Boffres est une commune française, située dans le département de l’Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, à quelques kilomètres de Vernoux au sud-ouest de Valence.
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Boffres | |
![]() Le village de Boffres. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Tournon-sur-Rhône |
Intercommunalité | Communauté de communes Rhône-Crussol |
Maire Mandat |
Hubert Juge 2020-2026 |
Code postal | 07440 |
Code commune | 07035 |
Démographie | |
Gentilé | Boffrains |
Population municipale |
614 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 55′ 16″ nord, 4° 42′ 12″ est |
Altitude | Min. 375 m Max. 848 m |
Superficie | 30,10 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rhône-Eyrieux |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | boffres.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Boffrains[1].
L'origine du nom de Boffres vient de son appellation ancienne Balfredo, rocher escarpé froid (« bal », « baux », « rocher dominant » et fredo, « froid », en occitan)[2].
Le sommet le plus haut de la commune de Boffres est le serre de Muans qui culmine à 848 mètres d’altitude, il est bien visible depuis le village.
La rivière Le Duzon prend sa source sur la commune au hameau le Font d’Uzon, et s’écoule ensuite en contrebas du village.
![]() |
Saint-Barthélemy-Grozon | Gilhoc-sur-Ormèze | Alboussière | ![]() |
Châteauneuf-de-Vernoux | N | Toulaud | ||
O Boffres E | ||||
S | ||||
Vernoux-en-Vivarais Saint-Julien-le-Roux |
Gilhac-et-Bruzac |
Boffres est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), prairies (12,8 %), zones urbanisées (1,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Bâtie sur un ressaut de terrain au milieu de châtaigniers, Boffres doit son nom au vent qui souffle dans cette région le balfredo[10]. Boffres signifie approximativement "escarpement rocheux froid".
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
? | mars 1994 | Henri Fustier[12] | ||
2001 | 2005 | Pierre Farjon | ||
2008 | 2020 | Raymond Edmont | DVD | Retraité |
2020 | En cours | Hubert Juge | Agriculteur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 614 habitants[Note 3], en diminution de 5,68 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 521 | 1 350 | 1 502 | 1 734 | 1 618 | 1 643 | 1 576 | 1 575 | 1 590 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 543 | 1 656 | 1 654 | 1 556 | 1 554 | 1 510 | 1 521 | 1 507 | 1 502 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 503 | 1 506 | 1 369 | 1 204 | 1 211 | 1 140 | 1 086 | 1 022 | 847 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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705 | 654 | 510 | 531 | 510 | 509 | 604 | 629 | 651 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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620 | 614 | - | - | - | - | - | - | - |
Boffres fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Aujourd’hui, le village est entré dans une démarche de labellisation "Village de caractère".
Vincent d’Indy, (Paris 27/3/1851 – 2/12/1931) : Né d’une famille cévenole depuis le XIVe siècle. Compositeur, élève de César Franck, il s’est marié avec une cousine à Boffres, en Ardèche, où il fit construire le château des Faugs. Il écrivit là bon nombre de partitions, dont la célèbre « Symphonie sur un chant montagnard français » (dit Cévenole) en 1886, jour d’été sur la montagne... Chef d’orchestre, pédagogue éminent….
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