Saint-Jean-de-la-Porte est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.
Saint-Jean-de-la-Porte | |
Chef-lieu et mairie de Saint-Jean-de-la-Porte. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Chambéry |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Savoie |
Maire Mandat |
Alain Combaz 2020-2026 |
Code postal | 73250 |
Code commune | 73247 |
Démographie | |
Gentilé | Saintgerins |
Population municipale |
956 hab. (2019 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Population agglomération |
220 200 hab. (2016) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 27″ nord, 6° 07′ 44″ est |
Altitude | Min. 273 m Max. 1 569 m |
Superficie | 16,02 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Pierre-d'Albigny (banlieue) |
Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pierre-d'Albigny |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintjeandelaporte.fr |
modifier ![]() |
La commune de Saint-Jean-de-la-Porte est située dans la combe de Savoie au pied du massif des Bauges, à environ 25 km de Chambéry, chef-lieu du département de la Savoie.
D'une superficie de 16 km2, son altitude varie de 273 mètres dans la plaine au niveau de l'Isère au sud-est, à 1 572 m au sommet du mont Charvet à l'ouest. Le chef-lieu se trouve dans la plaine à 300 m et le mont Morbier qui constitue l'extrémité nord de la commune culmine à 1 542 m.
L'Isère constitue le plus important cours d'eau arrosant le sud-est de la commune. Les autres cours d'eau prennent leur source dans le massif des Bauges tels que le ruisseau du Morbier, le ruisseau de Combefolle ou le ruisseau du Gargot (prenant sa source à Saint-Pierre-d'Albigny).
Saint-Jean-de-la-Porte est par ailleurs une commune du parc naturel régional du massif des Bauges.
Les principaux axes de communication desservant Saint-Jean-de-la-Porte sont situés dans la zone de plaine au sud de la commune.
En ce qui concerne le réseau routier, Saint-Jean-de-la-Porte est traversé sur environ 1 km par l'ancienne Route nationale 6, déclassée en Route départementale 1006. Cet axe majeur du département de la Savoie se contente toutefois de longer l'Isère en rive droite sans desservir le chef-lieu ou zones urbanisées. Cette desserte est assurée par la route départementale 201 reliant Chambéry à Albertville, traversant également le hameau de Bourg-Evescal. Enfin sur la rive gauche de l'Isère, hors du territoire de la commune, se trouve l'autoroute A43 reliant Lyon à l'Italie dont l'échangeur n° 23 permet de desservir Saint-Jean-de-la-Porte par Saint-Pierre-d'Albigny.
En matière de transport ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Culoz à Modane (frontière) dite « de la Maurienne », ligne à double voie électrifiée longeant le chef-lieu au sud. La gare ferroviaire ouverte la plus proche est la gare de Saint-Pierre-d'Albigny située à environ 3 km du chef-lieu. Elle permet des liaisons par TER Auvergne-Rhône-Alpes vers Chambéry et Lyon à l'ouest et vers Modane et Bourg-Saint-Maurice à l'est.
Saint-Jean-de-la-Porte compte sept communes limitrophes : quatre communes dans la plaine de la combe de Savoie au sud et trois communes dans le massif des Bauges au nord.
Saint-Pierre-d'Albigny à l'est, Châteauneuf (sur moins de 500 m sur la rive gauche de l'Isère), Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier au sud et Cruet au sud-ouest.
La Thuile à l'ouest (sur environ 1 km), Aillon-le-Jeune au nord-ouest et Sainte-Reine au nord.
Aillon-le-Jeune | Sainte-Reine | Sainte-Reine |
La Thuile | ![]() |
Saint-Pierre-d'Albigny |
Cruet | Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier | Châteauneuf Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier |
Saint-Jean-de-la-Porte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pierre-d'Albigny, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 4 880 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), terres arables (22 %), cultures permanentes (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), prairies (2,8 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[9].
Saint-Jean-de-la-Porte compte un chef-lieu et 7 hameaux : La Ravoire, Montlambert, Le Féal, Combefolle, Les Reys - Le Chanay, Le Bourg Evescal et Les Grangettes[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sin Djan, selon la graphie de Conflans[11].
Saint-Jean-de-la-Porte, à l'époque romaine, est l'antique « Mantala ». Sous la Révolution, elle prit le nom de « Côte rouge ».
La commune est membre de la Communauté de communes Cœur de Savoie. Le territoire du Cœur de Savoie regroupe une quarantaine de communes de la Combe de Savoie et du Val Gelon[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1989 | juin 1995 | Roger Prière | SE | |
juin 1995 | mars 2001 | François Blondet | SE | Artisan |
mars 2001 | mars 2008 | Gérard Rochas | SE | Professeur des écoles |
mars 2008 | juillet 2020 | Jean-François Quesnel | SE | Chef d'entreprise |
juillet 2020 | En cours | Alain Combaz | SE | Responsable d'agence |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 956 habitants[Note 4], en augmentation de 7,9 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
761 | 790 | 932 | 1 005 | 1 163 | 1 127 | 1 092 | 1 091 | 1 027 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 063 | 1 082 | 1 063 | 1 059 | 992 | 988 | 918 | 896 | 878 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
759 | 717 | 674 | 689 | 782 | 685 | 547 | 530 | 444 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
437 | 600 | 827 | 848 | 853 | 886 | 955 | 956 | - |
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[17],[18].
Saint-Jean-de-la-Porte est par ailleurs une commune viticole dont le potentiel est de 104,93 hectares de vigne en 2016 selon la Direction générale des Douanes et Droits indirects[19].
Sur les autres projets Wikimedia :