Saint-Germain-sur-Bresle est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Germain.
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Desservi par l'ex-route nationale 15bis (actuelle RD 316), le village est situé sur la rive droite de la Bresle.
Depuis , Guémicourt est une commune associée à Saint-Germain-sur-Bresle.
Saint-Germain-sur-Bresle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (54,2%), forêts (20,1%), prairies (19,6%), zones humides intérieures (4,4%), zones urbanisées (1,4%), zones agricoles hétérogènes (0,2%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
La commune tient son nom de saint Germain, martyrisé sur son territoire en 480 et de la présence de la rivière Bresle.
En 1164, la forme de Sanctus Germanus est citée dans un cartulaire de Selincourt par Alexandre, pape[8].
Histoire
Article détaillé: Germain le Scot.
En 480, Germain le Scot, évêque missionnaire de l'Ouest de la Gaule originaire de Grande-Bretagne, y aurait été décapité par Hubault, dignitaire romain local.
Le tombeau de Saint-Germain devint le point d'ancrage des pèlerins de Picardie et de Haute-Normandie. Il attira des hommes illustres tel que Charles le Chauve selon les chroniques de 846[9] qui s'y rendit en allant combattre les Bretons de Nominoë. La femme de ce dernier, Ermentrude, fit le don d'une étoffe de tissu précieux pour couvrir sa tombe[9]. L'affluence est telle, que l'église primitive construite par Sénart n'avait plus la capacité d'accueil pour la masse des pèlerins.
C'est pourquoi les moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Fuscien-aux-bois vinrent fonder un prieuré à proximité de l'église[10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Saint-Germain-sur-Bresle absorbe la commune voisine de Guémicourt le [11],[12]. Cette dernière conserve le statut de commune associée.
La commune ainsi constituée se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois, créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[13],[14]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [15], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[16].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [17].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2019, la commune comptait 203 habitants[Note 2], en diminution de 7,31% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
195
182
255
211
191
197
198
218
222
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
220
232
206
200
184
176
176
184
159
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
161
177
172
170
190
179
183
162
183
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
166
161
202
203
167
185
180
203
206
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
203
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La compétence scolaire est assurée par la communauté de communes.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Article détaillé: Église Saint-Germain-l'Écossais de Saint-Germain-sur-Bresle.
Église Saint-Germain-l'Écossais (XVIIIesiècle).
Moulin à la Mécanique, sur la Bresle, de la fin du XVIIIesiècle, affecté après 1825 à l'activité textile. Après 1900, le moulin a notamment servi de scierie et sert aujourd'hui de magasin de commerce[27].
Église de Saint-Germain.
La poutre de gloire surmontée d'un groupe sculpté représentant la Passion du Christ, qui sépare la nef du chœur.
Monument aux morts.
Roue à aubes du moulin.
La Bresle à Brétizel.
Tombeau de saint Germain-l'Écossais (XIe-XIIIesiècle) Classé MH.
Le gisant.
Le reliquaire du bras du saint.
Statue de la tête du saint.
Personnalités liées à la commune
Saint-Germain le Scot ou Germain à la rouelle.
Joseph Sadi-Lecointe (1891-1944), né à Saint-Germain-sur-Bresle, aviateur français qui a établi plusieurs records du monde d'altitude et de vitesse, a participé à la Première Guerre mondiale et à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Topographie du département de la Somme, archives départementales de la Somme, tome 2, 1867-1878, p.263, vue 134/267.
Abbé Marcel Basseville, Saint Germain Scot, dit l'Eccossoy, évêque et martyr, Vesiècle, patron de la ville de Ribemont. Sa vie, ses reliques, son culte, 3eédition, 1943,p.33.
Abbé Marcel Basseville, Saint Germain Scot, dit l’Eccossoy, évêque et martyr, Vesiècle, patron de la ville de Ribemont. Sa vie, ses reliques, son culte, 3eédition, 1943,p.34.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
VBT, «Une salle et une place porteront le nom de deux anciens maires», Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no3631, , p.35.
Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 14 avril 2014, p.18.
Vincent Beny, «Les vérités du maire de Saint-Germain-sur-Bresle. «Un petit village comme le nôtre n’a plus rien à dire»: Satisfactions et regrets de 2017 mais aussi l'avenir de sa commune, le maire de Saint-Germain-sur-Bresle (Somme) n'élude aucun sujet», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
Vincent Beny, «Municipales 2020. Michel Cordier (Saint-Germain-sur-Bresle): «C’est une fonction que j’apprécie»: Maire depuis 2014, Michel Cordier a décidé de briguer un nouveau mandat. Il entend poursuivre les dossiers entamés sous sa mandature», Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le )«J’ai été maire adjoint depuis 1989 et au décès de Michel Risville, je suis devenu maire de Saint-Germain-sur-Bresle (Somme) pendant 18 mois. Je suis resté ensuite 6 ans au conseil municipal avant de redevenir maire en 2014».
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