Saint-Julien-le-Roux est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Julien-le-Roux | |
![]() L'église Saint-Julien. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Privas |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche |
Maire Mandat |
Roselyne Peyrouze Vetter 2020-2026 |
Code postal | 07240 |
Code commune | 07257 |
Démographie | |
Population municipale |
114 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 52′ 23″ nord, 4° 40′ 43″ est |
Altitude | Min. 316 m Max. 791 m |
Superficie | 8,64 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Rhône-Eyrieux |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Vernoux-en-Vivarais | Vernoux-en-Vivarais | Boffres | ![]() |
Silhac | N | Gilhac-et-Bruzac | ||
O Saint-Julien-le-Roux E | ||||
S | ||||
Silhac | Dunière-sur-Eyrieux | Saint-Fortunat-sur-Eyrieux |
Saint-Julien-le-Roux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune est particulièrement éclatée en plusieurs hameaux, ce qui fait qu'elle n'a pas véritablement d'unité géographique. Le cœur du village est composé d'une église et de quelques maisons (moins de 10). Les hameaux sont reliés entre eux par des routes communales et départementales. Le village est situé sur un plateau avec de nombreux pâturages caractéristiques de l'élevage extensif qui y est pratiqué.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), zones agricoles hétérogènes (37,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Dénomination
1275 : Saint-Julien-le-Rol verse les "décimes" (impôts)
En occitan, "rotissar" signifie "défricher". Aux XIe/XIIe siècles, le nom de Julien de Brioude, soldat romain chrétien décapité vers 304, est souvent donné comme saint patron de l'essartage.
1583 : Saint-Julien-le-Rol est mentionné dans l'enquête sur les paroisses du diocèse de Viviers
1790 : Saint-Julien-le-Rout, puis pendant quelques mois : Le Rout
1793 : Saint-Julien-le-Roux, le nom actuel
Évolution des limites géographiques de la commune
En 1824, la portion de territoire située à l'est de la route de La Croix de-Julien à Bonneton (hameaux de la Mure,la Vignasse, le Serre, Colombes, Suc...) est annexée à la commune de Saint-Fortunat malgré les protestations du conseil municipal qui évoque :
- les compoix de 1643 pour Saint-Julien-le-Roux et 1600 pour Saint-Fortunat ;
- l'acquittement non interrompu des impôts royaux - capitation et contributions personnelles et mobilières ;
- le dénivelé abrupt (de 585 m à Suc à 150 m dans la vallée de l'Eyrieux), les mauvais sentiers, les ravins, les ruisseaux qui rendent difficiles les communications lors des déclarations de naissances, mariages, décès, et de même pour les inhumations.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Maurice Vivat | ||
2020 | Michel Moulin[8] | DVD | Retraité | |
2020 | En cours (au ) |
Roselyne Peyrouze Vetter[9] | DVG | Travaille en EHPAD |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 114 habitants[Note 2], en augmentation de 20 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
483 | 335 | 490 | 520 | 437 | 410 | 400 | 407 | 412 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
427 | 425 | 440 | 405 | 430 | 422 | 400 | 414 | 413 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
373 | 383 | 351 | 311 | 283 | 274 | 273 | 237 | 194 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
165 | 149 | 132 | 111 | 109 | 91 | 87 | 94 | 107 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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114 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est avant tout agricole. On y retrouve des activités d'élevage extensif, ainsi que des chataigneraies, culture traditionnelle de l'Ardèche. Il n'y a aucune activité industrielle. La plupart des actifs sont agriculteurs, ou bien travaillent dans les communes avoisinantes, notamment Vernoux-en-Vivarais.
Le chœur est orienté approximativement dans la direction de Jérusalem, mais aussi (suivant la tradition du XIe siècle), dans l'axe du soleil levant à l'équinoxe, "symbole de la lumière qui se lève sur le monde, grâce au message du Christ". Détruite par un incendie en février 1704, et reconstruite avec un clocher carré, elle comporte une large nef plein cintre avec un seul doubleau, à l'entrée de la vaste abside en cul de four. Seul le doubleau et ses deux pilastres de support à tailloirs sont en granit de bel appareil.
La mairie du village est située au lieu-dit La Peyratte. Elle comporte une vaste cour où sont organisés chaque année des événements festifs. Ce lieu se veut ouvert au public depuis 2020, et une boîte aux livres a été installée pour permettre aux habitants d'échanger livres et CD. Elle fonctionne en libre service[14]. Le bâtiment de la mairie n'accueille en réalité la mairie qu'au rez-de-chaussée. L'étage est un logement social. Depuis 2021, une aire de jeux et de pique-nique a été créée à proximité immédiate de la mairie[15].
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