Bure-les-Templiers est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Bure et Templiers.
Géolocalisation sur la carte: Bourgogne-Franche-Comté
Bure-les-Templiers
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Géographie
La commune de Bure-les-Templiers s'étend sur 35 km2 à une altitude située entre 302 et 483mètres.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Hydrographie
L'Arce, affluent de l'Ource, prend sa source dans le marais tufeux et la Digeanne passe en limite sud-ouest de la commune.
Accès
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Communes limitrophes
Recey-sur-Ource
Menesble
Colmier-le-Bas (Haute-Marne) Chaugey
Terrefondrée Saint-Broing-les-Moines
N
Villars-Santenoge (Haute-Marne)
OBure-les-TempliersE
S
Minot
Beneuvre
Poinson-lès-Grancey (Haute-Marne)
Urbanisme
Typologie
Bure-les-Templiers est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (57%), terres arables (27,6%), prairies (9,6%), zones agricoles hétérogènes (3,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3%), zones urbanisées (0,8%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des silex taillés, une hache de pierre polie, une de bronze attestent de l'occupation préhistorique du territoire.
Haut moyen Âge
Les fouilles réalisées autour de l'église actuelle et dans les vestiges de l'ancienne commanderie ont mis au jour des sarcophages et des poteries mérovingiennes.
Les Templiers et les Hospitaliers
Article détaillé: Commanderie de Bure.
Une charte de l'évêque de Langres atteste la fondation de Bure en 1133 selon Alain Demurger[8] et Jean Richard[9]. Mais d'après J.-M. Roger «elle fut fondée au plus tard en 1120 par Païen de Bures», la charte de 1133 n'étant que le rappel de la donation antérieure de Païen[10].
En 1311, avec la suppression de l'Ordre du Temple, l'abbaye est dévolue aux chevaliers de l'Hôpital dont elle reste une des trois commanderies du grand prieuré de Champagne établi à Voulaines-les-Templiers[11].
Époque moderne
En 1500, Edme Regner fait construire au hameau de Romprey une première maison forte et une chapelle consacrée un siècle plus tard à saint Renobert[12].
Dès le XVIIIesiècle, un réseau public alimente la commune en eau potable[13].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
vers 1970
M. Rouget
Agriculteur
1977
1995
Geneviève Bret
mars 1996
en cours
Jean-Charles Colombo
UMP-LR
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 134 habitants[Note 2], en diminution de 5,63% par rapport à 2013 (Côte-d'Or: +0,82%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
606
625
584
565
691
676
674
633
620
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
570
563
548
501
474
440
392
358
328
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
313
313
327
236
267
242
258
242
248
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
235
211
172
154
130
150
137
135
141
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
134
134
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
En 2016, la commune compte deux monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[18], 26 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[19], un élément classé à l'inventaire des objets historiques[20] et 47 objets répertoriés à l'I.G.P.C[21].
Monuments
Bure possède un patrimoine historique important[22]:
Église Saint-Julien (XIIe – XIVesiècle) Inscrit MH(1927)[23]. L’édifice abrite plusieurs pierres tombales dont celle du commandeur Guillaume de Fougerolles (1353) Classé MH(1902)[24].
Commanderie des Templiers[25]. L'église et une partie de la commanderie font l'objet de restaurations récentes et importantes.
Vestiges de la commanderie.
La façade avant restauration.
La restauration.
Chapelle et château de Romprey construits en 1500 par le seigneur des lieux, Edme Régnier[26], lieutenant du bailliage de la Montagne. La chapelle (IGPC 1989)[27] renferme des peintures murales rénovées en 1933 Inscrit MH(1996)[28] et une remarquable collection de statues anciennes.
À Romprey, chapelle et château
La chapelle Saint-Renobert de Romprey…
… et son intérieur.
Le château de l'autre côté de la rue.
Le marais collinaire du Cônois.
Lieux
Le marais du Cônois protégé par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne[29].
La douix de Terrefondrée.
La grotte des Muns.
La Pierre Croisée de Beneuvre (borne templière 1296).
Le foyard pleureur, arbre remarquable.
Personnailités liées à la commune
Héraldique
Blasonnement:
Tiercé en pairle, au premier d'argent au sceau de sable, au second d'or à un hêtre de sinople, au troizième d'azur à trois palmes d'or, deux et un, qui Regnier de Romprey.
Voir aussi
Liste des commanderies templières en Bourgogne
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, (réimpr.1989, 1993), 4eéd. (1reéd. 1985), 664p. (ISBN978-2-7578-1122-1), p.518 (note 41).
Jean Richard, Les Templiers et les Hospitaliers en Bourgogne et en Champagne méridionale (XIIe – XIIIesiècles), J. Thorbecke, , 12p..
Jean-Marc Roger, Le prieuré de Champagne des Chevaliers de Rhodes: Thèse de Paris IV 2001, Université Paris-Sorbonne, , 2000p., p.49.
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