Située dans la région naturelle du Thymerais, la commune est presque entourée par la forêt domaniale de Châteauneuf. Le village se situe à près de 2 km au nord du chef-lieu dont il dépend, Châteauneuf-en-Thymerais, avec lequel son histoire est intimement liée.
Situation géographique
Saint-Jean-de-Rebervilliers dans son arrondissement.
Carte de la commune de Saint-Jean-de-Rebervilliers.
Communes limitrophes
La pyramide du rond de France, délimitant les communes de Saint-Maixme-Hauterive, Châteauneuf-en-Thymerais et Saint-Jean-de-Rebervilliers[1].
Communes limitrophes de Saint-Jean-de-Rebervilliers
La commune se situe sur l'axe routier constitué par la D 928 qui relie Dreux, desservie par la RN 12, à Nogent-le-Rotrou. La commune est également le point de départ de la D 323 qui la relie au hameau de Levasville de Saint-Sauveur-Marville.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Thimert», sur la commune de Thimert-Gâtelles, mise en service en 1979[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 622,3 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Chartres», sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 24 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[12] à 11°C pour 1981-2010[13], puis à 11,4°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-de-Rebervilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (56,6%), forêts (35,5%), zones agricoles hétérogènes (8%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Rebervilliers est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[23],[21].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-de-Rebervilliers.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 119 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 62 sont en en aléa moyen ou fort, soit 52%, à comparer aux 70% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Toponymie
Le village de Saint-Jean-de-Rebervilliers est géographiquement divisé en deux: le cœur de village de Saint-Jean et son hameau de Criloup.
Saint-Jean est un hagiotoponyme, attesté sous la forme S. Jehan en 1521[26], faisant référence à la chapelle consacrée à Jean le Baptiste.
À l'origine du village, nous trouvons Rebervillers, le «domaine du rouvre»: sans doute une villa romaine, à l'instar du village proche de Brouvilliers sur la commune de Saint-Maixme-Hauterive.
Histoire
Ancien Régime
Le Thymerais fut brûlé à deux reprises (1169 et 1173) par Henri II d'Angleterre[27]. C'est à cette occasion que le village de Rebervillers disparut.
Les habitants rebâtirent un nouveau village qui prit le nom de Villeneuve-de-Rebervilliers. Le village n'était plus localisé à son emplacement d'origine, mais 500 m plus loin. La raison de ce déplacement était une petite chapelle romane dépendant de la proche abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois à Saint-Maixme-Hauterive[28].
La chapelle étant consacrée à saint Jean, le nouveau village finit par inclure ce nom dans son toponyme.
Époque contemporaine
XIXesiècle
1836: «Une tentative d'assassinat, avec un commencement d'exécution et suivie d'un vol d'argent et de divers effets, a eu lieu, dans la nuit du 1er février courant, sur la personne et au préjudice de la dame Lefeu, demeurant dans la commune de Saint-Jean-de-Rebervilliers, et les auteurs de ces crimes ont été arrêtés le même jour par la brigade de Châteauneuf, pendant qu'ils étaient en fuite et encore porteurs de l'argent et des effets volés»[29].
XXesiècle
2003: entre dans la communauté de communes du Thymerais
2014: intègre la communauté d'agglomération du Pays de Dreux
Politique et administration
Saint-Jean-de-Rebervilliers est l'une des communes qui composent le canton de Saint-Lubin-des-Joncherets qui appartient à l'arrondissement de Dreux. Elle fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Dreux.
Liste des maires
Liste des maires à partir de 1945
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1996
2008
Michel Barré
MPF
2008
3 juillet 2020
Josiane Champagne
SE
Contremaître
3 juillet 2020
En cours
Caroline Barré
Politique environnementale
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 249 habitants[Note 7], en augmentation de 7,79% par rapport à 2013 (Eure-et-Loir: −0,32%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
273
327
343
312
338
311
306
316
325
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
299
284
271
240
270
263
271
270
257
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
236
210
189
185
193
182
182
152
147
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
115
92
103
118
161
181
211
220
231
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
248
249
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La chapelle de Criloup: sommairement décrite en 1853 dans l'état des lieux demandé par le conseil général d'Eure-et-Loir[34], elle fut détruite en 1936 faute de moyens pour sa restauration[35].
L'église Saint-Jean: elle se compose d'une nef romane qui subit deux phases d'agrandissements au niveau du chœur aux alentours du XVesiècle. Un plan sommaire en a été fait en 1853[34]. Sa cloche daterait de 1763[36].
L'église a été fermée en 2010 pour raisons de sécurité[37]. La commune ne voulant pas perdre son dernier édifice historique, des travaux de restauration du chœur ont été lancés à l'hiver 2012[38].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Article connexe: Armorial des communes d'Eure-et-Loir.
Blason
D'azur à trois fleurs de lys d'or surmontées d'un lambel d'argent[39].
Détails
La commune utilise le blason de l'Orléanais. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Articles connexes
Forêt de Châteauneuf-en-Thymerais
Région naturelle du Thymerais
Abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois à Saint-Maixme-Hauterive
Canton de Châteauneuf-en-Thymerais jusqu'à 2015
Communauté de communes du Thymerais jusqu'à 2014
Canton de Saint-Lubin-des-Joncherets depuis 2015
Communauté d'agglomération du Pays de Dreux depuis 2014
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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