Mellecey est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, à environ dix kilomètres au nord-ouest de Chalon-sur-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ne pas confondre avec Mélecey, commune de Haute-Saône.
Mellecey | |
![]() Mairie de Mellecey | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Chalon-sur-Saône |
Intercommunalité | Le Grand Chalon |
Maire Mandat |
Pierre Andriot 2020-2026 |
Code postal | 71640 |
Code commune | 71292 |
Démographie | |
Gentilé | Mellecéens |
Population municipale |
1 322 hab. (2019 ![]() |
Densité | 93 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 48′ 41″ nord, 4° 43′ 45″ est |
Altitude | Min. 189 m Max. 371 m |
Superficie | 14,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Givry |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-mellecey.fr |
modifier ![]() |
Située en Bourgogne, dans le département de Saône-et-Loire (côte chalonnaise), à environ 9 kilomètres au nord-ouest de Chalon-sur-Saône[RI 1].
![]() |
Mercurey | Fontaines | Farges-lès-Chalon | ![]() |
Saint-Martin-sous-Montaigu | N | Champforgeuil Chatenoy-le-Royal | ||
O Mellecey E | ||||
S | ||||
Saint-Denis-de-Vaux | Givry | Dracy-le-Fort |
Mellecey est à une distance de 11 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 7 kilomètres de la ligne ferroviaire Paris-Lyon-Marseille, à 18 kilomètres du TGV (Le Creusot) et à 6 kilomètres de la route nationale 80 Chalon-Moulins.
Ce village viticole et agricole s'inscrit dans le paysage vallonné de la côte chalonnaise, sur des sols argilo-calcaires. Situé dans le bas de la vallée des Vaux, l'altitude du village varie entre 189 mètres et 371 mètres[RP 1].
La rivière qui traverse le village se nomme l'Orbise. Il existe aussi deux mares (la première à côté de la place d'Ayeneux et la deuxième au lieu-dit de la Cour-Guichoux) qui communiquent avec l'Orbize.
C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[RP 2], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogènes sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise. Les gelées tardives sont peu fréquentes sur le village en général. Il y a bien quelques lieux-dits ou les risques de gelées sont plus importante (on parle de zones gélives). De violents orages peuvent s'abattre sur la commune avec rarement de la grêle.
Les données climatiques retenues sont celles de Dijon et Mâcon, Mellecey étant située entre ces deux villes.
Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1 | 0,1 | 2,2 | 5 | 8,7 | 12 | 14,1 | 13,7 | 10,9 | 7,2 | 2,5 | −0,2 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 3,6 | 6,5 | 9,8 | 13,7 | 17,2 | 19,7 | 19,1 | 16,1 | 11,3 | 5,6 | 2,3 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 7 | 10,8 | 14,7 | 18,7 | 22,4 | 25,3 | 24,5 | 21,3 | 15,5 | 8,6 | 4,8 | 14,8 |
Précipitations (mm) | 49,2 | 52,5 | 52,8 | 52,2 | 86,3 | 62,4 | 51 | 65,4 | 66,6 | 57,6 | 64,2 | 62 | 732,2 |
Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0,7 | 2,5 | 5,2 | 8,9 | 12,3 | 12,4 | 13,9 | 11,1 | 7,5 | 2,9 | 0,1 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 2,1 | 4 | 6,8 | 10 | 13,9 | 17,5 | 20,1 | 19,4 | 16,4 | 11,7 | 6 | 2,7 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,9 | 7,3 | 11,1 | 14,8 | 18,9 | 22,8 | 25,7 | 24,9 | 21,7 | 15,9 | 9,1 | 5,3 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 66,3 | 60,9 | 58,7 | 69,4 | 85,9 | 74,7 | 58,1 | 77,1 | 75,7 | 71,7 | 72,7 | 70,4 | 841,4 |
Mellecey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), terres arables (10,3 %), zones urbanisées (6,7 %), prairies (5 %), cultures permanentes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
De nombreuses trouvailles faites dans le village et ses hameaux prouvent que des hommes y ont séjourné dès l'époque préhistorique[MATB 1].
La grotte de la Verpillière 1[10],[11],[RP 3] est le deuxième site le plus important dans le sud de la Bourgogne pour l'Aurignacien[12]. La grotte a livré deux cents fragments de pigments de couleur ocre, des silex, des outils en forme d'os, des parures, des sagaies[Jsl 1]…
Le site « En Roche »[13] est une station de plein air près des grottes de la Verpillière vers Germolles[14], à environ 1,2 km à l'est de la Grotte de La Verpillière I. Avec ses quelque 10 ha, il fait partie des grands sites de cette région[Note 3] ; mais la surface correspondant au Paléolithique supérieur n'est que d'environ 6 000 m2. Il a livré du mobilier depuis le Paléolithique moyen jusqu’à l'époque gallo-romaine, dont des lames larges et épaisses, différents types de burins et de grattoirs y compris des pièces carénées et à museau[16].
Sur le lieu-dit des Rièpes (versant de la montagne qui sépare Mellecey et Givry), des monnaies gauloises, des poteries brisées, des silex taillés et des objets en fer ont été découverts[MATB 1],[RP 4].
Marloux se trouve à environ 1,6 km au nord-est de Mellecey[17]. Ne se trouvant ni sur hauteur ni en position stratégique physique quelconque, son seul avantage est de se trouver au croisement de deux voies antiques : celle menant de Chalon-sur-Saône à Bibracte et Autun vers le nord-ouest (actuelle D978), et celle dite « voie de pied de Mont » qui longe la côte beaunoise et chalonnaise. De longue date, les travaux agricoles ont fait remonter des vestiges protohistoriques, dont des objets de la Tène III, un peu partout dans les environs mais particulièrement concentrés en un point à environ 250 m à l'est de la chapelle de Marloux, où se tenait une station routière d'origine celtique[17],[18],[19].
Connue sous le nom de Meleciacum puis Melyceyum, elle était traversée par la voie romaine Agrippa qui reliait Autun à Chalon, dont les vestiges demeurent visibles sur le Montadiot[PLA 1]. Toujours de l'époque romaine, ont été découvertes des tuiles romaines, des tessons de céramique, des débris de colonnes, des marbres et une stèle représentant la déesse Epona (découverte en 1864)[RP 5]. Également de cette époque ont été trouvés des restes d'une grande villa gallo-romaine près de l'église[MATB 1].
Une inscription en marbre blanc, paraissant dater de la fin du VIe siècle, prouve la présence des Mérovingiens dans la commune[MATB 2].
La chapelle de Marloux[17] est élevée au XVe siècle sur l'emplacement de la Maison-Dieu, petit hôpital fondé de longue date et centre d'un domaine donné par les souverains carolingiens à l'abbaye de Remiremont[18].
Le plus ancien document du village est un écrit de Didier*, évêque d'Auxerre, de 621 environ, qui donne à son église les vignes qu'il y possède, avec les vignerons, serfs, bois et dépendances[MATB 2]. Cet écrit stipule que la commune est désignée comme un chef-lieu de canton dans le pays de Chalon (Ager Miliacensis in pago Cabilonensi)[MATB 2].
En 761, la Villa Publica du village est incendiée par l'armée de Waifre (comte d'Aquitaine)[MATB 3]. La commune de Mellecey est une possession des moines de Saint-Martin de Tours depuis au moins l'an 774[RI 4]. En 842, les émissaires des trois petits-fils de Charlemagne (Lothaire, Louis le Germanique et Charles le Chauve) se retrouvent dans ce village pour une première négociation d'urgence dans la guerre qui oppose le premier aux deux cadets. Un partage de l'Empire est esquissé en une semaine au sein du prieuré de Saint-Martin de Tours, partage qui aboutira au traité de Verdun (843)[PLA 1],[MATB 3]. En 877, Charles le Chauve octroie aux moines la licence de bâtir dans le village un monastère et une chapelle[RI 4]. Pendant tout le Xe siècle, Mellecey fera partie de la mense des chanoines. Du temps des pèlerinages, l'hôtellerie de Marloux devient une Maison-Dieu[MATB 4]. Au XIIe siècle, une famille du nom de Marne ou Marnay prend le titre de seigneur du village, mais s'efface à la fin de ce même siècle devant la famille de Montaigu, d'origine ducale. Mellecey est ensuite détaché de la seigneurie de Montaigu (au XIIIe siècle), avec Germolles, seigneurie dont elle dépend désormais. En 1378 Guillaume de Germolles vend sa terre à Philibert Paillard, chancelier de Bourgogne, seigneur de Paillart, coseigneur de Meursault et seigneur d'autres lieux. Il est lui-même obligé de la céder à Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, avec Mellecey, en 1380. En effet, la terre de Germolles et Mellecey dépendait du duc : Guillaume ne pouvait la vendre sans en référer à lui : le duc a donc pu confisquer cette seigneurie, en usant de son droit de commise. Il offre ensuite le domaine à son épouse Marguerite III de Flandre qui transforme l'austère grange fortifiée en palais de plaisance[PLA 1],[MATB 5]. Ce domaine ducal est ensuite agrandi de la seigneurie de Montaigu, acquise définitivement par Philippe le Hardi en 1387. Le château de Germolles, se caractérise par sa modernité. On y crée la plus grande roseraie d'Europe[PLA 1]. Philippe le Hardi étant fils du roi de France Jean le Bon, frère du roi Charles V et oncle et régent du roi Charles VI, de nombreux rois viennent séjourner en son château[PLA 1]. Ainsi Charles VI s'y arrête en 1389, et le duc d'Orléans en 1395[MATB 6]. Le duc Philippe III le Bon cède le château à sa tante Catherine de Bourgogne en 1425[MATB 6]. Plus tard, Henri IV y aurait retrouvé la belle Gabrielle d'Estrée[PLA 1]. Les 13 et , le Saint-Suaire de Turin aurait été présenté au public au château de Germolles, grâce à Marguerite de Charnay, amie du duc Philippe III le Bon et à sa troisième épouse Isabelle du Portugal[PLA 1].
Il y avait dans la commune plusieurs fours à chaux et tuileries.
En 1673, les habitants de Mellecey et Germolles produisent des documents de propriété de vignes et de bois lors d'un procès contre les habitants de Rusilly[MATB 7]. À la révocation de l'édit de Nantes (1685), lors de la chasse aux protestants, le sieur Guichoux, un notable de Mellecey, s'expatrie en Suisse en laissant son nom à son quartier (la cour Guichoux)[MATB 8]. L'hiver 1709 est très rigoureux et tue beaucoup de personnes dans la commune (53 morts cette année contre 20 d'habitude)[MATB 8].
Après la Révolution française de 1789, le village possède un comité de surveillance, et l'église est utilisée comme maison municipale[MATB 8].
1804 : Mellecey est l'une des premières communes de Saône-et-Loire à être cadastrée, conformément aux dispositions de l’arrêté du 12 brumaire an XI établissant le premier système de cadastre dit « par masse de culture » (il s’agissait d’établir la nature des cultures présentes sur le territoire des communes sans introduire toutefois de découpage entre les parcelles, l’administration se chargeant de faire coïncider les déclarations des propriétaires et les superficies concernées)[Note 4].
Les 11, 12 et , des gelées entraînent une sensible baisse de la récolte viticole[MATB 8]. À cette période le village possède environ 260 hectares de vignes (cépage : gamay et noirien), soit environ un quart de la surface communale[MATB 8].
En 1814, des soldats autrichiens séjournent dans le village[RP 6].
Pendant le règne de Napoléon III, les règles de l'Empire font que le Te Deum est souvent chanté dans la commune[MATB 9]. Dans les dernières années de l'Empire, Emiland Menand, avocat chalonnais, représentant du peuple à l'assemblée en 1848 et 1849, se pose à Mellecey où il est nommé maire en 1870 à la fin du Second Empire[MATB 10]. La grotte de la Verpillière 1 est découverte en 1868[Jsl 1].
En 1873 et 1887 des incendies dévastent le château de Germolles. Le phyloxera touche durement les vignes du village à partir de 1879[MATB 10]. À la fin du XIXe siècle, sont recensés à Mellecey huit exploitants de carrières, trois briqueteries, trois fabricants de chaux, cinq aubergistes, deux boulangers, huit épiciers-merciers, deux charrons, deux maçons, un charpentier, un serrurier, deux meuniers, deux marchands de tissus, deux facteurs de denrées, deux loueurs d'alambics, trois bouilleurs d'eau-de-vie et une sage-femme.
A Germolles a longtemps fonctionné une école de hameau (école construite en 1881)[20].
La grêle touche durement le vignoble du village et ses vignerons en 1903 et 1917[MATB 11]. En 1906, le maire de Mellecey et les conseillers municipaux du hameau de Germolles demandent la séparation des deux localités, comme ils l'avaient déjà fait plusieurs fois[MATB 11]. À la fin de la Première Guerre mondiale, environ 150 cultivateurs-vignerons sont absents[RP 7].
En 1930, il est recensé dans le village : deux boulangers, six épiciers-merciers, six aubergistes, cinq marchands de tissus, deux receveurs-buralistes, deux coiffeurs, deux cordonniers, un marchand de cycles, cinq électriciens, un hôtelier, huit maçons, deux maréchaux-ferrants, un menuisier, un meunier, une fabrique de briques, une fabrique de chaux, quatre exploitants de carrières, deux charrons, un charpentier, trois plâtriers, trois serruriers, deux commissionnaires en vins, deux voituriers, un cantonnier et deux gardes-champêtres[RP 8]. En 1990, certains secteurs du village plantés en vigne, qui correspondent en fait à des lieux-dits, obtiennent le classement en appellation d'origine Bourgogne côte-chalonnaise. Le marque officiellement le jumelage de la commune avec Ayeneux (Belgique)[PLA 2].
Le village subit des inondations importante en novembre 2014[JSL 1] et juin 2016[JSL 2].
Mellecey est une commune qui à un vote assez équilibré entre gauche et droite, mais qui vote de plus en plus à gauche ces dernières années. Depuis 1997, la gauche est arrivée en tête dans 11 élections et la droite dans 9 élections[Jsl 2],[Jsl 3],[Jsl 4],[Jsl 5],[Jsl 6],[Jsl 7],[Jsl 8],[Jsl 9],[Jsl 10],[Jsl 11],[Jsl 12],[Jsl 13],[Jsl 14],[Jsl 15],[Jsl 16],[Jsl 17],[Jsl 18],[Jsl 19],[Jsl 20].
Mellecey dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Chalon-sur-Saône. Le conseil municipal est composé de 15 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[21]. À l'issue des élections municipales de 2014, Pierre Andriot a été élu maire de la commune[JSL 3].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2014 | en cours | Pierre Andriot | SE | |
mars 2001 | mars 2014 | Michel Cessot | SE | |
mars 1959 | mars 2001 | Robert Landré | SE | |
mars 1953 | mars 1959 | Jean Baptiste Mellenotte | SE | |
? | ? | François Plassard | SE | |
? | ? | Eugène-Marcel Benoiton | ? | |
1913 | ? | Claude Bourgeon | ? | |
1908 | 1913 | François Dodille-Clerc | ? | |
1904 | 1908 | Emile Benoiton | ? | |
1900 | 1904 | Jean-Marie Benoiton | ? | |
1892 | 1895 | Jean-Baptiste Benoiton | ? | |
? | ? | Marie Claude Desnoyers | ? | |
1837 | 1843 | Jean-Baptiste Benoiton | ? | |
1820 | 1830 | Gabriel Benoiton | ? | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Cette commune fait partie du canton de Givry, comptant 12 057 habitants en 2007. En intercommunalité, ce village fait partie du Grand Chalon. Pierre Voarick est conseiller général de ce canton depuis 1998.
Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi[Quoi ?] de la commune de Chalon-sur-Saône qui possède un tribunal d'instance et un tribunal de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Dijon[22].
Ayeneux (Belgique).
Le village fait partie du secteur de Gendarmerie nationale de Châtenoy-le-Royal.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 1 322 habitants[Note 5], en augmentation de 4,09 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
702 | 846 | 927 | 943 | 981 | 1 041 | 1 013 | 1 009 | 992 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
938 | 954 | 990 | 1 060 | 1 042 | 1 110 | 936 | 940 | 962 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 001 | 896 | 871 | 746 | 681 | 644 | 614 | 658 | 689 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
784 | 738 | 788 | 1 067 | 1 102 | 1 142 | 1 187 | 1 171 | 1 244 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 284 | 1 322 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune de Mellecey est située dans l'académie de Dijon. Il existe un groupe scolaire composé d'une école maternelle et d'une école primaire, qui a été créée en 1988. Le collège le plus proche est situé à Givry et les lycées les plus proches à Chalon-sur-Saône.
Il y a deux médecins, deux ostéopathes, deux kinésithérapeutes, mais pas de pharmacie, ni de dentiste. Les plus proches se trouvent à Givry et Mercurey. Le centre hospitalier le plus proche est situé à Chalon-sur-Saône.
2014 voit la fusion du Football Club Mercurey et de l'Étoile Sportive Mellecey Vallée des Vaux pour un nouveau club qui se nomme Association Sportive Mellecey-Mercurey[JSL 4],[RI 5]. Ce club évolue en 2017-2018 pour les séniors masculin en Départementale 2 (équipe 1) et Départementale 3 (équipe 2) ; pour les séniors féminines en Régionale 2 (équipe 1) et District départementale à 8 (équipe 2)[RI 6]. Le club compte 180 personnes en tout (110 jeunes, 35 séniors et 35 dirigeants). Auparavant, le club de football mellecéen (créé en 1972) a évolué à son plus haut niveau en 1re division de district du pays saônois (11e division nationale). Par rapport à ce club, deux stades sont implantés sur deux sites différents du village (le plus récent au lieu-dit des « Préau » et l'ancien à « Étaules »).
Un club de tennis, le Tennis Club de la Côte Chalonnaise, également en entente avec le village de Mercurey, évolue au niveau départemental, utilisant deux terrains de tennis (au lieu-dit des Retrait ).
Le village est encore doté d'un terrain multi-sport (accueillant le football, basket-ball, etc.) et un terrain de pétanque.
La 6e étape du Tour de France 2007 entre Semur-en-Auxois et Bourg-en-Bresse passe par Germolles (qui fait partie de Mellecey)[RI 7].
Le Grand Chalon gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères.
Le culte catholique est pratiqué dans la commune, des offices y ont lieu en alternance avec d'autres églises de la paroisse "Saint-Symphorien en Côte Chalonnaise" centrée sur Givry, Mercurey et les villages alentour.
Diverses associations participent à l'animation du village comme l'Association Sportive Mellecey-Mercurey, le Comité des Fêtes, le Comité de Jumelages, le Club des Ainés, la Société de Pêche, la Société de Chasse ou les Amis de l'École.
Le village de Mellecey abrite plusieurs commerces, dont un restaurant, un bar-restaurant, deux boulangeries, un tabac-presse et deux salons de coiffure[Jsl 21]. Des artisans, notamment un menuisier, un électricien, deux plâtriers-peintres, un plombier-chauffagiste y sont installés, ainsi qu'un paysagiste, trois entreprises de bâtiment et une entreprise spécialisée dans les installations solaires photovoltaïques et de pompage d'eau solaire. Trois gîtes ruraux sont répartis dans le village. Une part importante de l'activité de la commune est liée à la viticulture et à l'agriculture, représentée par 5 viticulteurs et 3 agriculteurs.
Le vignoble atteint environ 80 hectares, autorisés à produire les appellations Bourgogne côte chalonnaise, Bourgogne, Bourgogne Aligoté, Bourgogne passetoutgrain et Crémant de Bourgogne.
![]() |
Les armoiries de Mellecey se blasonnent comme suit : |
---|