Saint-Jean-de-Vaux est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Saint-Jean-de-Vaux | |
![]() La place des Tilleuls. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Chalon-sur-Saône |
Intercommunalité | Le Grand Chalon |
Maire Mandat |
Michel Isaïe 2020-2026 |
Code postal | 71640 |
Code commune | 71430 |
Démographie | |
Gentilé | Vallijeannois |
Population municipale |
395 hab. (2019 ![]() |
Densité | 175 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 48′ 33″ nord, 4° 42′ 02″ est |
Altitude | Min. 221 m Max. 325 m |
Superficie | 2,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Givry |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Saint-Jean-de-Vaux, avec une superficie de 2,26 km², est la cinquième plus petite des 567 communes de Saône-et-Loire[RP 1].
La commune est située en Bourgogne, dans le département de Saône-et-Loire, à environ 14 kilomètres de Chalon-sur-Saône. C'est un village viticole de la côte chalonnaise, faisant partie de la vallée des Vaux.
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Saint-Mard-de-Vaux | Saint-Martin-sous-Montaigu | ![]() | |
N | ||||
O Saint-Jean-de-Vaux E | ||||
S | ||||
Barizey | Saint-Denis-de-Vaux |
Le village est situé à proximité des grands axes de circulation, à 15 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 9 kilomètres des voies ferrées Paris-Lyon-Marseille et 19 kilomètres du TGV (Le Creusot) et à 7 kilomètres de la route nationale 80 Chalon-Moulins.
Le territoire de la commune, essentiellement viticole, s'étend dans un paysage vallonné. Le vignoble a été implanté sur des sols où se sont déposés les sédiments marno-argilo-calcaires des mers jurassiques (230 à 135 millions d'années). L'altitude du village varie entre 221 et 325 mètres.
L'Orbize (rivière) traverse le bas du village.
C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[RP 2], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogènes sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise. Les gelées tardives sont peu fréquentes sur le village en général. Il y a bien quelques lieux-dits ou les risques de gelées sont plus importante (on parle de zones gélives). De violents orages peuvent s'abattre sur la commune avec rarement de la grêle.
Valeurs climatiques de Dijon et Mâcon, car Saint-Jean-de-Vaux est située entre ces deux villes.
Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1 | 0,1 | 2,2 | 5 | 8,7 | 12 | 14,1 | 13,7 | 10,9 | 7,2 | 2,5 | −0,2 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 3,6 | 6,5 | 9,8 | 13,7 | 17,2 | 19,7 | 19,1 | 16,1 | 11,3 | 5,6 | 2,3 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 7 | 10,8 | 14,7 | 18,7 | 22,4 | 25,3 | 24,5 | 21,3 | 15,5 | 8,6 | 4,8 | 14,8 |
Précipitations (mm) | 49,2 | 52,5 | 52,8 | 52,2 | 86,3 | 62,4 | 51 | 65,4 | 66,6 | 57,6 | 64,2 | 62 | 732,2 |
Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0,7 | 2,5 | 5,2 | 8,9 | 12,3 | 12,4 | 13,9 | 11,1 | 7,5 | 2,9 | 0,1 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 2,1 | 4 | 6,8 | 10 | 13,9 | 17,5 | 20,1 | 19,4 | 16,4 | 11,7 | 6 | 2,7 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,9 | 7,3 | 11,1 | 14,8 | 18,9 | 22,8 | 25,7 | 24,9 | 21,7 | 15,9 | 9,1 | 5,3 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 66,3 | 60,9 | 58,7 | 69,4 | 85,9 | 74,7 | 58,1 | 77,1 | 75,7 | 71,7 | 72,7 | 70,4 | 841,4 |
Saint-Jean-de-Vaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48 %), prairies (20,4 %), cultures permanentes (19 %), zones urbanisées (12,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Les Romains ont habité sur le site actuel de la commune, ainsi une lampe romaine en terre cuite a été trouvée dans une vigne du village[RP 3].
Le XIIe siècle voit l'édification de l'église Saint-Jean-Baptiste[MATB 1]. Autrefois, Sanctus Joannas in Valle relevait de la justice du prieuré de Saint-Denis de Vaux[RP 4] et aurait été fondée par les moines de Cluny[MATB 1]. Vers 1400, le village appartient à l'évêque d'Autun[MATB 2].
En août 1677, le village est frappé par de très violents orages[MATB 3]. La commune est aussi touchée par des hivers rigoureux en 1709 et 1736, entraînant famine et grosse mortalité[MATB 3]. Au cours de la Révolution, le village prend le nom de Vaux-la-Montagne[MATB 3].
Au XIXe siècle, il est noté la présence de plusieurs gros domaines viticoles, montrant l'omniprésence de cette culture dans le village (ainsi elle est cultivée presque sur les chaumes). Le Gamay est le principal cépage de la commune en 1812, avec 171 hectares sur 200[MATB 4]. La fin du XIXe siècle voit le phylloxéra toucher durement le vignoble. Ainsi en 1896, il est accordé une réduction de 25 % aux fermiers vignerons pour faciliter la reconstruction du vignoble par l'intermédiaire des cépages américains[MATB 5].
L'année 1922 voit la commune s'équiper en lumière électrique[MATB 6]. À partir de 1930, le village va batailler pour avoir l'eau courante, ce qui ne sera fait et terminé qu'en décembre 1939[MATB 7]. En 1942, le moulin, le fournail et la boulangerie sont détruits par un incendie[MATB 8]. La piscine municipale est créée dans les années 1960.
Depuis 2002, par l'intermédiaire du regroupement pédagogique intercommunal, la commune voit ses enfants scolarisés dans une des quatre communes, le village lui-même, Saint-Mard-de-Vaux, Saint-Denis-de-Vaux et Barizey. En , la commune a rejoint la communauté d'agglomération de Chalon Val de Bourgogne. Par deux fois, le et le , le village est frappé par de fortes inondations caractériseés par des torrents d'eau qui ravagent certaines rues.
Saint-Jean-de-Vaux est une commune qui à un vote assez équilibré entre droite et gauche. Depuis 1997, la droite est arrivée en tête dans 11 élections et la gauche dans 9 élections[Jsl 1],[Jsl 2],[Jsl 3],[Jsl 4],[Jsl 5],[Jsl 6],[Jsl 7],[Jsl 8],[Jsl 9],[Jsl 10],[Jsl 11],[Jsl 12],[Jsl 13],[Jsl 14],[Jsl 15],[Jsl 16],[Jsl 17],[Jsl 18],[Jsl 19].
Saint-Jean-de-Vaux dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Chalon-sur-Saône. Le conseil municipal est composé de 11 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[RI 3]. À l'issue des élections municipales de 2020, Michel Isaïe a été à nouveau réélu maire de la commune pour un quatrième mandat[Jsl 20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1971 | 1986 | Fernand Macaire | ||
1986 | mars 2001 | Roland Sarras | ||
mars 2001 | en cours | Michel Isaïe | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Cette commune fait partie du canton de Givry, comptant 12 057 habitants en 2007. En intercommunalité, ce village fait partie du Grand Chalon. Pierre Voarick est conseiller général de ce canton depuis 1998.
Dans le domaine judiciaire, la commune dépend de la commune de Chalon-sur-Saône qui possède un tribunal d'instance et un tribunal de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Dijon[RI 4].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2019, la commune comptait 395 habitants[Note 3], en diminution de 3,19 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
500 | 572 | 591 | 590 | 620 | 602 | 590 | 581 | 571 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
500 | 523 | 513 | 498 | 515 | 549 | 571 | 528 | 486 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
489 | 446 | 402 | 328 | 262 | 248 | 230 | 254 | 273 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
314 | 240 | 292 | 319 | 314 | 324 | 350 | 373 | 399 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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402 | 395 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune de Saint-Jean-de-Vaux est située dans l'académie de Dijon. Il existe une école primaire en regroupement pédagogique intercommunal avec les communes de Saint-Mard-de-Vaux, Saint-Denis-de-Vaux et Barizey. Le collège le plus proche est situé à Givry et les lycées les plus proches à Chalon-sur-Saône.
La randonnée, la pêche, la chasse ainsi que la danse classique. La natation lorsque la piscine municipale est ouverte.
Il n'y a pas de docteur, pas de pharmacie, pas de kinésithérapeute, pas de dentiste sur ce village. Les plus proches se trouvent à Givry, Mercurey ou Mellecey. Le centre hospitalier se trouve sur Chalon-sur-Saône.
Le Grand Chalon gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères.
Culte catholique en alternance avec d'autres paroisses.
Il y a quelques associations à Saint-Jean-de-Vaux, comme l'Amicale de l'arc-en-ciel...
Il reste une boulangerie dans le village ainsi qu'un petit marché hebdomadaire. Il y a comme artisan, un électricien-plombier-ramoneur, un carreleur, un entrepreneur de terrassement, un plombier et un électricien-plombier[RP 5]. Le village possède un camping-piscine[RP 5] ouvert en période estivale (de mai à septembre), avec sur les lieux un restaurant-bar-guinguette. Du fait de l'activité viticole, il y a trois viticulteurs indépendants[RP 5].
Ce village viticole produit les appellations Bourgogne côte-chalonnaise (vin rouge et vin blanc), Bourgogne (vin rouge, vin blanc, vin rosé), Bourgogne passetougrain (vin rouge et vin rosé), crémant de Bourgogne (vin effervescent), il jouxte l'appellation Mercurey (vin rouge et vin blanc en appellation village et 1er cru) du côté de Saint-Martin-sous-Montaigu.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De sinople à l’agneau pascal d’argent couché sur un livre du même, tenant une banderole d’or chargée d’une croisette de gueules, chaussé aussi d’or. |
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