Saint-Claude-de-Diray est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
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Saint-Claude-de-Diray | |
Mairie et écoles. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Blois |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Chambord |
Maire Mandat |
Laurent Allanic 2020-2026 |
Code postal | 41350 |
Code commune | 41204 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Claudins |
Population municipale |
1 781 hab. (2019 ![]() |
Densité | 194 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 36′ 56″ nord, 1° 25′ 00″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 94 m |
Superficie | 9,17 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chambord |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintclaudedediray.fr |
modifier ![]() |
Localisée au centre-est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux de la Loire », grand ruban plus ou moins large où dominent la culture de la vigne et les productions maraîchères.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : deux sites natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 15 en 1988, à 25 en 2000, puis à 22 en 2010.
La commune de Saint-Claude-de-Diray se trouve au centre-est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux de la Loire[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 7,3 km de Blois[3], préfecture du département et à 7,8 km de Chambord, chef-lieu du canton de Chambord dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[5].
Les communes les plus proches sont[6] : Saint-Denis-sur-Loire (2,3 km), Menars (2,9 km), Montlivault (3,5 km), La Chaussée-Saint-Victor (3,6 km), Huisseau-sur-Cosson (3,8 km), Cour-sur-Loire (4 km), Vineuil (4,9 km), Maslives (5,2 km) et Villerbon (6,2 km).
Saint-Denis-sur-Loire | Menars | Montlivault |
Blois | ![]() |
Chambord |
Vineuil | Vineuil | Huisseau-sur-Cosson |
Saint-Claude-de-Diray est une petite commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre.
Elle fait partie de la communauté de communes du Pays de Chambord.
Les habitants du village de Saint-Claude-de-Diray vivent sur une superficie totale de 9 km2 avec une densité de 184 habitants par km2 et une altitude moyenne de 80 m.
La commune est drainée par la Loire (2,046 km) et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,08 km de longueur totale[7].
Le cours de la Loire s'insère dans une large vallée qu'elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d'années. Elle traverse d'est en ouest le département de Loir-et-Cher depuis Saint-Laurent-Nouan jusqu'à Veuves, avec un cours large et lent.
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[9]. Des parties du territoire communal sont incluses dans les sites Natura 2000 suivants[10] :
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Claude-de-Diray comprend une ZNIEFF[13] : la « Loire Blésoise » (2 380,68 ha)[14].
Saint-Claude-de-Diray est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[7].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[20].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[21].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Claude-de-Diray en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Saint-Claude-de-Diray[22] | Loir-et-Cher[23] | France entière[24] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 90,0 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,3 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 6,7 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Saint-Claude-de-Diray est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le transport de matières dangereuses[25],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[25]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[27]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[28].
En Loir-et-Cher, les crues de la Loire représentent des volumes d'eau et des débits quatre à cinq fois supérieurs à ceux du Cher et du Loir : la superficie des zones et l'ampleur des dégâts peuvent être considérables. Les crues historiques sont celles de 1846 (6,60 m à l'échelle de Blois), 1856 (6,78 m), 1866 (6,70 m), 1907 (5,63 m) et 2003 (3,78 m). Le débit maximal historique est de 5 100 m3/s (crue de 1846) et caractérise une crue de retour centennal[29]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Loire amont[30].
La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[31],[32].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Claude, porta provisoirement et successivement les noms de Claude, de Diray-la-Montagne, de Diray-Moret et de Morest-la-Montagne.
C'est en 1887 que le nom actuel de Saint-Claude-de-Diray a été adopté.
La commune de Saint-Claude-de-Diray est membre de la Communauté de communes du Grand Chambord, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [34].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Chambord depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[35] et à la première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[36].
Le conseil municipal de Saint-Claude-de-Diray, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[37]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 19. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2008 | Michel Bourgeon | ||
mars 2008 | 2014 | Dominique Baraton | ||
mars 2014 | En cours | Laurent Allanic[39],[40] | Personne sans activité professionnelle de moins de 60 ans (non retraitée) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].
En 2019, la commune comptait 1 781 habitants[Note 5], en augmentation de 3,61 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 363 | 1 349 | 1 319 | 1 530 | 1 515 | 1 501 | 1 463 | 1 442 | 1 390 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 410 | 1 356 | 1 295 | 1 234 | 1 210 | 1 166 | 1 154 | 1 138 | 1 090 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 067 | 1 022 | 1 014 | 915 | 961 | 959 | 901 | 919 | 959 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
991 | 976 | 1 019 | 1 251 | 1 435 | 1 562 | 1 653 | 1 666 | 1 708 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 783 | 1 781 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 871 hommes pour 912 femmes, soit un taux de 51,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,5 |
5,9 | 75-89 ans | 7,5 |
21,8 | 60-74 ans | 20,2 |
23,3 | 45-59 ans | 22,4 |
17,2 | 30-44 ans | 18,2 |
13,8 | 15-29 ans | 14,0 |
17,3 | 0-14 ans | 16,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Claude-de-Diray selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[47] :
total | % com (% dep[48]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 103 | 100,0 (100) | 73 | 25 | 3 | 2 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 16 | 15,5 (11,8) | 9 | 6 | 0 | 1 | 0 |
Industrie | 8 | 7,8 (6,5) | 5 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 16 | 15,5 (10,3) | 11 | 4 | 1 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 51 | 49,5 (57,9) | 39 | 10 | 1 | 1 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 13 | 12,6 (17,5) | 9 | 4 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 12 | 11,7 (13,5) | 9 | 2 | 1 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (51 entreprises sur 103) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (15,5 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 103 entreprises implantées à Saint-Claude-de-Diray en 2016, 73 ne font appel à aucun salarié, 25 comptent 1 à 9 salariés, 3 emploient entre 10 et 19 personnes et 2 emploient entre 20 et 49 personnes.
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[49]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[50]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 52 en 1988 à 25 en 2000 puis à 22 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 24 ha en 1988 à 59 ha en 2010[49]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Claude-de-Diray, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[49] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 52 | 25 | 22 |
Travail (UTA) | 80 | 36 | 51 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 246 | 1 115 | 1 287 |
Cultures[51] | |||
Terres labourables (ha) | 1 095 | 1 010 | 1 207 |
Céréales (ha) | 681 | 474 | 585 |
dont blé tendre (ha) | 203 | 173 | 222 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 194 | 106 | 30 |
Tournesol (ha) | 230 | 147 | s |
Colza et navette (ha) | 18 | s | 136 |
Élevage[49] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 6]) | 24 | 4 | 2 |
La commune de Saint-Claude-de-Diray est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] de trois produits[52] : trois vins (le Cheverny[53], le Cour-cheverny[54] et le crémant-de-loire[55]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[56] et les volailles de l’Orléanais[57],[52].
La commune de Saint-Claude-de-Diray est jumelée depuis 1988 avec le village suisse de Meisterschwanden. Une place de la commune porte le nom de ce village jumeau.
Un projet de jumelage avec une commune du Burkina Faso nommée Tanghin est en cours. Des correspondances ont déjà été établies.
55 odonymes recensés à Saint-Claude-de-Diray au 26 avril 2014 | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Carrefour | Chemin | Clos | Impasse | Passage | Place | Promenade | Route | Rue | Sentier | Voie | Autres | Total |
3 [N 1] | 1 [N 2] | 0 | 0 | 6 [N 3] | 0 | 2 [N 4] | 0 | 3 [N 5] | 0 | 5 [N 6] | 34 | 1 [N 7] | 0 | 0 [N 8] | 55 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap | |||||||||||||||
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Les armoiries de Saint-Claude-de-Diray se blasonnent ainsi : |
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