Saint-Boil est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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La commune a pour principaux hameaux Etiveau (cité en tant que « Villa Servella » en 885), Collonge (« Collonges subtus St Bauderium » au XIesiècle) et Chaumois[1].
Saint-Boil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (51,6%), terres arables (14,4%), forêts (12,4%), cultures permanentes (10,4%), zones agricoles hétérogènes (8,3%), zones urbanisées (3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
En 1790, à la création des cantons, la commune de Saint-Boil fut intégrée au canton de Culles-les-Roches (alors chef-lieu d'un canton).
Au cours de la Révolution française, à compter du , la commune porta provisoirement le nom de Noizeret[9].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
En cours
Joël Dessolin
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 491 habitants[Note 3], en augmentation de 3,15% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
791
743
1 037
835
882
881
902
874
901
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
884
848
852
847
899
888
805
804
813
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
790
801
772
716
702
637
580
490
524
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
519
502
439
398
377
406
449
461
476
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
492
491
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Les vignobles de la côte chalonnaise.
Vignoble
Articles détaillés: Bourgogne côte-chalonnaise (AOC), Bourgogne (AOC), Bourgogne aligoté et Crémant de Bourgogne.
Lieux et monuments
Église Saint-Baudile[14],[15],[16]: L'église a été placée vers l'an 900 sous le vocable de saint Baudile dont le nom a été déformé au cours du temps en saint Boil. L'église romane a d'abord été une simple nef avec d'étroites fenêtres se terminant sur un mur à l'est s'ouvrant sur un chœur voûté en cul-de-four. L'accès au chœur se faisait par une ouverture en forme d'arc en plein cintre dans le mur. L'église était couverte d'un toit en laves. Une couverture placée sur les contreforts s'appuyant sur le mur ouest permettait de faire précéder l'église d'un porche où pouvaient se tenir les réunions de la paroisse. Le cimetière entourait l'église mais les notables étaient enterrés dans l'église. L'église a été modifiée au cours du temps: - au XIesiècle: adjonction d'un clocher, - au XVesiècle, le chœur est remplacé par une construction plus grande éclairée à l'est par une fenêtre géminée, - au XVIIIesiècle, installation du maître autel en pierre polie de la Doue-sur-Beaune, à l'initiative de l'abbé Joseph Girard, curé de Saint-Boil de 1760 à 1794, qui commanda en 1768 à Claude Bézulier, maître sculpteur à Chalon, « un autel de pierre polie de la Doue-sur-Beaune [...] un retable de bois de chêne avec deux colonnes, Gloire au-dessus; à droite et à gauche deux crédences à deux portes surmontées de lambris garnis chacun d'une niche et d'une statue. »[17], - à la fin du XVIIIesiècle, l'abbé Girard a fait construire la sacristie actuelle en remplacement de celle qui se trouvait à la base du clocher, - au XIXesiècle, on ajoute deux chapelles latérales qui forment le transept, remplacement du porche initial en réutilisant deux colonnes et ouverture de six fenêtres au lieu des petites ouvertures. Le plafond en bois est remplacé par une voûte en plâtre avec des colonnes en pierre encastrées dans les murs de la nef aux points de retombée des arcs de la voûte. La toiture est refaite en tuiles plates. La fenêtre du chœur est munie des vitraux représentant les quatre évangélistes. - en 1978, une restauration de l'intérieur de l'église a permis de mettre au jour une cuve baptismale octogonale, probablement très ancienne[18]. Parmi les œuvres se trouvant dans l'église: - la « Gloire » placée au-dessus du cintre, provenant d'un retable du XVIIIesiècle qui se trouvait au fond du chœur, - un tableau représentant le Christ en Croix, - les statues se trouvant de part et d'autre de la fenêtre du chœur représentent saint Baudile, à gauche, et saint Denis, à droite, - le Christ en face de la chaire date de 1649. L'église dispose d'un «vitrail du souvenir», composé sur le thème de la Première Guerre mondiale et sur lequel apparaissent deux poilus, le Christ et sainte Jeanne d'Arc[19].
Presbytère: l'ancien presbytère se trouve à l'ouest de l'église. Il servit pendant quelques années de mairie puis fut vendu comme bien national en 1796, avant d'être racheté en 1823 par la commune, avec l'aide de l'évêché.
Ancienne carrière de sculptures gallo-romaines[20] datant du IIIesiècle. Cette exploitation de calcaires blancs à pisolithes fonctionna du Ier au IIIe siècle après JC. Dans cette roche semi-dure au litage peu marqué, on réalisait l'extraction au pic en creusant des saignées verticales sur le pourtour du bloc à extraire et en introduisant en force des coins. L'utilisation principale de ses blocs était les dalles de sol et de couverture et des pièces de placage. Au IIe siècle un atelier de sculpture produisit des ex-voto et des stèles funéraires. Au VIIe siècle cette exploitation fut de nouveau utilisée pour l'extraction de cuves de sarcophages. La dureté du calcaire face au grès est sans doute la cause de l'arrêt de l'exploitation qui entraîna le comblement et l'oubli de la carrière.
Lavoirs: la commune possède plusieurs lavoirs de la fin du XIXesiècle, dont celui de la Source[21], au lieu-dit Collonge.
Le domaine du Mousseau, à l'ouest du hameau d'Étiveau, jadis constitué d'une centaine d'hectares et dont les bâtiments d'habitation et d'exploitation, en partie ruinés, furent restaurés au milieu du XVIIe siècle par M. de Poncelet, seigneur de Montceau et de Boirie, lieutenant du roi à Saint-Gengoux-le-Royal (qui fit notamment édifier les deux tours carrées de la façade nord)[22].
Au hameau de Collonge: source résurgente de la Goutteuse[23].
Le chevet de l'église avec le clocher.
L'église et son porche.
Ancien presbytère.
Personnalités liées à la commune
René Guénot est né à Saint-Boil le . Il remporta le Tour de France Cycliste des Indépendants en 1910. Il fut également vainqueur de Marseille-Nice-Marseille 1910, Paris-Roubaix indépendants 1911, du GP de Vichy (1912), Marseille-Lyon 1914 et Paris-Lyon 1914.
Pour approfondir
Bibliographie
Saint-Boil, une commune du Chalonnais, revue «Images de Saône-et-Loire» n° 102 (), pp. 3-6.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
« Saint-Boil, une commune du Chalonnais », revue Images de Saône-et-Loire n° 102 (septembre 1995), p. 3 à 6.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Saint-Boil», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
« L'église de Saint-Boil » par Pierre Labruhe, revue Images de Saône-et-Loire n° 43 (automne 1979), p. 3 à 6.
Elle fut dégagée du mur où on l'avait encastrée et fut placée à l'entrée du chœur, à gauche. Source: L'église de Saint-Boil, article de Pierre Labruhe paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 43 (automne 1979), pp. 3-6.
«Les vitraux du souvenir», article de Claude Elly paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 176 de décembre 2013, pages 2 à 4.
Notice noPA00113420, base Mérimée, ministère français de la Culture: carrière de sculptures gallo-romaines
Notice noIA71000840, base Mérimée, ministère français de la Culture: lavoir dit de la Source
Source: Châteaux et manoirs de Saône-et-Loire: Le Mousseau, article de Jean Labruhe paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 37 (avril 1978), p. 8.
Gilles Valentin-Smith, De la mémoire à la réalité, les eaux souterraines, Saint-Gengoux-le-National, Saint-Boil, Culles-les-Roches, Saules, Société d’études historiques et
naturelles du Pays de Grosne et Guye, Saint-Gengoux-le-National, 2020, 73 pages.
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