Saint-Géron est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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La commune de Saint-Géron se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 71 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 10 km de Brioude[2], sous-préfecture
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Bournoncle-Saint-Pierre (1,8 km), Lorlanges (2,4 km), Vergongheon (3,8 km), Beaumont (4,8 km), Frugerès-les-Mines (5,0 km), Lempdes-sur-Allagnon (5,2 km), Chambezon (5,9 km), Léotoing (6,1 km).
Lempdes-sur-Allagnon | ||
Lorlanges | ![]() |
Bournoncle-Saint-Pierre |
Saint-Beauzire | Beaumont |
Saint-Géron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,9 %), prairies (27,4 %), forêts (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 139, alors qu'il était de 133 en 2013 et de 107 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 79,8 % étaient des résidences principales, 6,7 % des résidences secondaires et 13,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Géron en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,7 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Saint-Géron[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 79,8 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6,7 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,5 | 12,4 | 8,2 |
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de La Roche-Géron[7].
Le hameau de Balzac est le fief éponyme des Balsac d'Entraygues (cf. Robert).
La commune de Saint-Géron est membre de la communauté de communes Brioude Sud Auvergne[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Brioude. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Brioude pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | André Bouchet | DVG | |
2014 | En cours (au 28 août 2014) |
Brigitte Souchon[10] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 249 habitants[Note 5], en diminution de 0,8 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
350 | 379 | 428 | 337 | 390 | 389 | 399 | 408 | 473 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
396 | 352 | 321 | 329 | 328 | 326 | 330 | 333 | 322 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
305 | 295 | 261 | 248 | 276 | 250 | 246 | 208 | 182 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
196 | 177 | 154 | 164 | 161 | 178 | 187 | 188 | 233 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
256 | 249 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,7 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 128 hommes pour 126 femmes, soit un taux de 50,39 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 0,8 |
9,8 | 75-89 ans | 9,8 |
13,0 | 60-74 ans | 17,2 |
27,6 | 45-59 ans | 23,8 |
21,1 | 30-44 ans | 18,0 |
10,6 | 15-29 ans | 13,1 |
17,1 | 0-14 ans | 17,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 105 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 257 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 160 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 8,1 % | 5,3 % | 2,6 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 158 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (74,3 % ayant un emploi et 2,6 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Issoire, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 40 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 120, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 19].
Sur ces 120 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 86,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 1,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Il y a sur la commune une source d'eau minérale connue depuis l'époque gallo-romaine. Son exploitation a repris en 2006[15]. La source de l'eau de Saint-Géron est naturellement gazeuse et sans nitrate ni pesticide[réf. nécessaire].
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