Saint-Félix-de-Pallières est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.
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Saint-Félix-de-Pallières | |
![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Michel Sala 2020-2026 |
Code postal | 30140 |
Code commune | 30252 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Féliciens |
Population municipale |
227 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 01′ 27″ nord, 3° 55′ 59″ est |
Altitude | Min. 180 m Max. 482 m |
Superficie | 18,87 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Crieulon, le ruisseau de l'Ourne, le Conturby et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Félix-de-Pallières est une commune rurale qui compte 227 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 525 habitants en 1861. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Félisiens ou Saint-Félisiennes.
Les habitants en sont les Saint-Féliciens.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Félix, classée en 1967.
Thoiras | ||
Vabres | ![]() |
Tornac |
Monoblet | Fressac | Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Générargues », sur la commune de Générargues, mise en service en 1949[6] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 176,4 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 40 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[13] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[14].
Saint-Félix-de-Pallières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), prairies (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Félix-de-Pallières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau de l'Ourne et le ruisseau de Crieulon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1998 et 2002[20],[18].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 41,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 191 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 100 sont en en aléa moyen ou fort, soit 52 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Félix-de-Pallières est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[24].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Mont-Félix-de-Pallières[25].
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Blason | D'azur au lévrier rampant d'argent, colleté de gueules et bouclé d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | Charles Desmeures | DVG | ||
2008 | 2014 | Gérard Rossignol | ||
2014 | 2020 | Jean-Louis Flattet | SE | Retraité |
25 mai 2020 | 12 août 2022 | Michel Sala | LFI | |
12 août 2022 | En cours | Bruno Weitz (interim) | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 227 habitants[Note 7], en diminution de 0,87 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
420 | 380 | 388 | 392 | 437 | 461 | 404 | 461 | 466 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
492 | 525 | 459 | 398 | 361 | 340 | 331 | 328 | 313 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
350 | 365 | 308 | 361 | 306 | 297 | 233 | 246 | 216 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
218 | 201 | 148 | 151 | 167 | 203 | 235 | 238 | 220 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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247 | 227 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 109 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 226 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 590 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 15,9 % | 18,9 % | 12,5 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 125 personnes, parmi lesquelles on compte 68,8 % d'actifs (56,3 % ayant un emploi et 12,5 % de chômeurs) et 31,3 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 27 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 34 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 75, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,8 %[I 10].
Sur ces 75 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % les transports en commun, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
21 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Félix-de-Pallières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 21 entreprises implantées à Saint-Félix-de-Pallières), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 13 | 6 | 6 | 4 |
SAU[Note 12] (ha) | 154 | 27 | 59 | 190 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (13 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 190 ha[31],[Carte 5],[Carte 6]. Activité minière historique Modifier Une mine importante, dite la mine de la Croix de Pallières s'étend sur les communes de Thoiras, Saint-Félix-de-Pallières et Tornac. Il s’agit d’un gisement de minerai sulfuré de zinc et de plomb argentifère, la blende étant largement majoritaire. Ce gisement est connu depuis l’époque romaine. Les périodes d’exploitation ont lieu essentiellement entre 1844 et 1888, entre 1911 et 1931 et enfin de 1948 à 1971. D’après l’inventaire général du patrimoine Mérimée, il subsiste sur le territoire de la commune de Thoiras les installations de surface suivantes :
une usine d’acide sulfurique (vitriol) au lieu dit la Fabrique construite en 1812 et arrêtée en 1856, une usine de préparation du minerai construite vers 1860 au lieu dit la Croix de Pallières, puis une usine de traitement du minerai (broyage et concentration) installée en 1926 au même endroit[54]. En mai 2015, des associations écologistes et représentantes des habitants ont dénoncé publiquement la pollution rémanente de ce site, dont le sol présenterait des teneurs en mercure, antimoine, arsenic et plomb extrêmement élevées, jusqu'à 400 000 mg/kg de terre au lieu de 50 mg normalement. Les eaux de ruissellement dirigent toutefois cette pollution essentiellement vers Saint-Félix-de-Pallières et les communes situées en aval : Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille, Générargues, Tornac, Anduze, Monoblet et Durfort. Les poussières peuvent en revanche atteindre Thoiras, mais le site est surtout dangereux pour ceux qui le visitent ou s'y attardent sans connaître le risque[55],[56].
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