Saint-Georges-sur-Loire est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
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Saint-Georges-sur-Loire
L'hôtel de ville.
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Pays de la Loire
Département
Maine-et-Loire
Arrondissement
Angers
Intercommunalité
Communauté de communes Loire Layon Aubance (siège)
Commune angevine implantée sur la rive nord de la Loire, Saint-Georges-sur-Loire se situe à 17 km au sud-ouest d'Angers[1], sur les routes D 723 (ex-N 23), Angers - Nantes, D 961, Saint-Augustin-des-Bois - Chalonnes-sur-Loire, et D 311, Savennières[2].
Son territoire se situe sur les unités paysagères des marches du Segréen et de la Loire des promontoires[3].
Géologie
La commune repose sur le bassin houiller de Basse Loire[4].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Pommeraye», sur la commune de Mauges-sur-Loire, mise en service en 1980[11] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1°C et la hauteur de précipitations de 670,9 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Nantes-Bouguenais», sur la commune de Bouguenais, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et à 70 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[15], à 12,5°C pour 1981-2010[16], puis à 12,7°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Georges-sur-Loire, une unité urbaine monocommunale[21] de 3 665 habitants en 2019, constituant une ville isolée[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].
Morphologie urbaine: La commune s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.
En 2011 on trouvait 1 429 logements sur la commune de Saint-Georges-sur-Loire, dont 93% étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91%, et dont 69% des ménages en étaient propriétaires[26].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (46,9%), terres arables (21,3%), zones agricoles hétérogènes (16,1%), forêts (4,4%), eaux continentales[Note 7] (4%), zones urbanisées (3,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Toponymie
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Durant la Révolution, la commune porte le nom de Beau-Site[29].
Histoire
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Article connexe: Élections municipales de 2014 en Maine-et-Loire.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes Loire-Layon-Aubance. Jusqu'en 2016 elle était intégrée à l'intercommunalité Loire-Layon qui regroupait 10 communes[34] et qui faisait partie de la structure administrative d'aménagement du territoire Pays de Loire en Layon[35].
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Saint-Georges-sur-Loire est chef-lieu du canton de Saint-Georges-sur-Loire, et fait partie de l'arrondissement d'Angers[36]. Ce canton compte alors dix communes. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[37].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2019, la commune comptait 3 665 habitants[Note 8], en augmentation de 3,85% par rapport à 2013 (Maine-et-Loire: +2,26%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 349
2 320
2 258
2 541
2 532
2 563
2 712
2 801
2 725
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 714
2 767
2 698
2 592
2 509
2 456
2 464
2 344
2 354
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 233
2 250
2 216
2 033
1 972
1 844
1 854
1 934
1 846
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 960
2 001
2 330
3 015
3 101
3 011
3 212
3 270
3 529
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 649
3 665
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,6% la même année, alors qu'il est de 25,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 803 hommes pour 1 846 femmes, soit un taux de 50,59% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,7
6,2
75-89 ans
8,7
16,7
60-74 ans
15,9
18,5
45-59 ans
16,8
21,2
30-44 ans
21,0
13,4
15-29 ans
14,4
23,0
0-14 ans
20,4
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[42]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2
6,9
75-89 ans
9,5
15,5
60-74 ans
16,3
19,4
45-59 ans
18,8
18,6
30-44 ans
17,7
18,6
15-29 ans
17,5
20,2
0-14 ans
18,2
Vie locale
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Sports
On trouve sur la commune la pratique de plusieurs sports: basket, boule de fort, boule de sable, cyclotourisme, escalade, football, hand ball, judo, danse, tennis et tennis de table[43].
La 6e étape du Tour de France 1904 emprunte le territoire de la commune[44].
Économie
Au XIXesiècle, on produit à Saint-Georges des vins blancs du blé, du chanvre. On y trouve des mines de houille, une magnanerie et une filature de soie, et du commerce de tissus, de fil, de cire, de chevaux, etc[45].
En 2011, sur les 275 établissements présents sur la commune, 12% relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17% sur le département), 8% du secteur de l'industrie, 15% du secteur de la construction, 51% de celui du commerce et des services et 15% du secteur de l'administration et de la santé[26]. Fin 2015, sur les 301 établissements actifs, 9% relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11% sur le département), 8% du secteur de l'industrie, 14% du secteur de la construction, 53% de celui du commerce et des services et 16% du secteur de l'administration et de la santé[46].
Lieux et monuments
Le château de la Bénaudière.
Le château de Chevigné.
Le château de la Comterie.
Le prieuré (dépendant de l'abbaye de St-Georges) puis château d'Épinay, a été transformé en chambres d'hôtes; Racine fut en concurrence avec un certain Valéran-Jean Le Ferron pour en être le prieur commendataire d'Epinay, et l'affaire finit en justice, expérience qui inspira au dramaturge Les Plaideurs (cf. Célestin Port: Dictionnaire de Maine-et-Loire, St-Georges-sur-Loire, p.82-88, dont p. 86).
Le château de Serrant: château Renaissance qui a pour base les anciens fondements d’un château médiéval en schiste ardoisier: les douves témoignent de cette période reculée où Serrant était une place forte qui surveillait le passage de la Loire. Classé MH par arrêté du [47].
L'ancienne abbaye, édifiée en 1152, par le seigneur du Plessis-Macé. Elle subit les ravages des guerres entre Français et Anglais, puis celles entre le roi de France et les grands seigneurs coalisés. L’abbaye fut reconstruite au XVIesiècle, mais ne prit son aspect définitif qu’à partir de 1680. Depuis 1970, l’abbaye abrite l’hôtel de ville. Inscrite MH par arrêtés du et du , bâtiment conventuel classé MH par arrêté du [48].
L’église Saint-Georges, édifiée à partir de 1824, inscrite MH par arrêté du [49].
Le château de Serrant.
L’hôtel de ville, ancienne abbaye.
L’église Saint-Georges.
Personnalités liées à la commune
La Famille Walsh de Serrant.
Arthur de Cumont (1818-1902), ancien député et ministre français, mort à Saint-Georges-sur-Loire[50].
Jacques-Ambroise Monprofit (1857-1922), né à Saint-Georges-sur-Loire, médecin et chirurgien, député de 1910 à 1914 et de 1919 à 1922[51].
Stani Nitkowski (1949-2001), artiste peintre installé sur la commune en 1976, avant de terminer sa vie à Angers[52]. Il est l'auteur d'un chemin de croix de l'actuelle église[53].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN et BRGM, Géoportail Saint-Georges-sur-Loire (49), consulté le 21 octobre 2012.
Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p.56 — Données consultables sur WikiAnjou.
H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire: Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne[PDF]).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Mairie de Saint-Georges, Sports, consulté le 4 juillet 2013.
Collectif, «Tour de France 1904. La sixième étape. Itinéraire de la sixième étape», L'Auto-vélo, vol.5, no1380, , p.1 et 3 (lire en ligne, consulté le ).
Jules Verne, Géographie illustrée de la France et de ses colonies, J. Hetzel, , p.398.
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