Saint-Julien[1],[2], localement nommée Saint-Julien-le-Montagnier depuis le Moyen Âge[3], est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Saint-Julien est situé à la limite nord-ouest du département du Var. La commune s'étend sur la rive gauche du Verdon, au bord du lac d'Esparron jusqu'aux Basses Gorges. Manosque se trouve à 29,2 km, Ginasservis à 7,1 km [4].
Géologie et relief
La commune de Saint-Julien est incluse dans l'aire du parc naturel régional du Verdon.
Le village, perché sur une butte isolée, domine les plans de Haute-Provence, succession de plateaux rocheux, couverts d'une maigre végétation arbustive, sur lesquels de place en place une petite agglomération forme le centre d'une surface bien cultivée où dominent quelques céréales, la vigne, la lavande et les oliviers.
Hameaux et lieux-dits ou «quartiers»
Le village ancien sur son promontoire regroupe une petite partie de la population. Le reste est réparti en vingt-huit hameaux: les Bernes, Boisset[5], les Bourdas, les Campaux, le Clos du Loup, le Courcoussier, l'Éclou, les Garduères, les Gillets, les Gillets/Tonnets, les Guis, le Jas des Hugou, les Jonquiers, Malaurie, la Mantuane, les Mayons, les Maurras, la Mouroye, le Pas de la Colle, les Peyres, le Pilantier, Phéline, les Pontiers, les Puits Neufs, Regagnole, la Ricarde, les Rouvières, Saint-Pierre.
Saint-Pierre, le centre administratif, se trouve au pied du village perché. Les Rouvières (à l'est) et Boisset (au nord-ouest) sont ensuite les hameaux les plus importants[6].
Plusieurs bastides et fermes sont dispersées sur le territoire: la Baraque, la Bastide Neuve, la Jauffrette, les Ollagniers, les Palets, la Paludette, le Pardigaou, le Plan, les Portes, Sainte-Anne.
Saint-Julien est arrosé par le ruisseau de Beaucas ou de Malavalasse qui le traverse du sud-est au nord-ouest et s'échappe par l'étroit vallon de Malaurie pour se jeter dans le Verdon.
La commune est traversée, selon une diagonale perpendiculaire, par l'ancien canal du Verdon et par le canal de Provence, tous deux sont en grande partie souterrains, ils se détachent du Verdon au lac d'Esparron et se dirigent vers Aix-en-Provence et la côte méditerranéenne.
Climat
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Article détaillé: Climat du Var.
Voies de communications et transports
Voies de communication
Le village est desservi par plusieurs routes départementales qui rayonnent autour du hameau de Saint-Pierre, au pied du village, elles le relient à Gréoux-les-Bains, Vinon-sur-Verdon, Ginasservis, la Verdière et Montmeyan. L'ancienne route vers Esparron-de-Verdon est noyée par le barrage. L'ancienne route nationale 554 reliant la rivière Durance au centre du département du Var passe au sud de la commune.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou!. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un «service de transports à la demande» (TAD), réseau régional Zou![7].
Sismicité
La commune de Saint-Julien se trouve en zone sismique de faible risque Ib[8].
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté de communes Provence Verdon et du Pays de la Provence Verte.
Urbanisme
Typologie
Saint-Julien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (62,5%), zones agricoles hétérogènes (16,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,7%), terres arables (3,9%), zones urbanisées (2,1%), eaux continentales[Note 3] (0,9%), prairies (0,6%), cultures permanentes (0,5%)[14].
L'IGN met à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
Saint-Julien-le-Montagnier apparaît dans les archives dès 1182 sous le nom de Sanctus-Julianus-Montanerius[16]. Son nom s'écrit Sant-Julian-lou-Mountagnié en occitanprovençal de norme mistralienne et Sant Julian lo Montanhier dans la norme classique[17].
Histoire
L'occupation du territoire de la commune est attestée depuis la Préhistoire sur des sites tels que la grotte des Pignolets (chalcolithique) ou le site de Malavalasse avec la présence d'un oppidum sans doute occupé alors par la tribu ligure des Albiques. Les Romains s'installèrent bientôt sur le territoire de la commune, carrefour des voies commerciales entre Riez, Rians et Saint-Maximin, installant un peu partout des villas, embryons des hameaux actuels[18].
Le premier seigneur connu en 1178 est une seigneuresse, Laure de Saint-Julien[19]. Dame Laure devient vicomtesse en se mariant avec Guillaume le Gros, vicomte de Marseille[20]; sa beauté est chantée par le troubadour Folquet de Marseille[21].
La terre de Saint-Julien est réunie au domaine de la cour royale de Provence en 1309, puis passe aux mains des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1312[22]. Arnaud de Trians, comte d’Alife dans le royaume de Naples et neveu du pape Jean XXII, en fait l’acquisition en 1322[23]. En 1435, Marguerite de Trians, petite-fille d’Arnaud, épouse Georges de Castellane-Salernes et apporte ainsi le territoire de Saint-Julien à la famille de Castellane qui conserve cette seigneurie pendant plus de trois siècles[24].
À partir du XVIIIesiècle, la sécurité dans les campagnes s'améliore et les hameaux voient leur nombre d'habitants grossir d'agriculteurs proches de leurs cultures. Le bourg, perché sur une butte isolée, s'appuie à l'est et à l'ouest sur des falaises de roches grises et domine les plans de Haute-Provence. Le vieux village accroché sur sa montagnette (576 m) domine de vastes plateaux sur lesquels on compte aujourd'hui 28 hameaux, environ 2 400 habitants sur 7 588 hectares. Saint-Pierre, le hameau le plus important, devient en 1929 le centre administratif de la commune, jusque-là situé au vieux village[25]. Ce déperchement suscite à l'époque de vives controverses[26] même s'il est pleinement justifié; le nombre d'habitants dans la plaine en 1926 est de 593 contre 77 au vieux village.
Politique et administration
Tendances et résultats politiques
Lors des élections municipales et communautaires de 2014, trois listes étaient candidates: la liste divers droite l'a emporté avec 799 suffrages exprimés (45,06%) suivie par deux listes «divers gauche» qui ont recueilli chacune 283 suffrages exprimés (20,73%)[27].
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[28]:
total des produits de fonctionnement: 2 385 000 €, soit 974 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 694 000 €, soit 691 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 711 000 €, soit 290 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 374 000 €, soit 153 € par habitant;
endettement: 2 498 000 €, soit 1 020 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 9,47%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 18,14%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 74,11%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 910 €[29].
Instituteur et directeur d'école Sénateur du Var (1978 → 1986) Député du Var (1986 → 1988, élu au scrutin proportionnel) Député de la 6ecirconscription du Var (1996 → 1999) Conseiller général du canton de Rians (1973 → 1999) Réélu en 1971, 1977, 1983, 1989 et 1995
Trufficulteur Chevalier du Mérite agricole (2010) Réélu en 2001 et 2008
en cours
Emmanuel Hugou
DVD
Ingénieur chercheur CEA
Jumelage
Terdobbiate(Italie)depuis 1982.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 2 402 habitants[Note 4], en augmentation de 5,17% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 390
1 406
1 492
1 522
1 528
1 431
1 354
1 317
1 296
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 245
1 224
1 230
1 183
1 127
1 098
1 050
1 001
1 004
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
949
933
841
688
670
542
491
495
449
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
396
421
611
825
1 149
1 280
1 569
1 625
1 983
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 345
2 402
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Santé
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Cultes
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Commerces
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Une porte de l’enceinte du XIIesiècle, encadrée par le départ de deux tronçons de la courtine et des remparts demeurent les témoins de cette ancienne place forte aux nombreuses maisons anciennes[39].
Porte de Gourdane, au nord-ouest du village.
L’église paroissiale Saint-Julien-et-Sainte-Trinité de Saint-Julien, de la fin du XIe et du début du XIIesiècle[40], est, selon Raymond Collier, une des plus belles de Haute-Provence et exemplaire de la transition entre art roman primitif et art roman classique. Elle est composée d’une nef centrale élevée, aux quatre travées étroites, couvertes d'un berceau soutenu par des doubleaux, est encadrée de deux bas-côtés: celui du nord, du XVIesiècle, est voûté sous croisée d’ogives, celui du sud, voûté en berceau, date de la construction de l’église. Le faux transept est formé d’une travée de chœur et des deux dernières travées des bas-côtés. L'abside en cul-de-four est encadrée de deux absidioles[41]. Elle possède un maître-autel en bois doré du XVIIesiècle et une poutre de gloire, bien conservée. Le chœur est éclairé par un rocher carré formant une lanterne[42]. Les cloches datent de 1726[43] et 1782[44].
L'église.
Le clocher de l'église.
Intérieur.
Église Saint-Nom-de-Jésus des Rouvières.
Le panorama depuis le château d'eau embrasse sept départements.
Les moulins situés sur le plateau[45], au nord-ouest du vieux village[46],[47].
Monument aux morts du souvenir Français du hameau de Saint-Pierre.
La chapelle de l'Annonciade, située sur l'aire de Gourdane où se trouvent les moulins.
Chapelle de l'Annonciade.
L'ancien canal du Verdon.
Personnalités liées à la commune
Jules Philibert (1799-1887), né à Saint-Julien, a été membre de l'Assemblée nationale constituante sous la Deuxième République[50],[51].
Paul Blanc (1836-1910) est un peintre et graveur qui a habité à Saint-Julien de 1889 à 1901.
Charles Maurras (1898-1952) est un écrivain, poète et académicien, polémiste royaliste dont la famille est originaire du hameau des Maurras.
Jean-Marie Martin (1922-2012) est un artiste peintre qui a vécu à Saint-Julien de 1981 à 2008.
Maurice Janetti (1933-1999), maire de Saint-Julien de 1965 à 1999, a été sénateur, député, conseiller général et conseiller régional.
Yves Conte (né en 1946) est un artiste-peintre et homme de lettres, issu d'une vieille famille de Saint-Julien.
Héraldique
Les armoiries de Saint-Julien-le-Montagnier se blasonnent ainsi: «De gueules à la tour crénelée de cinq pièces, ouverte de sable, donjonnée de trois tourelles, le tout d'or, ajouré aussi de sable, posée sur un rocher d'argent mouvant de la pointe[52].»
Les armes de Saint-Julien se rapprochent de celles des Castellane, dont elles ne diffèrent que par la montagne parlante sur laquelle est placé le château. Cette famille posséda pendant longtemps cette terre[53].
Pour approfondir
Bibliographie
Victor Saglietto, St-Julien-le-Montagnier dans le Haut-Var, Étude archéologique et historique, Éditions du Sud-Est, 1943
Jacques Seillé, Histoire de Saint-Julien-le-Montagnier, 2000
Alain Amédéo et Claude Martel, Saint-Julien-le-Montagnier, un éperon habité, Éditions Les Alpes de Lumière, 2019
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui, les communes de la France métropolitaine, 1801-2001, Institut national d'études démographiques, 2003.
Benjamin Guérard, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, Collection des cartulairers de France, Éditions Lahure, 1857.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Étienne Clouzot, Recueil des historiens de la France, Académie des inscriptions et belles-lettres, Imprimerie Nationale, 1923.
Henri Ribot, Toponymie de Saint-Julien-le-Montagnier, Verdon no1, estieu 1999, p.45-55; et Verdon no2.
Historique de la commune sur le site officiel de la commune de Saint-Julien-le-Montagnier.
Jean-Baptiste Capefigue, Histoire de Philippe Auguste, Éditions Grégoir et Wouters, 1841.
E. de Juigné de Lassigny, Généalogie des vicomtes de Marseille, Éditions J. Castanet, 1910.
Biographie des troubadours, Éditions Privat, 1975.
Thierry Pécout, La commanderie de Saint-Maurice (diocèse de Riez) au début du XIVesiècle: du Temple à l'Hôpital, Provence historique, vol.45, Fédération Historique de Provence, 1995.
M.J. Roman, Arnaud de Trians, Bulletin de l'Académie Delphinale, 1901.
«coopérative vinicole La Montagnière», notice noIA83001372, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p., p.301
«Eglise», notice noPA00081707, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Notice noPM83000474, base Palissy, ministère français de la Culture cloches de l'église paroissiale de la Sainte-Trinité, dite aussi église Saint-Julien
Notice noPM83000475, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Saint-Nom-de-Jésus-des-Rouvières
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