Saint-Georges-sur-Cher est une commune française de la Touraine (province) située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges et Georges.
Saint-Georges-sur-Cher | |
![]() Les bords du Cher. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay |
Intercommunalité | Communauté de communes Val-de-Cher-Controis |
Maire Mandat |
Jacques Paoletti 2020-2026 |
Code postal | 41400 |
Code commune | 41211 |
Démographie | |
Population municipale |
2 731 hab. (2019 ![]() |
Densité | 115 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 19′ 33″ nord, 1° 07′ 34″ est |
Altitude | Min. 56 m Max. 141 m |
Superficie | 23,78 km2 |
Unité urbaine | Saint-Georges-sur-Cher (ville-centre) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Montrichard |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintgeorgessurcher.net |
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Localisée au sud-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Plateaux bocagers de la Touraine méridionale », regroupant des milieux très hétérogènes, plateau dénudé de Pontlevoy, vallée du Cher bordée de coteaux de vignes et aspects de gatine au-delà. Elle est drainée par le Cher, le Chézelles, le Senelles et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un espace protégé, . En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 15 en 1988, à 67 en 2000, puis à 31 en 2010.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le prieuré de la Chaise, inscrit en 1963, le manoir des Couldraies, inscrit en 1987, l'église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-Cher, inscrite en 1926, et une maison à lucarne, inscrite en 1997.
La commune de Saint-Georges-sur-Cher se trouve au sud-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Plateaux bocagers de la Touraine méridionale[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 33 km de Blois[3], préfecture du département, à 46,8 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 5 km de Montrichard Val de Cher, chef-lieu du canton de Montrichard dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montrichard[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Chissay-en-Touraine (1,5 km) , Chisseaux (2,5 km) (Indre-et-Loire), Francueil (3,4 km) (Indre-et-Loire), Faverolles-sur-Cher (4,3 km) , Chenonceaux (4,5 km) (Indre-et-Loire), Épeigné-les-Bois (5 km) (Indre-et-Loire), Montrichard (5 km) , Civray-de-Touraine (5,9 km) (Indre-et-Loire) et Saint-Julien-de-Chédon (6,7 km).
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de deux unités de paysage : les « coteaux du Cher » et « le Cher urbanisé de Montrichard », dans « la vallée du Cher »[10].
Les coteaux du Cher, plus vastes que la simple marge de la vallée, s'étendent sur une épaisseur de 4 à 8 kilomètres en moyenne pour une longueur totale de 25 kilomètres environ. Ils s'organisent en une succession de collines et de vallées qui prennent leurs sources sur la crête dessinée par la confluence de l'Indre et du Cher[11].
Autour de Montrichard Val de Cher, la vallée du Cher présente un fond relativement plat et régulier, ondulant légèrement en vis-à-vis de la ville. La rivière s'écoule lentement, formant quelques îles comme l'Île Picard ou l'Île de la Salle, toujours verdoyantes. Les berges restent assez difficiles à longer bien que quelques chemins donnent accès au bord de l'eau[12].
L'altitude du territoire communal varie de 56 mètres à 141 mètres[13],[14].
La commune est drainée par le Cher (3,975 km), le Chézelles (4,601 km), le Senelles et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20,23 km de longueur totale[15].
Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[18].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22].Un espace protégé est présent sur la commune : « Les Prés de la Limite », un terrain acquis par le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire. Il présente une superficie de 19,96 ha[23].
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Georges-sur-Cher est une commune urbaine[Note 4]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Saint-Georges-sur-Cher, une agglomération inter-départementale regroupant 3 communes[24] et 4 241 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (89,6 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (6,8 %), cultures permanentes (34 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), prairies (4,9 %), forêts (23,3 %), zones urbanisées (8,8 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %), eaux continentales (1,2 %)[15].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan d'occupation des sols approuvé, un plan local d'urbanisme était en révision[29]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [30].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Georges-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,7 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Saint-Georges-sur-Cher[31] | Loir-et-Cher[32] | France entière[33] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 90,6 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,9 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 6,6 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Saint-Georges-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[34],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[38].
Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[39]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[40].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[42], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Georges-sur-Cher devient formellement « commune de Saint-Georges-sur-Cher »[42],[43].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Montrichard et au district de Saint Aignan[43]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[44],[45]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[44]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[46]. Saint-Georges-sur-Cher est alors rattachée au canton de Montrichard et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[47],[43],[48]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Avant 1144, la paroisse dépendait de l'abbaye de Pontlevoy.
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Georges, porta provisoirement le nom d'Albion-sur-Cher[43].
C'est en 1890 que la commune a adopté le nom de Saint-Georges-sur-Cher[43].
La commune de Saint-Georges-sur-Cher est membre de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [49].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montrichard depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[50] et à la première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[51].
Le conseil municipal de Saint-Georges-sur-Cher, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 23. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1959 | mars 1977 | Kléber Richard | ||
mars 1977 | mars 1983 | René Boistard | ||
mars 1983 | mars 2001 | Jean Auvray | ||
mars 2001 | mars 2014 | Jean Lhoste | DVD puis NC | |
mars 2014 | En cours | Jacques Paoletti[54],[55] | 1er Vice Président de la Communauté de communes Val de Cher Controis ; Président du Syndicat Nouvel Espace du Cher ; 1er Vice Président du Pays de la Vallée du Cher et du Romorantinais | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[56].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[57]. Depuis le , la commune de Saint-Georges-sur-Cher est adhérente du Syndicat d'Adduction d'Eau Potable le SIAEP Val de Cher.
Depuis le , la commune de Saint-Georges-sur-Cher est adhérente au Syndicat Intercommunal d'Assainissement de l'Agglomération de Montrichard SIAAM.
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Montrichard-Val-de-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[58].
En matière de justice, Saint-Georges-sur-Cher relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[59], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[60].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].
En 2019, la commune comptait 2 731 habitants[Note 5], en augmentation de 5,65 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 312 | 1 601 | 1 546 | 1 681 | 1 976 | 2 025 | 2 084 | 2 115 | 2 158 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 164 | 2 290 | 2 345 | 2 350 | 2 435 | 2 518 | 2 505 | 2 233 | 2 244 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 139 | 2 134 | 2 031 | 1 906 | 1 895 | 1 739 | 1 680 | 1 688 | 1 736 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 647 | 1 673 | 1 783 | 2 021 | 2 047 | 2 155 | 2 268 | 2 503 | 2 667 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 731 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 327 hommes pour 1 377 femmes, soit un taux de 50,92 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,7 | 90 ou + | 3,9 |
11,4 | 75-89 ans | 14,6 |
17,0 | 60-74 ans | 18,7 |
17,5 | 45-59 ans | 15,0 |
18,9 | 30-44 ans | 18,1 |
12,4 | 15-29 ans | 12,5 |
21,0 | 0-14 ans | 17,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Georges-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[66] :
total | % com (% dep[67]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | (100) | ||||||
Agriculture, sylviculture et pêche | (11,8) | ||||||
Industrie | (6,5) | ||||||
Construction | (10,3) | ||||||
Commerce, transports, services divers | (57,9) | ||||||
dont commerce et réparation automobile | (17,5) | ||||||
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | (13,5) | ||||||
Champ : ensemble des activités. |
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[68]
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[69]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[70]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 100 en 1988 à 67 en 2000 puis à 31 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 13 ha en 1988 à 31 ha en 2010[69]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Georges-sur-Cher, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[69] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 100 | 67 | 31 |
Travail (UTA) | 143 | 91 | 64 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 260 | 1 176 | 973 |
Cultures[71] | |||
Terres labourables (ha) | 554 | 477 | 475 |
Céréales (ha) | 366 | 289 | 295 |
dont blé tendre (ha) | 184 | 113 | 174 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 55 | 52 | 53 |
Tournesol (ha) | 43 | s | |
Colza et navette (ha) | 42 | s | 63 |
Élevage[69] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 6]) | 297 | 76 | 20 |
.
La commune de Saint-Georges-sur-Cher est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] de cinq produits[72] : deux fromages (le sainte-maure-de-touraine[73] et le selles-sur-cher[74]) et trois vins (le crémant-de-loire[75], le rosé-de-loire[76] et le touraine[77]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[78], le vin Val-de-loire[79] et les volailles de l’Orléanais[80],[72].
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Les armoiries de Saint-Georges-sur-Cher se blasonnent ainsi :
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