La commune de Saint-Chef compte plus de 3 000 habitants répartis sur 2 716 hectares, dans le nord-ouest du département de l'Isère, dans le canton de Bourgoin-Jallieu. Le relief tourmenté de ce vaste territoire culmine à 308 mètres d'altitude.
Le bourg s'est développé autour d'un monastère fondé au VIesiècle, dans un vallon jadis appelé le val Rupian. Cette communauté religieuse fut une des plus puissantes de France avant de connaître le déclin, puis sa translation en 1774.
Ce village a accueilli quelques personnes célèbres comme l'acteur Louis Seigner qui y est né et y a passé son enfance et l'écrivain Frédéric Dard, né à Jallieu (ville aujourd'hui raccrochée à Bourgoin), qui a passé une partie de sa vie. En hommage à Louis Seigner, un groupe scolaire portant son nom.
Frédéric Dard, enfant du pays, a écrit:
«Saint-Chef [...] somnole comme une bête heureuse à l'ombre de son abbaye. [...] C'est le lieu du recueillement, de la méditation, de la sérénité.»
Ses habitants sont dénommés les Saint-Cheffois[1].
Géographie
Plan de Saint-Chef et des communes limitrophes
Situation et description
La commune est située au nord-est de Bourgoin-Jallieu (et donc à l'est de Lyon), en bordure de l'Isle Crémieu, pays du calcaire, un vallon composé de bois de châtaigniers, d'étangs et de plateaux propices à la vigne.
La commune de Saint-Chef est située en bordure sud-orientale de la région naturelle de L'Isle-Crémieu qui est riche en débris d'oursins et quelquefois même de débris de crustacés[2].
Climat
Article connexe: Climat de l'Isère.
Saint-Chef présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations généralement plus importantes au printemps et en été qu'en hiver.
Les étés sont cependant chauds et connaissent de nombreuses périodes orageuses intenses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqué par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes froides.
Hydrographie
Le territoire de Saint-Chef est sillonné par deux modestes cours d'eau, le ruisseau de Saint-Savin au sud et le ruisseau du Ver, au nord.
Voies de communication
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Urbanisme
Typologie
Saint-Chef est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (35%), zones agricoles hétérogènes (31,4%), forêts (23,2%), zones urbanisées (9,2%), zones humides intérieures (1,1%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Hameaux, lieux-dits et écarts
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Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Isère.
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Chef est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[10].
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Toponymie
La commune doit son nom à saint Theudère du Dauphiné, né dans le proche hameau de Arcisse, et mort en 575 à la recluserie de Vienne en Dauphiné. Il fonda au VIesiècle, sur le site de l'actuel Saint-Chef, un monastère dont subsistent de nombreux vestiges. Le village s'est développé autour de cette communauté religieuse et portait le nom de Sanctus Theudérium.
D’après l’Histoire de la sainte église de Vienne depuis les premiers temps du Christianisme, le bourg fut appelé d’abord Saint-Theudère, ensuite Saint-Chef, à cause du chef (caput) du saint que l’on conservait en cet endroit-là[12].
Victor Teste, auteur d'un Essai archéologique sur le monastère de l'église abbatiale de Saint-Chef en Dauphiné (1852), cite[13] l'historien Charvet, auteur d'une Histoire de la sainte église de Vienne (1761), qui indique qu'il s'agissait de la relique de saint Thibaud, archevêque de Vienne au Xesiècle[14]. Victor Teste mentionne ainsi les pèlerins qui aurait eu «pour habitude de dire: Allons au saint Chef» (Adeamus Sanctum Caput), expression qui serait ensuite passée au lieu. L'auteur Achille Raverat (1812-1890), dans son À travers le Dauphiné (1861), reprend cette même version.
Histoire
Article connexe: Histoire de l'Isère.
Antiquité et Préhistoire
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Moyen Âge et Temps modernes
L'église Saint-Theudère en 1887.
L'abbaye se développe au fil du temps. L'église abbatiale est datée des XeetXIesiècles. Un premier château est construit sur la colline nord. Il sera suivi par deux autres, plus tardifs, toujours sur cette même colline mais plus à l'ouest. Après la Révolution française, l'abbaye est démantelée et ses bâtiments ré-utilisés pour la plupart, ou détruits pour certains autres. On peut s'y souvenir des pas des moines bénédictins dans le centre historique du village, résonnants au détour des ruelles, aux abords des maisons à tourelles et bâtiments du XVIesiècle. Daft y est passé.
Époque contemporaine
Entre 1790 et 1794, Saint-Chef absorbe les communes éphémères d'Arcisses, Chamont, Crucilleux, Laval-de-Saint-Chef, Montcarra, Trieux et Vercin.
Politique et administration
Administration municipale
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Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Isère.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1953
2001
Pierre Grataloup
DVD
Notaire Conseiller général du Canton de Bourgoin-Jallieu (1958-1976)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 3 689 habitants[Note 3], en augmentation de 2,53% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 582
2 229
2 954
2 998
3 397
3 298
3 411
3 558
3 650
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 556
3 550
3 339
3 162
3 060
2 926
2 995
2 950
2 859
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 768
2 737
2 080
1 774
1 716
1 636
1 583
1 413
1 308
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 327
1 335
1 487
1 798
2 309
2 892
3 197
3 268
3 449
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 608
3 689
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipements et clubs sportifs
L'équipe de football de la commune est le FC Balmes Nord-isere[20].
Équipement sanitaire et social
La commune héberge un établissement médico-social sur son territoire:
la maison de retraite intercommunale présente une capacité d'accueil de 106 lits[21]
Animations et festivités
Chaque année, la commune de Saint-Chef organise une riche palette d'animations:
la fête vigneronne de la Saint-Valentin (en février), accompagnée d’une foire aux vins et produits régionaux.
les Musées en Fête (les 3es weekends de mai) et de nombreuses activités en lien avec l'enfant du pays Frédéric Dard, dont la célèbre enquête policière à la San-Antonio dans le centre historique du village.
la Fête de la musique (en juin) sur le parvis de l’église et la place de la Mairie, pour une soirée sous le signe des musiques du monde.
les Journées européennes du patrimoine (les 3es weekends de septembre), qui permettent de découvrir gratuitement le musée et les fresques de Saint-Chef.
le festival Gospel (en octobre) spectacle de chant avec de très belles voix de jeunes et de moins jeunes gens.
le concours les 3 glorieuses de la boule rupéenne (en octobre) concours contenant en tout 12 compétitions allant du double au simple toutes divisions en passant par le mixte et le junior.
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
La communauté catholique et l'église de Saint-Chef (propriété de la commune) est rattachée à la paroisse Saint François d'Assise dont la maison paroissiale est située à Bourgoin-Jallieu. Celle-ci est également rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[22].
Économie
L'économie de la commune repose sur l'agriculture, la viticulture («vin de pays des balmes dauphinoises») et le tourisme.
Autrefois il y existait une activité textile et métallurgique[23].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'abbaye de Saint-Chef
Cette abbaye voit son originé vers l'an 500. L'église Saint-Theudère des XIIeetXIIIesiècles, avec son portail gothique flamboyant et son orgue[24], a été classée monument historique en 1840 par Prosper Mérimée[25].
Le bâtiment principal abrite l'un des plus importants ensembles de fresques romanes de France datant du XIIesiècle, sur le thème de l'Apocalypse, classées également monument historique[26] (L'intérêt historique et artistique de ses fresques leur valent d'être reproduites au sein de la Cité de l'architecture et du patrimoine de Paris.).
Quelques photos de l'abbaye de Saint-Chef
Vue générale de l'abbatiale.
La façade ouest.
Le clocher.
Fresque: les Vieillards de l'Apocalypse.
Fresque: le Christ en majesté.
Fresque: les apôtres.
L'église Saint-Barthélémy de Chamont
Située à trois kilomètres du corps principal du village, dans le hameau de Chamont, cette église fut érigée en 1879. En 1982, elle devint désaffectée mais, en 2001, une association proche du prieuré lyonnais de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X racheta le bâtiment. Depuis, elle est desservie par ses prêtres y officiant selon la forme tridentine du rite romain.
Les autres monuments
Dans le village, le visiteur peut découvrir de nombreux bâtiments liés à l'abbaye avec ses maisons de chanoines.
La tour du Poulet, des XIV, XVeetXVIIIesiècles, est le dernier vestige de l'ancien château fort de Montcarra, bâti par le chevalier Bertrand Carra en 1309. Le château fut incendié par l'archevêque de Vienne en 1402, car la famille des Torchefelon, qui en était propriétaire, se refusa de lui rendre hommage. Ensuite le château fut de la famille des Alleman[27],[28].
Le château Teyssier de Savy, ou le Grand château[29], est un manoir des XVe – XVIesiècle, remanié au XVIIIesiècle, cité depuis le XIVesiècle. La petite bourgade qui s'est développée à partir du milieu du Moyen Âge, autour du monastère fondé au VIesiècle était protégé par une muraille et un château, détruit en 1576. L'édifice actuel a été reconstruit à la fin du XVIesiècle après les guerres de religion. Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 6 juillet 2000[30].
La Maison Minsac, labellisé Patrimoine en Isère[31].
La maison forte de Marchil, de la fin du XVesiècle[27].
Église Saint-Maurice d'Arcisse.
Patrimoine culturel
La Maison du patrimoine, située dans une ancienne maison de chanoine du XVIesiècle, présente de manière moderne et ludique la commue de Saint-Chef, riche de près de 15 siècles d'histoire: de l'origine de la construction du monastère bénédictin à l'interprétation des plus belles fresques de l'église abbatiale, symbole du paradis céleste, en passant par la présentation des traditions locales toujours aussi présentes et des enfants du pays tels Frédéric Dard, Louis Seigner…
Quelques photos de divers monuments de Saint-Chef
La Tour du Poulet.
La Maison du patrimoine.
le monument aux morts
Église Saint-Theudère
Croix de place
Saint-Chef - Plaque de la maison des seigneurs de By
Personnalités liées à la commune
Personnages historiques
Thibaut de Vienne (927-1001), né au château de Tolvon (Dauphiné), élevé à la cour royale de Bourgogne, instruit à l'abbaye Saint-Theudère de Saint-Chef, archevêque de Vienne de 957 à 1001, grand rassembleur, battant monnaie (le denier argent Thibaud), canonisé par le peuple dauphinois, dont le culte fut approuvé par Pie X en 1902 et inscrit au diocèse de Grenoble. Il fut, aux XeetXIesiècles, l'un des promoteurs de l'abbatiale romane Saint-Theudère participant à la réalisation de ses fresques qui font de nos jours la renommée mondiale de la commune. Thibaut de Vienne eut dans sa lignée un autre saint, l'un de ses arrière-petits-neveux, dont il prophétisa la haute destinée: Thibaut de Provins (1039-1066). Les deux Thibaut appartiennent au lignage célèbre des Bosonides, puissants et violents féodaux de l'époque.
Antoine Pécaudy de Contrecœur (1596-1688), capitaine du régiment de Carignan-Salières en Nouvelle-France. Premier seigneur de la seigneurie de Contrecœur, devenue Ville de Contrecœur (Québec). Cette ville fut jumelée à celle de Saint-Chef (1972).
Theudère du Dauphiné (VIesiècle), moine et saint catholique, enfant du pays et fondateur du monastère autour duquel s'est développé le village.
Hugues de Saint-Cher ou saint Chef, cardinal en 1245.
Charles Legros, né à Saint-Chef en 1834, physiologiste et médecin, professeur d'anatomie à Paris, décédé en 1874.
Marius Riollet (1880-1962), historien, satirique et dramaturge.
Place Louis Seignier
Personnalités artistiques
Louis Seigner (1903-1991), acteur et sociétaire de la Comédie-Française, est né dans le hameau d'Arcisse. Par ailleurs, sa fille ainée Françoise Seigner repose dans le cimetière d'Arcisse.
Frédéric Dard (1921-2000), écrivain célèbre pour sa série des San-Antonio. Il est enterré dans le cimetière du village. Dans les années 1930, il a vécu une partie de son enfance dans une maison de la famille de sa mère, Joséphine-Anna Cadet.
Personnages de fiction
L'inspecteur Alexandre-Benoît Bérurier et sa nièce Marie-Marie, deux personnages de la série de romans San-Antonio, habitent à Saint-Chef que l'on peut retrouver sous le nom de Saint-Locdu le Vieux dans les San-Antonio.
Autres
Joseph Bonnaire (1842-1910), horticulteur et rosiériste lyonnais né à Saint-Chef.
Héraldique
Blason
Écartelé au 1) et 4) au soleil d’argent rayonnant d’or, au 2) et 3) de gueules aux clés passées en sautoir surmontées d’une tiare le tout d’argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, «Climat de la région Rhône-Alpes», sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
François Zénon Collombet, Histoire de la sainte église de Vienne depuis les premiers temps du Christianisme, jusqu'à la suppression du siége, en 1801, Volume 2, Lyon, (lire en ligne), p.168.
Victor Teste, «Essai archéologique sur le monastère de l'église abbatiale de Saint-Chef en Dauphiné», Revue du Lyonnais, vol.IV, , p.85-94, notamment p.86 (lire en ligne).
Claude Charvet, Histoire de la sainte église de Vienne, 1761, Chez C. Cizeron, 798p. (lire en ligne), p.454.
Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère: Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741p. (ISBN978-2-911148-66-8), p. 696.
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