Saint-Généroux est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Généroux
Le pont roman de Saint-Généroux sur le Thouet.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Deux-Sèvres
Arrondissement
Bressuire
Intercommunalité
Communauté de communes du Thouarsais
Maire Mandat
Lionel AIGRON 2020-2026
Code postal
79600
Code commune
79252
Démographie
Population municipale
348 hab. (2019 )
Densité
17 hab./km2
Géographie
Coordonnées
46° 53′ 06″ nord, 0° 08′ 09″ ouest
Altitude
Min. 57 m Max. 109 m
Superficie
20,46 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Thouars (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Val de Thouet
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Généroux
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Généroux
Géolocalisation sur la carte: Deux-Sèvres
Saint-Généroux
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Saint-Généroux
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Géographie
Le Thouet en amont du pont de Saint-Généroux.
Au nord du département des Deux-Sèvres, la commune de Saint-Généroux est arrosée par un affluent de la Loire, le Thouet.
En distances orthodromiques, ce bourg est situé au croisement des routes départementales 145 et 147, six kilomètres au nord d'Airvault et douze kilomètres au sud-sud-est de Thouars.
La départementale 121 passe également à l'ouest de la commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 12°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Glenay_sapc», sur la commune de Glénay, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 651,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Poitiers-Biard», sur la commune de Biard, dans le département de la Vienne, mise en service en 1921 et à 48 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5°C pour la période 1971-2000[11] à 11,7°C pour 1981-2010[12], puis à 12,2°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Généroux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (76,6%), forêts (10,7%), zones agricoles hétérogènes (9,4%), zones urbanisées (2,7%), prairies (0,6%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Généroux est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1995, 1999, 2008, 2010 et 2018[22],[20]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «Vallée du Thouet», approuvé le , dont le périmètre regroupe 22 communes[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Généroux.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 65,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage du Puy Terrier, un ouvrage de classe A[Note 9] mis en service en 1982 sur le territoire des communes de Saint-Loup-Lamairé, Louin et Gourgé, sur le cours d’eau le Cébron, affluent du Thouet. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Économie
Histoire
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1971
1989
Paul Fautrat
1989
1995
Jean-Jacques Seranno
1995
2014
Louis-Marie Champême
2014
En cours
Cyril Duhem
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[29].
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 348 habitants[Note 10], en diminution de 5,43% par rapport à 2013 (Deux-Sèvres: +0,87%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
419
422
426
412
432
452
469
482
482
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
473
489
504
526
501
556
526
538
514
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
507
493
476
447
420
412
406
450
457
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
404
369
331
344
351
296
298
301
370
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
362
348
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Généroux est classée monument historique depuis 1846[34]. L'église est l'une des plus anciennes du Poitou puisqu'elle date du Xesiècle. C'est un ancien prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Jouin de Marnes. Le sanctuaire a probablement été édifié à l'emplacement du tombeau du moine Generosus, devenu saint Généroux. L'église fut remaniée au XIIesiècle et a été largement restaurée au XIXesiècle (reconstruction du mur-clocher en 1892-1893).
Ruines de l'ancien couvent (autour de l'église);
Pont roman sur le Thouet, inscrit depuis 1926[35]. Le pont roman a été construit par les moines de Saint-Jouin-de-Marnes au cours des XIIeetXIIIesiècles. Il se compose de cinq arches dont deux présentent des refuges piétons aménagés sur des avant-becs triangulaires en amont. Les arcs sont en plein cintre pour les trois du centre et brisés pour les deux autres. Long de 126 m, il est revêtu d'une chaussée pavée de plus de 80 m de long, qui lui donne un cachet remarquable.
Le chevet de l'église.
La nef.
À droite de l'église, les ruines de l'ancien couvent.
Le Thouet en aval du pont roman.
Personnalités liées à la commune
Généroux (VIesiècle), romain d'origine, moine puis abbé à Saint-Jouin-de-Marnes; fêté le 16 juillet en Occident et le 10 juillet en Orient.
François Villon (XVesiècle) cite «Saint Genéroux en Poitou». Se je parle ung poy poictevin,Ice m'ont deux dames apris.Illes sont tres belles et gentes,Demourans a Saint GenerouPrez Saint Julïen de Voventes,Marche de Bretaigne a Poictou.
Voir aussi
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[27].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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