Saint-Varent est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Varent
L'église.
Blason
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Deux-Sèvres
Arrondissement
Bressuire
Intercommunalité
Communauté de communes du Thouarsais
Maire Mandat
Pierre Rambault 2020-2026
Code postal
79330
Code commune
79299
Démographie
Gentilé
Saint-varentais
Population municipale
2 401 hab. (2019 )
Densité
70 hab./km2
Population agglomération
5 671 hab.
Géographie
Coordonnées
46° 53′ 23″ nord, 0° 14′ 01″ ouest
Altitude
Min. 69 m Max. 132 m
Superficie
34,42 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Thouars (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Val de Thouet
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Varent
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Saint-Varent
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Saint-Varent
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Saint-Varent
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Elle appartient au Pays Thouarsais.
Ses habitants sont appelés les Saint-Varentais et les Saint-Varentaises.
Géographie
La commune de Saint-Varent se situe au nord du département des Deux-Sèvres, elle est traversée par le Thouaret (qui est un affluent du Thouet). Villes proches: Thouars (11 kilomètres) et Bressuire (18 kilomètres).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Glenay_sapc», sur la commune de Glénay, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 651,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Poitiers-Biard», sur la commune de Biard, dans le département de la Vienne, mise en service en 1921 et à 54 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5°C pour la période 1971-2000[11] à 11,7°C pour 1981-2010[12], puis à 12,2°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Varent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (44,9%), zones agricoles hétérogènes (31%), prairies (6,5%), forêts (6,5%), zones urbanisées (6%), mines, décharges et chantiers (4,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Varent est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouaret, la Joyette et l'Étang Fourreau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1995, 1999, 2010 et 2018[22],[20].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Varent.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 56,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Varent est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
Histoire
Mentionné au Xesiècle.
S'appelait Saint-Véran jusqu'à la Révolution.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Deux-Sèvres.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1977
mars 2001
Alain Bossay
DVD
Ingénieur Conseiller général du canton de Saint-Varent (1979 → 1998)
Ancien attaché parlementaire 12e vice-président de la CC du Thouarsais (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Varent, cela correspond à 2005, 2010, 2015[29], etc. Les autres dates de «recensements» (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 709
1 150
1 163
1 412
1 626
1 796
1 739
1 740
1 735
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 729
1 717
1 761
1 745
1 734
1 899
1 897
1 984
1 965
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 089
2 071
2 127
2 021
2 156
2 241
2 288
2 240
2 361
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2 410
2 479
2 590
2 527
2 557
2 458
2 483
2 457
2 496
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 459
2 401
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Un pont XVesiècle à trois arches (IMH).
Architecture sacrée: l'église Saint-Varent du XIXesiècle.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason
De sinople au pairle d'or accompagné au chef d'une coquille, à dextre d'une roue de moulin et à senestre d'un fer de moulin, le tout d'argent; sur le tout, d'argent chaussé d'azur, au pont de trois arches de sable maçonné d'argent posé sur une rivière du même mouvant de la pointe et brochant sur le tout[32].
le collège privé Saint-Joseph qui a fermé ses portes le . Les bâtiments de cet ex-établissement scolaire sont maintenant utilisés pour le centre Léonard-de-Vinci (école de musique, médiathèque, centre socioculturel, espace associations, centre de loisirs, espace petite enfance...).
Le 27 mai 2020, une fusillade fait 4 morts, dont son auteur.
Économie
La gare.
Les carrières de la société Roy sur le site de la Noubleau: matériaux (granulats, enrobés) destinés principalement aux grandes infrastructures de transport: routes, autoroutes, ligne de chemins de fer et aérodromes.
Jumelages
Saint-Michel-des-Saints (Québec / Canada).
Debowa Kloda (Pologne) depuis 2000
Temedja (Togo) depuis 2010
Voir aussi
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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