Saint-Hilaire-du-Maine est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 832 habitants[Note 1].
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La commune fait partie de la province historique du Maine[2], et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
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Communes limitrophes
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ernée», sur la commune d'Ernée, mise en service en 1996[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3°C et la hauteur de précipitations de 847,7 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 61 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[13], à 12,1°C pour 1981-2010[14], puis à 12,4°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Hilaire-du-Maine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (49,4%), prairies (42,1%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), forêts (1,5%), zones urbanisées (0,9%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
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Durant la Révolution, la commune, alors nommée Saint-Hilaire-des-Landes, porte le nom de Landes-et-Landa[23].
En 1916, la commune de Saint-Hilaire-des-Landes change de nom pour Saint-Hilaire-du-Maine[23].
Connu en 1326 sous le nom de Saint Hilaire des Landes (d'où des confusions avec la commune de Saint-Hilaire-des-Landes située en Ille-et-Vilaine), le village est alors constitué autour de l’église. De nombreuses fermes sont également installées dans les écarts et, grâce à la présence de plusieurs sources, chacune est pourvue d’un puits, mais les terres recouvertes de landes restent peut productives.
La paroisse relève de la seigneurie de La Tour, dont le château conserve longtemps la tour Eumond. Ce domaine comprend en 1518, outre cette tour, un manoir avec une cour, entouré de doubles douves, des vergers, divers jardins, étangs, bois et futaies, ainsi qu’une chapelle dédiée à Saint Jean.
La famille Sauvé
La famille Sauvé est une dynastie de médecins et de chirurgiens qui ont exercé principalement à Laval. Ses membres les plus connus sont:
Robert Sauvé, né vers 1598 et décédé vers 1659 à la Templerie d'Echerbay en Saint-Hilaire-des-Landes [nom que portait à l'époque Saint-Hilaire-du-Maine], chirurgien et notaire;
Geoffroy Sauvé, fils du précédent, né le , sieur de la Poulaillerie, décédé vers 1699 à Saint-Hilaire-des-Landes [Saint-Hilaire-du-Maine], notaire général [le seul apparemment à ne pas être médecin];
Jean Sauvé, fils du précédent, né le au manoir du Bois-Gaucher en Fleurigné (Ille-et-Vilaine), sieur de la Poulaillerie, décédé vers 1724 à Saint-Hilaire-des-Landes [nom que portait à l'époque Saint-Hilaire-du-Maine], maître en chirurgie;
René Sauvé, fils du précédent, né le à Saint-Hilaire-des-Landes [Saint-Hilaire-du-Maine], sieur de la Poulaillerie, décédé le au bourg de cette même paroisse; maître-chirurgien;
Jacques Sauvé, né le et décédé le , dans les deux cas à Saint-Hilaire-des-Landes [Saint-Hilaire-du-Maine], maître en chirurgie, puis chirurgien à Laval.
Jean Sauvé (de Rougefeu ou de la Gasnerie), fils de René Sauvé cité précédemment, né le à Saint-Hilaire-des-Landes [Saint-Hilaire-du-Maine], décédé le à Andouillé (Mayenne), maître-chirurgien;
François Sauvé, fils de Jacques Sauvé cité précédemment, né le à Saint-Hilaire-des-Landes [Saint-Hilaire-du-Maine], décédé le à la Templerie en Saint-Hilaire-des-Landes [Saint-Hilaire-du-Maine], médecin chirurgien;
Louis Sauvé, fils du précédent, né le à la Templerie en Saint-Hilaire-des-Landes [Saint-Hilaire-du-Maine], décédé le à Saint-Cyr-le-Gravelais (Mayenne) , médecin à Saint-Cyr-le-Gravelais;
Georges Sauvé, né le à Paris, décédé le à Laval, inhumé le à Saint-Hilaire-du-Maine, chirurgien et écrivain.
Le XIXesiècle
À partir du XIXesiècle , les landes sont défrichées, épierrées, et l’utilisation de la chaux remplacée peu à peu par le fumier et les engrais chimiques, permet de remédier à l’acidité des sols.
Le groupement des terres et des cultivateurs restreint le nombre des exploitations, mais l’agriculture reste l’activité principale de la commune, produisant essentiellement du maïs, cultivé à des fins fourragères.
Saint Hilaire du Maine fait partie du canton d'Ernée et de la communauté de communes de l’Ernée.
Le chemin de fer
La commune était desservie par la ligne de chemin de fer départementale reliant Laval à Landivy. Cette ligne fut ouverte le et son déclassement fut décidé par le conseil général le .
En 1902, la gare de Saint-Hilaire-du-Maine, alors dénommée Saint-Hilaire-des-Landes, avait accueilli 6 396 voyageurs[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 832 habitants[Note 8], en diminution de 0,6% par rapport à 2013 (Mayenne: −0,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 651
1 174
1 373
1 660
1 775
1 716
1 738
1 743
1 740
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 678
1 691
1 638
1 583
1 549
1 456
1 440
1 368
1 308
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 322
1 237
1 171
1 101
1 029
1 021
1 029
1 013
984
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
923
824
755
688
633
664
773
799
833
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
846
832
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Hilaire.
L'église paroissiale Saint-Hilaire de style néo-gothique, construite au XIXe. La municipalité a financé avec l'aide de mécènes les travaux de restauration de ses vitraux ainsi que certains éléments architecturaux vétustes.
Le monument aux morts.
La mairie du village.
Le Logis du Poirier.
Personnalités liées à la commune
Jean-Loup Trassard (né en 1933 à Saint-Hilaire-du-Maine), écrivain et photographe.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol.3, , p.354
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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