 535 | 530 | 568 | 571 | 591 | 538 | 440 | 456 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
511 | 544 | 581 | 1 034 | 1 568 | 2 493 | 2 610 | 2 636 | 2 851 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 153 | 3 278 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 1 252 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 3 253 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 430 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 52 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,4 % | 9,7 % | 7,6 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 080 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 20,5 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 466 emplois en 2018, contre 462 en 2013 et 458 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 522, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,2 %[I 13].
Sur ces 1 522 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 232 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
242 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Just au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 242 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 13 | 5,4 % | (6,7 %) |
Construction | 41 | 16,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 59 | 24,4 % | (28 %) |
Information et communication | 8 | 3,3 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 1,7 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 15 | 6,2 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 43 | 17,8 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 33 | 13,6 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 26 | 10,7 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (59 sur les 242 entreprises implantées à Saint-Just), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 49 | 30 | 14 | 18 |
SAU[Note 16] (ha) | 444 | 508 | 310 | 214 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 30 en 2000 puis à 14 en 2010[39] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[40],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 444 ha en 1988 à 214 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 12 ha[39].
![]() |
Les armoiries de Saint-Just se blasonnent ainsi :
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