Saint-Sauveur-Marville est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
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Saint-Sauveur-Marville
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Centre-Val de Loire
Département
Eure-et-Loir
Arrondissement
Dreux
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Pays de Dreux
Maire Mandat
Gilles Blanchard 2020-2026
Code postal
28170
Code commune
28360
Démographie
Population municipale
920 hab. (2019 )
Densité
49 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 35′ 48″ nord, 1° 16′ 49″ est
Altitude
Min. 134 m Max. 202 m
Superficie
18,84 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Chartres (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Saint-Lubin-des-Joncherets
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Sauveur-Marville
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Sauveur-Marville
Géolocalisation sur la carte: Eure-et-Loir
Saint-Sauveur-Marville
Géolocalisation sur la carte: Centre-Val de Loire
Saint-Sauveur-Marville
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Géographie
Situation
Position de Saint-Sauveur-Marville (en rouge) dans l'arrondissement de Dreux (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Carte de la commune de Saint-Sauveur-Marville et des communes limitrophes
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Saint-Sauveur-Marville
Saint-Jean-de-Rebervilliers
Le Boullay-les-Deux-Églises
Châteauneuf-en-Thymerais
Tremblay-les-Villages
Thimert-Gâtelles
Hameaux, lieux-dits et écarts
Levasville, au nord;
Marville-les-Bois, à l'est;
Bigeonnette, à l'ouest.
Voies de communication et transports
Anciennes dessertes ferroviaires
L'ancienne gare.Anciennes locomotives devant le silo de la gare.
Saint-Sauveur était desservie jusqu'en 1971 par les trains ouverts au trafic de voyageurs qui reliaient régulièrement Chartres à Dreux. Cette ligne était le dernier tronçon encore en service qui a relié jusque dans les années 1940 Rouen à Orléans.
La liaison est aujourd'hui abandonnée et seuls quelques trains de marchandise y circulent encore, notamment grâce au silo de Saint-Sauveur.
La gare était également le point de départ d'une ligne des Tramways d'Eure-et-Loir qui reliait la ville à la commune voisine de Châteauneuf-en-Thymerais. Ce tramway qui a effectué jusqu'à 6 allers-retours par jour fut abandonné vers 1932 et ses voies démontées.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Thimert», sur la commune de Thimert-Gâtelles, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 622,3 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Chartres», sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[11] à 11°C pour 1981-2010[12], puis à 11,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauveur-Marville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74%), forêts (16,3%), zones urbanisées (5,8%), zones agricoles hétérogènes (3,9%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Sauveur-Marville est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[22],[20].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sauveur-Marville.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[23]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 70,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 400 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 356 sont en en aléa moyen ou fort, soit 89%, à comparer aux 70% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Toponymie
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La réunion de Saint-Sauveur-Levasville avec Marville-les-Bois est réalisée par l'arrêté préfectoral du , sous le nom de Saint-Sauveur-Marville.
Saint-Sauveur est un hagiotoponyme qui trouve son origine de l'attribut de «sauveur du monde» attaché à Jésus-Christ par les églises chrétiennes.
Marville est attesté sous la forme Marevilla en 1250[27].
Histoire
La collecte fiscale de Levasville s’étendait sur 2 paroisses: Saint-Martin de Levasville et Saint-Sauveur. Dénombrée à part sur les rôles des tailles à partir de 1720, et sur les rôles de gabelle dans le grenier de Dreux, alors que Levasville dépendait du grenier de Chartres, la paroisse Saint-Sauveur semble avoir été collecte fiscale indépendante au XVIIIesiècle.
Lors de la formation du département d’Eure-et-Loir, en janvier 1790, les paroisses de Saint-Sauveur et de Levasville furent réunies pour former la commune de Levasville-Saint-Sauveur.
La réunion de Marville-les-Bois avec Saint-Sauveur-Levasville est réalisée par l'arrêté préfectoral du , sous le nom de Saint-Sauveur-Marville.
En 2003, la commune rejoint la communauté de communes du Thymerais, puis en 2014 la communauté d'agglomération du Pays de Dreux.
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 920 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2013 (Eure-et-Loir: −0,32%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
376
550
537
442
409
429
438
433
388
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
390
363
342
388
347
353
332
328
322
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
345
320
318
298
272
268
275
273
252
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
235
217
390
447
640
755
922
924
920
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
920
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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Économie
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Les lambris du XVIesiècle, avec l’inscription datée 1566, décorant la voûte de la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Sauveur, sont inscrits en tant que monuments historiques en 1928, l'église devenant inscrite dans sa totalité en 2014.
L'église Saint-Sauveur et le cimetière.
Façade ouest.
Vue sud-ouest.
Porche-caquetoire.
Chevet semi-circulaire.
Carré militaire.
Plaque militaire.
Manoir du Jaglu
Manoir du Jaglu.
Un manoir adossé à un corps de ferme existe au nord de Châteauneuf dans la forêt, sur le territoire de la commune de Saint-Sauveur-Marville, non loin des villages de Saint-Jean-de-Rebervilliers et de Bigeonette.
Propriété de Nicolas Marc Antoine Mathieu Portien, marquis d'Épinay Saint-Luc, seigneur de Boisville et du Jaglu[35], guillotiné le 21 prairial an II (1793) place de la Concorde à Paris, le manoir a été en partie détruit lors de la Révolution et confisqué au profit de la Nation. Le manoir n'a cependant pas été mis en vente comme bien national à la suite de la réhabilitation du marquis d'Épinay peu après Thermidor.
Né le à L'Aigle, il entra dans les mousquetaires en 1756, fut ensuite officier major dans le régiment de Bresse, puis lieutenant-colonel du régiment de Champagne. Lors de l'exhumation faite au cimetière de la Madeleine en 1817, ses restes furent transportés avec ceux d'autres victimes du tribunal révolutionnaire, à la chapelle expiatoire[36].
L'un de ses fils a fait rebâtir le manoir à partir de 1844. Ce dernier a conservé ses anciens fossés, le pont qui les enjambe et sa grille du XVIesiècle.
Il est accessible par une allée qui traverse la forêt. La légende veut qu'elle ait été tracée en une seule nuit pour accueillir Louis XIV dans l'alignement de la rue Émile-Vivier (D 928) à partir de Châteauneuf ou par le chemin du Jaglu à partir de Bigeonnette (commune de Saint-Sauveur-Marville).
Église Notre-Dame de Marville-les-Bois
L'église Notre-Dame de Marville-les-Bois
Église Notre-Dame et monument aux morts.
Tour porche.
Tour porche et mur nord.
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Église Saint-Martin de Levasville
L'église Saint-Martin de Levasville
Façade ouest et clocher.
Murs nord.
Murs sud.
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Personnalités liées à la commune
Pierre Haour (1880-1920), propriétaire du château de la Bijeannette, ami de Maurice Ravel qui passa l'été 1920 à Saint-Sauveur, de Léon-Paul Fargue, du docteur René Leriche[réf.nécessaire];
Jean-François Dominique, journaliste, écrivain. Président de la presse judiciaire, auteur d'un livre sur l'affaire Petiot (1980), il s'installe à Saint-Sauveur en 1953[réf.nécessaire].
Voir aussi
Bibliographie
Catherine Turpin et Bernard Turpin, Marville et Saint-Sauveur, une histoire de Marville-les-Bois, Saint-Sauveur, Bigeonnette et Levasville des origines à 1950, cbt édition, 132p.
Articles connexes
Région naturelle du Thymerais
Canton de Châteauneuf-en-Thymerais jusqu'à 2015
Communauté de communes du Thymerais jusqu'à 2014
Canton de Saint-Lubin-des-Joncherets depuis 2015
Communauté d'agglomération du Pays de Dreux depuis 2014
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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