Saint-Julien-de-la-Nef est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-Julien-de-la-Nef | |
![]() Cascade d'Aigues Folles à Saint-Julien-de-la-Nef. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises |
Maire Mandat |
Lucas Faidherbe 2020-2026 |
Code postal | 30440 |
Code commune | 30272 |
Démographie | |
Population municipale |
143 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 57′ 57″ nord, 3° 41′ 21″ est |
Altitude | Min. 149 m Max. 529 m |
Superficie | 8,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Vigan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, la Vis et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Julien-de-la-Nef est une commune rurale qui compte 143 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 337 habitants en 1856. Ses habitants sont appelés les Saint-Juliennefois ou Saint-Juliennefoises.
![]() |
Roquedur | Sumène | Sumène | ![]() |
Roquedur Saint-Bresson |
N | Sumène Ganges | ||
O Saint-Julien-de-la-Nef E | ||||
S | ||||
Saint-Laurent-le-Minier | Saint-Laurent-le-Minier Cazilhac | Cazilhac Ganges |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sumène », sur la commune de Sumène, mise en service en 1978[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 245,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à 47 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[19] :
et un au titre de la directive oiseaux[19] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[22] : la « rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents » (136 ha), couvrant 6 communes du département[23] et trois ZNIEFF de type 2[Note 7],[22] :
Saint-Julien-de-la-Nef est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[27],[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,2 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Julien-de-la-Nef est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Hérault et la Vis. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1997, 2011, 2015 et 2020[32],[30].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[33]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 95 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 26 sont en en aléa moyen ou fort, soit 27 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Julien-de-la-Nef est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[37].
La première mention de Saint-Julien-de-la-Nef remonte à 1248, dans le cartulaire de Notre-Dame-du-Bonheur[38]. Cette commune fait partie de la zone minière d’Hierle aux XIIe et XIIIe siècles. Au XIXe siècle on y extrait le fer[39], et deux filatures de soie s'implantent[40]
Saint-Julien-de-la-Nef tire son nom de son histoire : située sur l'ancien tracé romain de la voie domitienne reliant la Provincia à la Narbonnaise, son territoire était marqué de tours ou châteaux verrouillant l'accès, surveillant la circulation des gens et biens au long de la vallée de l'Hérault et de ses affluents, l'Arre, la Vis, l'Arboux et le Rieutord, jusqu'aux plaines nîmoises.
Il s'agit du château de Bez sur l'Arre, de celui de Mandagout sur l'Arboux, du Rey au confluent de l'Arboux et de l'Arre, de celui de Saint-Laurent-le-minier sur la Vis, le castellas d'Adhemar des barris[Qui ?] dominant le Rieutord et par sa tour du Mercou l'Hérault; jusqu'au château de Saint-Julien, clef de la route finale vers Ganges.
Le seigneur du lieu ayant pris le nom de sa paroisse, Saint-Julien, il fut fait marquis pour avoir assuré le passage du cortège royal, alors appelé « nef royale », avec sécurité au long de tous ces châteaux pour l'embarquement à Aigues-Mortes de Louis IX (Saint Louis) pour les croisades; puis pour le retour par la même route de son épouse Marguerite de Provence qui l'avait accompagné.
Ainsi Saint-Julien-de-la-Nef (royale) pourrait être un explication possible du blason communal[réf. nécessaire].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Mont-Julien[41].
St Julien est parfois orthographié dans les registres St Jullien.
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Blason | D'azur au navire d'or équipé d'argent flottant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef aussi d'argent chargé de l'inscription SAINT-JULIEN en lettres capitales de sable. |
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Détails | ![]() Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2001 | En cours | Lucas Faidherbe | ECO | |
1995 | 2001 | Denis Finiels | ||
1977 | 1995 | Jean Barral | DVG | Conseiller général de 19. à 2002 |
1976 | 1977 | Fernand Trial | ||
1965 | 1976 | Pierre Imbert | ||
1945 | 1965 | Georges Fadat | ||
1944 | 1945 | Armand Guibal | Président de la Délégation Spéciale | |
1935 | 1944 | Louis Cabane | ||
1929 | 1935 | Adolphe Barre | ||
1925 | 1929 | Louis Cabane | ||
1915 | 1925 | Jules Saumade | ||
1908 | 1915 | Paulin Pellequer | ||
1904 | 1908 | Ferdinand Combes | ||
1904 | Frédéric Mazot | |||
1892 | Louis Cabane | |||
1885 | 1892 | Héli Roussy | ||
1865 | 1885 | Pierre Roussy | ||
1865 | M. Olivier | |||
1827 | Pierre Roussy | |||
1815 | 1827 | Jean de St Julien | ||
1815 | Frédéric Méjean | |||
an 11 | Claude Méjean | |||
an 9 | an 11 | Etienne Roussi | ||
1792 | 1810 | Claude Méjean | ||
1791 | 1792 | Jean Cabane |
Commune touristique, sa population est multipliée par cinq en juillet et août. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].
En 2019, la commune comptait 143 habitants[Note 9], en augmentation de 16,26 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
217 | 215 | 220 | 240 | 286 | 318 | 291 | 270 | 326 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
337 | 321 | 275 | 263 | 247 | 260 | 245 | 257 | 250 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
230 | 204 | 204 | 187 | 185 | 175 | 154 | 153 | 133 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
115 | 86 | 100 | 99 | 140 | 119 | 124 | 124 | 140 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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143 | - | - | - | - | - | - | - | - |
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 7,6 % | 11,1 % | 16,7 % |
Département[I 5] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 85 personnes, parmi lesquelles on compte 69 % d'actifs (52,4 % ayant un emploi et 16,7 % de chômeurs) et 31 % d'inactifs[Note 10],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 28 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 52 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 45, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,8 %[I 8].
Sur ces 45 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 88,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
23 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Julien-de-la-Nef au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,4 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 23 entreprises implantées à Saint-Julien-de-la-Nef), contre 30 % au niveau départemental[I 12].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 3 lors du recensement agricole de 2020[Note 13] et la surface agricole utilisée de 21 ha[Carte 4],[Carte 5].
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