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Thoiras est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.

Thoiras

château de Maléragues

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Lionel Andre
2020-2026
Code postal 30140
Code commune 30329
Démographie
Population
municipale
438 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 58″ nord, 3° 55′ 42″ est
Altitude Min. 139 m
Max. 503 m
Superficie 22,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Thoiras
Géolocalisation sur la carte : France
Thoiras
Géolocalisation sur la carte : Gard
Thoiras
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Thoiras
Liens
Site web http://thoiras.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Gardon de Saint-Jean, la Salindrenque, le ruisseau de Boisseson et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet » et la « vallée du Gardon de Saint-Jean ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Thoiras est une commune rurale qui compte 438 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Ses habitants sont appelés les Thoirassiens ou Thoirassiennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1995.


    Géographie



    Localisation et hydrographie


    Thoiras est une commune située dans les basses Cévennes située au confluent de plusieurs cours d'eau et qui s'étend donc sur plusieurs vallées. L'altitude minimale y est de 139 mètres, et l'altitude maximale de 503 mètres. L'habitat y est dispersé.

    La commune de Thoiras est traversée par le Gardon de Saint-Jean qui coule globalement en direction du sud-est puis de l'est, et par trois de ses affluents, le Boisseson, la Doucette et la Salindrenque (cités du nord au sud), qui coulent vers le nord-est jusqu'à ce qu'ils atteignent le Gardon de Saint-Jean. Thoiras s'étend au nord-ouest jusqu'au Gardon de Mialet qui coule aussi vers le sud-est. Le confluent des deux gardons est limitrophe de Thoiras. (Quatre communes se touchent à ce point : Thoiras, Corbès, Générargues et Anduze). La Salindrenque a également un affluent sur le territoire de Thoiras, le Valat des Campels, qui prend sa source plus au sud, à Saint-Félix-de-Pallières[1].

    Thoiras et les communes environnantes
    Thoiras et les communes environnantes

    Ce réseau hydrographique détermine une série de crêtes assez pentues voire abruptes. La limite nord-ouest de la commune est par exemple constituée d'une série de sommets enserrés entre les vallées du Boisseson et de la Doucette (le roc de la Chapelle, le roc du Tinaou et leurs voisins) qui forment une barrière totalement infranchissable. La Serre Manteau sépare quant à elle de manière très difficilement franchissable les vallées des deux Gardons. Il en va de même de la barrière entre la Doucette et la Salindrenque (alignement des sommets du Déconte, de la Croix de Flamarys et de Pissecabre), de celle entre la Salindrenque et le Valat des Campels (le mont Cerviers), ou de celle au sud du Valat des Campels (massif de la Grande Pallières).

    Commune assez étendue, Thoiras a de nombreux voisins : elle est bordée au nord-ouest par la commune de Saint-Jean du Gard, au nord par Mialet, à l'est par Générargues, Corbès et Anduze, au sud par Saint-Félix-de-Pallières et Vabres, et à l'ouest par Saint-Bonnet-de-Salendrinque, Lasalle et Sainte-Croix-de-Caderle. Curieusement, la commune de Corbès est presque enclavée dans Thoiras, sauf au sud qui donne sur Anduze.


    Lieux-dits et hameaux


    L'habitat est dispersé. Thoiras compte pas moins de 39 hameaux et lieux-dits[2]. Les principaux hameaux de la commune sont :


    Climat


    Le climat de Thoiras peut être caractérisé à l'aide des relevés de la station météorologique de Saint-Hilaire-de-Brethmas, commune voisine d'Alès, située à 15 kilomètres de Thoiras[4]. Depuis , une station météorologique est en service à Thoiras, dans le hameau de Massiès-Sud[5]. Le climat de Thoiras reste soumis à l'influence méditerranéenne mais les précipitations de printemps, d'hiver et d'automne sont plus nombreuses en raison du relief. L'altitude de Thoiras n'est pas suffisante pour que les températures y soient vraiment inférieures à celles de la plaine, et, l'été, le climat est caractérisé par sa chaleur et sa sécheresse. La particularité du relief et de sa formation en vallées encaissées produit toutefois de fortes différences de températures et de précipitations entre les différents espaces de la commune. De plus, ceux-ci provoquent d'importants écarts de températures entre le jour et la nuit, l'amplitude pouvant dépasser aisément les 20 degrés quelle que soit la saison. À l'automne, les orages et les épisodes cévenols peuvent provoquer des cumuls de pluie de plusieurs centaines de millimètres en quelques heures. Thoiras est soumis au risque de crue du fait des précipitations tombées en amont des vallées du Gardon de Saint-Jean[6].
    Thoiras a été reconnu en état de catastrophe naturelle lors des événements suivants :

    Type de catastropheDébut leFin leArrêté dusur le J.O. du
    Tempête[7]06/11/198210/11/198218/11/198219/11/1982
    Inondations et coulées de boue[7]19/10/199421/10/199403/03/199517/03/1995
    Inondations et coulées de boue[7]03/11/199407/11/199421/11/199425/11/1994
    Inondations et coulées de boue[7]03/10/199506/10/199526/12/199507/01/1996
    Inondations et coulées de boue[7]08/09/200210/09/200219/09/200220/09/2002
    Inondations et coulées de boue[7]22/10/200822/10/200813/03/200918/03/2009
    Mouvements de terrain[7]21/10/200810/02/200925/06/200901/07/2009
    Inondations et coulées de boue[8]19/09/202020/09/202023/09/202024/09/2020

    Accès


    La principale voie d'accès à Thoiras est la D907 (ex Route nationale 107, déclassée en départementale en 1973[9]) qui suit la vallée du Gardon de Saint-Jean entre Anduze et Saint-Jean du Gard. Au-delà de Saint-Jean du Gard, on accède rapidement à la corniche des Cévennes[10] qui permet de rejoindre Florac, puis Mende ou Marvejols et sa connexion avec l'autoroute A75. Au-delà d'Anduze, se trouvent l'ancienne route de Nîmes qui part en direction du sud et, vers l'est, la route d'Alès, la plus fréquentée puisqu'elle permet de rejoindre la vallée du Rhône mais à présent aussi Nîmes par une voie rapide. Le passage par Anduze est aussi le plus rapide pour atteindre le Vigan et l'ouest des Cévennes. À noter que la D907 a été redressée en deux endroits sur le territoire de Thoiras, éliminant la courbe de la Vignasse et surtout l'épingle à cheveu de la ferme de l'Elze (parfois agrémentée, à l'époque héroïque, d'une traversée du troupeau de la ferme se rendant au pâturage). Malgré ces améliorations coûteuses, cette route très fréquentée reste accidentogène, en particulier dans le secteur du Pont de Salindre et sur Corbès[11].

    Un deuxième axe important est la D57 qui suit la Salindrenque et rejoint la D907 au lieu-dit Pont de Salindre. Longue de 9 kilomètres, elle permet d'atteindre l'entrée de Lasalle puis elle rejoint la D39 qui permet de monter à Soudorgues et au col du Mercou.

    Malgré sa proximité avec la haute vallée de la Doucette, la commune limitrophe de Sainte-Croix-de-Caderle n'a pas de liaison autre que pédestre avec Thoiras. Les automobilistes doivent transiter par Lasalle pour s'y rendre.

    Le train desservait autrefois plusieurs gares entre Anduze et Saint-Jean du Gard, dont la gare de Thoiras, située au hameau de la Plaine. Hélas, depuis sa remise en service à des fins touristiques, le train à vapeur des Cévennes ne s'arrête plus qu'à la Bambouseraie d'Anduze et au terminus. La gare en activité la plus proche de Thoiras se trouve à Alès, à 14 kilomètres.


    Milieux naturels et biodiversité



    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[14].

    La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[15],[16].


    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[18] :


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] : le « massif du Bois Nègre et de Bois de Rouville » (1 252 ha), couvrant 4 communes du département[22], et le « rocher du Mas du Pont » (11 ha), couvrant 2 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[24].


    Urbanisme



    Typologie


    Thoiras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[I 1],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (85,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), prairies (6,3 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Thoiras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].


    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[30], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31],[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002, 2008, 2014 et 2020[33],[28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Thoiras.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Thoiras.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 48,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 275 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 220 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 2008[28].


    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Thoiras est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].


    Toponymie


    Du nom d'homme latin Taurius, issu du mot latin taurus (« taureau »), avec le suffixe possessif –acum.


    Histoire



    Préhistoire et Antiquité


    À proximité immédiate de Thoiras se trouvent deux sites qui attestent de l'ancienneté de la présence humaine sur le territoire de la commune :


    Moyen Âge


    Une bulle du Pape Alexandre III de 1162 atteste de l'existence de l'église Saint-Jacques de Thoiras et son appartenance à l'Abbaye de Gellone. Un prieuré édifié au XVe siècle jouxte l'église. La présence d'une source fait penser que cette église a pu succéder à un lieu de culte païen[39].


    Époque moderne


    La Réforme connaît à Thoiras le même succès que dans le reste de la région. Ainsi comparaît en 1553 Louis de Toyras, seigneur de Saint-Jean, pour n'avoir pas su éviter les "désordres" (par quoi on entend alors l'apparition de prédicateurs protestants et la désaffection des églises)[40].

    En 1560, le comte de Villars, lieutenant-général du roi, conduit à la demande de l'évêque de Montpellier une expédition dans les Cévennes pour ramener l'"ordre". À la nouvelle de son approche les gentilshommes huguenots s'arment et placent à leur tête Monsieur de Toyras, seigneur de Saint-Jean, ainsi que le plus jeune fils du baron de Lafare et du seigneur de Cardet. Villars brûle Thoiras et Cardet, et dévaste le pays pendant deux semaines, forçant les habitants à se réfugier dans les grottes et les bois. Après son départ, les habitations brûlées sont reconstruites et le progrès de la Réforme s'accélère, l'intervention militaire ayant fait l'unanimité contre elle[40]. La région de Thoiras devient alors 100 % protestante. En 1561, l'église du village devient un temple réformé, ce jusqu'en 1686 où la Révocation de l’Édit de Nantes le rend au culte catholique. De 1702 à 1704, Thoiras est en plein territoire camisard. Les camisards incendient le mobilier de l'église en 1702, mais surtout se cachent dans les environs (voir ci-après au chapitre "Lieux et monuments"). Dès 1755, soit plus de 30 ans avant l’Édit de tolérance de 1787, l'église revient au culte protestant.


    Période contemporaine


    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le territoire de Thoiras est utilisé par la Résistance pour dissimuler des hommes ou du matériel.

    Ainsi le château de Malérargues devient un point d'appui du groupe de résistance de Lasalle. Robert Francisque, ancien sous-officier de carrière et résistant, en est le régisseur depuis 1933. En , il devient responsable d'une école de cadres du maquis mise en place à Malérargues, mais le , des SS investissent le château, exécutent Robert Francisque et mettent le feu aux bâtiments.

    Autre exemple, au lieu-dit le Bruguierol, un mas sert de refuge au maquis de Lasalle en [41].


    Héraldique


    Blason
    D'or aux trois fers à cheval de sable ajourés du champ.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration


    La ville de Thoiras dépend d'un établissement public de coopération intercommunale (EPCI). Elle fait partie de la communauté urbaine du Grand Alès.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Aimé Rebotier    
    1989 2001 Bernard Rocoplan PS  
    mars 2001 En cours Lionel André DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

    En 2019, la commune comptait 438 habitants[Note 6], en diminution de 0,23 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    449419476476555516555544523
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    512482487422459415404409362
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    305603336304310275240204197
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    160190255304332359405441441
    2019 - - - - - - - -
    438--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie



    Revenus


    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 192 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 418 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 670 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).


    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]17,9 %9,8 %11,8 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 259 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (62,4 % ayant un emploi et 11,8 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 160 emplois en 2018, contre 133 en 2013 et 171 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 170, soit un indicateur de concentration d'emploi de 94,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55 %[I 10].

    Sur ces 170 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 77 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].


    Activités hors agriculture



    Secteurs d'activités

    55 établissements[Note 9] sont implantés à Thoiras au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble55
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1018,2 %(7,9 %)
    Construction1018,2 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1527,3 %(30 %)
    Activités financières et d'assurance23,6 %(3 %)
    Activités immobilières23,6 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    59,1 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    814,5 %(13,5 %)
    Autres activités de services35,5 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 55 entreprises implantées à Thoiras), contre 30 % au niveau départemental[I 14].


    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :


    Agriculture


    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations23111011
    SAU[Note 12] (ha)3112795282

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 11 en 2000 puis à 10 en 2010[49] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[50],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 311 ha en 1988 à 82 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 14 à 7 ha[49].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Édifices



    Cachettes camisardes


    Le territoire de Thoiras est riche de cachettes utilisées par les huguenots proscrits après la Révocation de l’Édit de Nantes. En effet, du fait de sa situation isolée, Thoiras constitua « le centre stratégique de tous les mouvements de camisards dans la région de Lasalle et de Saint-Jean-du-Gard[52] » — en particulier la vallée de la Doucette qui monte de Massiès en direction de Sainte-Croix-de-Caderle en passant par les hameaux de Pagès, Gorniès et Laudernet. En voici quelques exemples :


    Activité économique



    Activité minière historique


    Une mine importante, dite la mine de la Croix de Pallières s'étend sur les communes de Thoiras, Saint-Félix-de-Pallières et Tornac. Il s’agit d’un gisement de minerai sulfuré de zinc et de plomb argentifère, la blende étant largement majoritaire. Ce gisement est connu depuis l’époque romaine. Les périodes d’exploitation ont lieu essentiellement entre 1844 et 1888, entre 1911 et 1931 et enfin de 1948 à 1971. D’après l’inventaire général du patrimoine Mérimée, il subsiste sur le territoire de la commune de Thoiras les installations de surface suivantes :

    En , des associations écologistes et représentantes des habitants ont dénoncé publiquement la pollution rémanente de ce site, dont le sol présenterait des teneurs en mercure, antimoine, arsenic et plomb extrêmement élevées, jusqu'à 400 000 mg/kg de terre au lieu de 50 mg normalement. Les eaux de ruissellement dirigent toutefois cette pollution essentiellement vers Saint-Félix-de-Pallières et les communes situées en aval : Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille, Générargues, Tornac, Anduze, Monoblet et Durfort. Les poussières peuvent en revanche atteindre Thoiras, mais le site est surtout dangereux pour ceux qui le visitent ou s'y attardent sans connaître le risque[55],[56].


    Secteurs d'activités actuellement présents à Thoiras


    Agriculture, sylviculture et pêche : 12 (18,5 %) Industrie : 3 (4,6 %) Construction : 5 (7,7 %) Commerce, transports, services divers : 34 (52,3 %) dont commerce et réparation automobile : 5 (7,7 %) Administration publique, enseignement, santé, action sociale : 11 (16,9 %) (Source : INSEE, CLAP, au 31/12/2011)


    Quelques entreprises



    Emplois recensés à Thoiras


    Hors indépendants, on recense à Thoiras 87 emplois salariés, dont :

       Industrie :                                                   27 (31 %)
       Construction :                                                26 (29,9 %)
       Commerce, transports, services divers :                       18 (20,7 %)
       Administration publique, enseignement, santé, action sociale :14 (16,1 %)
       Agriculture, sylviculture et pêche :                           2 (2,3 %)

    (Source : INSEE, CLAP, au 31/12/2011)


    Structure d'emploi de la population


    Parmi les résidents de Thoiras, 158 sont recensés comme ayant un emploi dont 109 salariés et 49 indépendants. (Source : INSEE, RP2011 exploitation principale.)


    Personnalités liées à la commune



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Thoiras » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Thoiras » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Thoiras » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Thoiras » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Selon le décompte publié par l'Association des Généalogistes Aigoual-Cévennes, section de Valleraugue, site consulté le 28/08/2014
    3. Site internet du hameau de Massiès-Sud
    4. Site infoclimat, page résumant les caractéristiques climatiques relevées à Saint-Hilaire-de-Brethmas en 2016 Site internet de la station météorologique de Saint Hilaire de Brethmas
    5. Site internet de la Station météorologique de Thoiras
    6. Notice météorologique sur le site du Piémont cévenol
    7. État des déclarations de catastrophe naturelle à Thoiras sur le site des communes de France, consulté le 27 août 2021
    8. 23 communes du Gard reconnues en état de catastrophe naturelle, site de la préfecture du Gard, consulté le 27 août 2021
    9. Source : WikiSara
    10. La corniche des Cévennes est une route de crête très ancienne élargie et améliorée par l'intendant Basville pendant la Guerre des Cévennes (1702-1704) pour faciliter le mouvement de ses troupes. Voir plus de détails sur WikiSara, le wiki des routes
    11. [france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/gard/gard-une-femme-de-22-ans-meurt-dans-un-accident-thoiras-791747.html Accident mortel sur la D907 du 23/8/2015 sur le site de FR3 Languedoc Roussillon, dernier accès e 7 octobre 2015]
    12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    13. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    14. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le )
    15. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
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    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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    50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).
    51. Article du Midi Libre 1er octobre 2015, dernier accès le 7 octobre 2015
    52. Dr L. Malzac, Les cachettes huguenotes aux environs de Lasalle, Publication du musée du Désert, 1914, pp. 82-84
    53. Claude Viala, Grottes et cachettes camisardes, Les Presses du Languedoc, 2005, p.99 et suivantes
    54. Recherche d’une zone « témoin » dans le cadre de la démarche IEM sur la commune de Saint-Laurent-le-Minier (30), Rapport du BRGM, juin 2008, p. 22.
    55. Article du site Objectif Gard le 5 juin 2015
    56. Dossier de l'ONG ATC Association Toxicologie Chimie du 11/6/2013
    57. Sentiers petite randonnée balisés en jaune ; voir ici quelques exemples : « Randonnées autour de Thoiras », sur le site de Visorando (consulté le ).
    58. « Abracadabranche : le parc d’aventures prend de la hauteur », sur le site du Midi Libre, (consulté le )
    59. Références Infogreffe
    60. « Le parcours du Vélorail des Cévennes », sur Vélorail des Cévennes (consulté le ).
    61. Historique du château de Thoiras sur le site officiel de la commune
    62. Brève biographie de Robert Francisque
    63. Le batteur des Rolling Stones, Charlie Watts, était un Cévenol d'adoption depuis 50 ans, Midi-Libre, 24 août 2021.
    64. Article de Paul Carcenac dans le Midi Libre du 14 août 2014, Paul Andreu, rencontre avec l'un des plus célèbres architectes français

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    Article connexe



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    На других языках


    [de] Thoiras

    Thoiras (frühere Schreibweise Toiras, okzitan. Toiraç) ist eine französische Gemeinde im Département Gard in der Region Languedoc-Roussillon. Die Gemeinde liegt am Fluss la Salindrenque, der östlich des Ortes in den Gardon de Saint-Jean mündet, am Fuß der Cévennen auf einer Höhe zwischen 139 m und 169 m und hat 438 Einwohner (Stand 1. Januar 2019). In der Nähe befinden sich die Städte Nîmes (56 km) und Alès (23 km).

    [en] Thoiras

    Thoiras is a commune in the Gard department in southern France.

    [es] Thoiras

    Thoiras es una población y comuna francesa, situada en la región de Languedoc-Rosellón, departamento de Gard, en el distrito de Le Vigan y cantón de Lasalle.
    - [fr] Thoiras



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