Saint-Benoît-des-Ondes est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 975 habitants[Note 1].
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Saint-Benoît-des-Ondes | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Saint-Malo |
Intercommunalité | Saint-Malo Agglomération |
Maire Mandat |
Bernadette Letanoux 2020-2026 |
Code postal | 35114 |
Code commune | 35255 |
Démographie | |
Gentilé | Bénédictin |
Population municipale |
975 hab. (2019 ![]() |
Densité | 334 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 11″ nord, 1° 51′ 05″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 10 m |
Superficie | 2,92 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dol-de-Bretagne |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-saint-benoit-des-ondes.fr |
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La commune de Saint-Benoît-des-Ondes couvre 292 hectares en bord de mer à une altitude moyenne de deux mètres au-dessus du niveau de la mer.
Saint-Benoît est issu de villages de pêcheurs qui s'installèrent, au fur et à mesure que la terre gagnait sur la mer, sur des iles formées par des bancs de sables coquilliers isolés à marée haute jusqu'à ce qu'au XIe siècle, le duc de Bretagne Alain fit construire une digue qui protégeait le village des flots, ainsi que ses voisins nés dans les mêmes conditions, Hirel et Vildé-la-Marine. C'est toujours la digue actuelle, certes moult fois remaniée : la « digue de la Duchesse-Anne ». Le village restait entouré de marais dont l'assèchement ne fut complet qu'au XVIIe siècle, d'importants travaux de drainage aux XVIIIe et XIXe siècles étendirent la zone cultivable notamment par des polders sur la baie.
Jusqu'au début du XXe siècle, la population vécut d'un mélange entre les ressources de l'agriculture, facilitée par un sol d'alluvions marines riche et facile à travailler, et le travail de la mer (on trouve trace de pêcheries dès 1181). Longtemps l'agriculture fut principalement vivrière mais les pommiers à cidre sont anciens dans le paysage et n'ont disparu que dans la seconde moitié du XXe siècle quand la Bretagne céda au mythe de l'agriculture industrielle et que les champs de céréales dans des paysages victimes du remembrement entourèrent Saint-Benoît, les terres agricoles sont de plus détruites par la mise en construction de lotissements pavillonnaires.
À partir de l'époque moderne, comme tous les Bretons de la côte, les habitants servaient dans la marine de commerce et de guerre. La pêche restait néanmoins une des ressources principales et avant la Grande guerre c'est 40 % des hommes de la commune qui partaient chaque année sur les bancs de Terre-Neuve.
Dans les années 1970, la ville chercha à profiter du développement du tourisme en Bretagne et de la proximité de Saint-Malo pour diversifier ses activités. Si l'ostréiculture et la mytiliculture restent des activités importantes, trois terrains de campement sont désormais installés en bord de mer.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Méloir », sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 751,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Benoît-des-Ondes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,3 %), terres arables (27,8 %), zones urbanisées (22,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Saint-Benoît-des-Ondes tire son nom d'un monastère, appelé Saint-Benoît, situé autrefois sur son territoire
.
Le gentilé est Bénédictin[24].
Le nom de la commune vient de l'installation sur cette terre d'un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye du Mont-Saint-Michel, le monastère de Saint-Benoît-du-Blanc-Essay.
Le village de pêcheur des origines fut érigé en paroisse au XIIe siècle sous le nom de Saint Benoît de la Marine avant de devenir au XVIe siècle Saint Benoît des Ondes.
Les deux faits marquants de l'histoire de la commune sont l'occupation de la paroisse par les Anglais lors de leur attaque contre Saint-Malo le et la construction par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale d'un fossé anti-chars de Châteauneuf à Saint-Benoît-des-Ondes destiné à isoler Saint-Malo, après la guerre cet ouvrage a été reconverti en « biez » mais reste connu sous le nom de « canal des Allemands ».
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1971 | mars 1983 | Basile Bihen (1922-2007) |
Exploitant agricole Chevalier du Mérite agricole (1975) | |
mars 1983 | 1986 | Jacques Roger | Général de division aérienne | |
décembre 1986 | juin 1995[25] | Jean-Jack Chairon | Ancien major de l'Armée de l'air | |
juin 1995[25] | mars 2014 | Jacques Daniel | Technico-commercial retraité | |
mars 2014[26] | 25 mai 2020 | Gérard Baudry | DVD | Receveur-percepteur du Trésor public retraité |
25 mai 2020 | En cours | Bernadette Letanoux[27] | Secrétaire comptable retraitée | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 975 habitants[Note 8], en diminution de 7,05 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %). À son plus grand essor, au milieu du XIXe siècle, Saint Benoît avait 967 habitants, l'exode rural commença à la fin du XIXe et s'accéléra après la Première Guerre mondiale, la population de la commune ne cessa de diminuer jusque dans les années 1970. La construction de nouveaux lotissements lui ramena des habitants et elle comptait en 2006 une population d'un peu plus de 1 100 personnes.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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591 | 679 | 701 | 862 | 783 | 933 | 922 | 942 | 939 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
967 | 966 | 947 | 875 | 917 | 848 | 830 | 823 | 803 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
817 | 839 | 850 | 689 | 626 | 614 | 638 | 591 | 638 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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627 | 556 | 547 | 612 | 775 | 799 | 1 103 | 1 057 | 1 006 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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975 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Eugène Joseph Samson, né à Saint-Benoît-des-Ondes le , engagé dans les zouaves pontificaux, mort à Rome le .
Le « gâteau de pain », un pain sucré qui ressemble à la Gochtial de Saint-Armel dans le Morbihan, selon une recette originale trouvée dans le livre de recette Cuisine traditionnelle de Bretagne[32].
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