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Saint-Broing-les-Moines
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Saint-Broing-les-Moines
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Saint-Broing-les-Moines
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Saint-Broing-les-Moines
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Géographie
Le village niché dans la vallée de la Digeanne, vu de la départementale 996
La commune est située au nord de la Côte d'or dans une région vallonnée. Bois et agriculture se partagent à part presque égales les zones non habitées. Le village couvre un flanc de colline entre la rivière et la route départementale 996[1], rendant quelques rues bien pentues.
Hydrographie
Saint-Broing est traversé par la Digeanne, affluent de l'Ource, etentourée de plusieurs sources alimentant les deux lavoirs encore en activité et autrefois de nombreuses autres fontaines et plusieurs autres lavoirs encore visibles dans le village.
Accès
La commune est desservie par la route départementale 996 reliant Bar-sur-Aube à Dijon.
Saint-Broing-les-Moines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,4%), terres arables (34,7%), prairies (14,3%), zones urbanisées (1,6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom du village vient du latin Sanctus Benigus, mentionné comme tel dès 1076 et 1097[9]. Il s'agit d'une forme altérée et populaire de Saint Bénigne[10]. On trouve plus tard plusieurs formes: Saint Berain (1371), Saint-Beroing-les-Moinnes (1376), ou Saint-Beroin-les-Moines (1781)[9]. "Les Moines" rappelle l'existence d’un prieuré de Molesmes, actif jusqu’en 1560.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté les noms de Saint-Broing-les-Roches, Broing-les-Roches[11]. D'autres documents indiquent pour la même période, mais sans indiquer de sources, les noms de Fontaine-les-Roches, Broing ou encore Saint-Broing-les-Gurgy[11].
Au Dictionnaire des postes en 1884, on trouve encore "Saint-Broing-les-Moines ou -les-Roches"[9].
En patois, le nom du village se prononçait Saint-Braingne.
Histoire
Le village actuel puise ses origines dans un ancien prieuré de l'abbaye Notre-Dame de Molesme[12], installé "avant 1100" dans la vallée de la Digeanne[13]. Il ne reste qu'une tourelle et le logis du XVesiècle.
élu en 1900, Jules Robert démissionne en 1905; immédiatement réélu il poursuit son mandat jusqu’en 1912. Son successeur, Alexis Guillemin, décède à 66 ans en 1914 et son adjoint Félix Hérard, qui le remplace, meurt à son tour à 66 ans en 1917. Jules Ronnot prend la suite alors en tant que "premier Conseiller Municipal faisant fonction de Maire", il n’est élu qu'en 1919.
Auguste Degoix décède en 1940. Son successeur Jules Ronnot démissionne dans l’année et son premier conseiller municipal, Octave Aubry, est désigné par l'administration à la tête de la délégation spéciale. Démissionnaire en 1943, il est remplacé par Georges Chalopin.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 193 habitants[Note 2], en augmentation de 2,66% par rapport à 2013 (Côte-d'Or: +0,82%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
405
402
404
450
479
474
480
450
460
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
460
401
390
388
372
342
338
294
261
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
259
277
256
239
239
196
238
286
299
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
267
240
260
205
181
183
183
190
195
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
193
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'économie de la commune est largement dominée par le secteur agricole, qui rassemble 40% des entreprises. Une seule dépasse le statut de micro-entreprise: Mathiaut, spécialisée dans la construction métallique, qui emploie une trentaine de personnes[18]. Fondée en 1946 par Marcel Mathiaut, qui devint par la suite maire du village, elle a connu son essor grâce à l'invention du levier à main, système de freinage pour remorques agricoles, fabriqué à plus d'un million d'exemplaires[19]. puis par le groupeur de balles carrées de foin ou de paille. L'essor de l'entreprise a notamment contribué dans la partie haute du village, à proximité des ateliers, à la construction d'un ensemble de logements destiné aux employés et d'une station-service aujourd'hui fermée[20].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Plusieurs lieux et constructions sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel[21]. Notons particulièrement:
l'église Saint-Bénigne[22]: reconstruite à deux périodes différentes, le clocher dans les années 1780-1782 et le reste entre 1834 et 1837[23].
les vestiges d'un prieuré de l'abbaye de Molesmes occupé jusqu'en 1560[25]. Modernisé au XIXesiècle, il en reste une tourelle et le logis du XVesiècle.
Église et mairie-école.
L'église dans le village.
Chœur de l'église.
Statue de Saint-Laurent dans l'église.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
D'azur, au senestrochère nu de Saint Mametz posé en chevron renversé, tenant une tige de lys au naturel, le tout d'argent, au chef bandé d'or et d'azur de six pièces borduré de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Liste des communes de la Côte-d'Or
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Gabriel (1841-1913) Auteur du texte Dumay, Géographie historique du département de la Côte-d'Or: suivie de la nomenclature des communes et hameaux ayant changé de nom pendant la période révolutionnaire / par Gabriel Dumay,..., (lire en ligne).
Cartulaires de l'abbaye de Molesmes, ancien diocèse de Langres, 916-1250: recueil de documents sur le nord de la Bourgogne et le midi de la Champagne / publié avec une introduction diplomatique, historique et géographique, par Jacques Laurent,..., 1907-1911 (lire en ligne).
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